• Accueil / Homepage
  • À propos / About us
  • Contact

Logo

Navigation
  • Articles
  • Actualités / News
  • Index 1
    Acteurs / Actors
    • Individus / Individuals
    • Organisations / Organizations
    • Pays / Countries
  • Index 2
    Charia / Sharia
  • Index 3
    Résistance / Resistance
  • Index 4
    Radicalisation / Radicalization

Saïd Youssef Fawaz représentant de la Muslim World League à Montréal

By Point de Bascule | on May 2, 2012 |

AVERTISSEMENT
Point de Bascule n’endosse pas le contenu de cet article. Il est archivé sur ce site uniquement à des fins de référence.

WARNING
Point de Bascule does not endorse the content of this article. It is archived on this website strictly for reference purposes.

Richard Hétu (La Presse – 1 février 1992, p. A1)

Principaux extraits d’un texte concernant Saïd Youssef Fawaz

Parmi les fonctions qu’il occupe dans l’infrastructure islamiste au Canada en 2012, les suivantes peuvent être démontrées :

Dirigeant
Mosquée al-Oummah al-Islamiah
Autre désignation : Centre culturel musulman de Montréal
Dossier 1141892381 – Registre des entreprises du Québec
Dossier 133217497RR0001 – Agence du revenu du Canada (2010)

Administrateur
Islamic Community Center
Autre désignation : Centre communautaire islamique de la Rive Sud
Autre désignation : Markaz-El-Islam de la Rive-Sud
Autre désignation : Centre culturel musulman de Brossard
Dossier 1145860475 – Registre des entreprises du Québec

Le texte complet suit plus bas.

Said Youssef Fawaz a été envoyé à Montréal par la Muslim World League saoudienne (Ligue islamique mondiale)

Le plus connu de ceux-là est sans doute Said Youssef Fawaz, né au Liban, éduqué à la célèbre université Al-Azhar, du Caire, et envoyé à Montréal par la Ligue islamique mondiale en 1982. Il est l’imam de la mosquée Al Umma, située sur la rue Saint-Laurent, où les journalistes ne sont pas seulement tolérés mais courtisés.

Said Youssef Fawaz est payé par l’Arabie saoudite pour opérer à Montréal

Régulièrement – sauf peut-être en temps de crise, comme la guerre du Golfe – l’imam Fawaz reçoit un salaire de l’Arabie Saoudite. (…) «L’imam Fawaz n’est pas le seul à être payé par la Ligue», ajoute M. Benzakour. «Il y a trois ou quatre imams dans cette situation à Montréal.»

Said Youssef Fawaz favorise l’implantation de la charia au Canada

Le même homme (Fawaz) est d’avis que le Québec n’aurait pas autant de problèmes avec la criminalité si la charia, la loi islamique, y était appliquée.

«Selon notre loi, si quelqu’un vole, on lui coupe la main, dit-il. Ça donne un exemple aux voleurs et ça permet aux gens honnêtes de vivre sans peur.»

Said Youssef Fawaz est autorisé par le gouvernement du Québec à célébrer des mariages

Pour sa part, M. Fawaz est le seul imam de Montréal à avoir reçu du gouvernement du Québec la permission très officielle de célébrer des mariages selon le rite musulman. (…) Que l’imam Fawaz ait pu obtenir du gouvernement la permission de célébrer des mariages, et donc d’avoir peut-être un rôle à jouer dans des procédures de divorce, est loin de rassurer tout le monde au sein de la communauté musulmane.

«Je trouve scandaleuse l’insouciance du gouvernement», commente un membre important de la communauté.

Les musulmans du Québec – L’avant-garde de l’islam

Richard Hétu (La Presse – 1 février 1992, p. A1)

Déserts, couscous, tchador, extrémisme, sexisme, Saddam Hussein. Tels sont les clichés qui viennent à l’esprit des Québécois quand il s’agit de l’islam. Et pourtant, l’islam est une des grandes religions de l’humanité, une philosophie, une civilisation qui guide la vie d’un milliard de personnes. Au Québec, la communauté musulmane, principalement concentrée dans la région de Montréal, compte environ 40000 personnes.

Dans une série d’articles de notre journaliste Richard Hétu, La Presse entreprend aujourd’hui de vous présenter le portrait de cette communauté.

L’imam Syed Fida Bukhari n’a que 28 ans. Pourtant, depuis septembre 1990, il est le chef de prière de la plus vieille mosquée du Québec. Il doit son rôle à son intellect… et à l’Arabie Saoudite.

Né au Pakistan, l’imam Bukhari a appris le Coran, le livre sacré des musulmans, par coeur à l’âge de neuf ans. Après une maîtrise en études islamiques, il a séjourné à Médine et à La Mecque, les deux villes saintes de l’islam, où il a approfondi ses connaissances de l’arabe, de la littérature et de la religion. Il était l’invité de la Ligue islamique mondiale, le bras religieux de l’Arabie Saoudite.

Puis, il a été envoyé en Asie, en Europe et dans les deux Amériques, avec la mission de guider, pour des périodes de deux à six semaines, les communautés musulmanes d’une douzaine de pays, dont l’Indonésie, l’Angleterre, l’Argentine et les États-Unis.

Il pensait retourner en Arabie Saoudite ou au Pakistan, mais sa réputation lui a valu des offres de travail de la Nouvelle-Zélande, des États-Unis, de l’Angleterre et du Canada. Acceptant le rôle de missionnaire pour lequel il avait été préparé, il a arrêté son choix sur la mosquée du Centre islamique du Québec, qui a vu le jour en 1965 à Saint-Laurent.

«J’ai découvert au Canada une des communautés musulmanes les mieux éduquées du monde et aussi une des plus sérieuses sur le plan religieux», a-t-il confié à La Presse au cours d’une entrevue de trois heures, entrecoupée par deux prières, lors d’un samedi glacial de janvier.

Avec sa barbe noire, son bonnet de laine blanche et sa kamise brune, Syed Fida Bukhari fait partie du portrait changeant de la communauté musulmane du Québec, qui compte aujourd’hui environ 40 000 personnes, dont la grande majorité vit dans la région de Montréal, à Saint-Laurent, Brossard, Pierrefonds, Montréal-Nord, Notre-Dame-de-Grâce, Cartierville, entre autres.

Homme d’une foi inébranlable dans la parole d’Allah et de son prophète, Mohamed, l’imam Bukhari n’est pas le membre le plus représentatif d’une communauté où la majorité n’est pas pratiquante. Mais il n’y joue pas moins un rôle qui aura un impact fondamental sur les relations entre les musulmans québécois et le reste de la société au cours des prochaines années.

«La communauté musulmane n’a pas encore connu sa révolution tranquille», commente Jawad Sqalli, du Centre d’études arabes de Montréal, qui se définit comme un laïc «radical». «La mosquée y tient encore un rôle démesuré. Même quand on veut combattre l’islamisme, il faut le faire sur le terrain de la religion. Il n’y a pas un courant d’opinion large qui croit que la religion est une affaire privée et non publique. Dès que vous exprimez votre laïcité, vous êtes disqualifié.»

Si l’imam Bukhari n’est pas le plus représentatif de sa communauté, qui compte un bon nombre de professionnels et de gens d’affaires du Pakistan et de l’Inde, du Maghreb et du Moyen-Orient, de même que des réfugiés de la Turquie, de l’Irak, de l’Iran et du Nigéria, il n’est pas le seul à avoir des liens avec l’Arabie Saoudite.

Le plus connu de ceux-là est sans doute Said Youssef Fawaz, né au Liban, éduqué à la célèbre université Al-Azhar, du Caire, et envoyé à Montréal par la Ligue islamique mondiale en 1982. Il est l’imam de la mosquée Al Umma, située sur la rue Saint-Laurent, où les journalistes ne sont pas seulement tolérés mais courtisés.

Régulièrement – sauf peut-être en temps de crise, comme la guerre du Golfe – l’imam Fawaz reçoit un salaire de l’Arabie Saoudite. Un arrangement que défend Driss Benzakour, trésorier de la mosquée.

«L’imam a six enfants, c’est normal qu’il reçoive un salaire pour le service qu’il donne», dit M. Benzakour, en précisant cependant que l’argent ne vient pas directement de l’Arabie Saoudite, mais de la Ligue islamique mondiale, «un organisme reconnu par l’ONU et subventionné par les Etats musulmans, dont l’Arabie Saoudite», dit-il.

«L’imam Fawaz n’est pas le seul à être payé par la Ligue», ajoute M. Benzakour. «Il y a trois ou quatre imams dans cette situation à Montréal.»

Les autres, qui dirigent la prière dans une des 12 mosquées de la région, sont à l’emploi de la communauté, qui les choisit par le biais d’un conseil d’administration élu. Quelques-uns d’entre eux ne se contentent cependant pas de diriger la prière. L’imam Bukhari, par exemple, tient parfois le rôle d’un juge.

«Plusieurs personnes qui ont des différends, au lieu d’aller en cour, se présentent devant moi et me demandent de les régler à la façon islamique», dit-il. «Et ils acceptent mon jugement.»

Même s’il dit s’accommoder de la laïcité de la société québécoise, l’imam Bukhari croit que l’islam ne doit pas être confiné à la mosquée. «Il n’y a pas de séparation entre la mosquée et la rue, la mosquée et l’usine, la mosquée et le bureau, parce que notre religion se vit 24 heures sur 24. Que vous soyez à la maison, dans le métro, dans la rue, avec vos amis ou votre famille, il y a des règles et une éthique qui régissent votre comportement. Si vous faites une séparation, cela signifie que les décrets d’Allah ne sont pas vrais.»

Pour sa part, M. Fawaz est le seul imam de Montréal à avoir reçu du gouvernement du Québec la permission très officielle de célébrer des mariages selon le rite musulman. Le

même homme est d’avis que le Québec n’aurait pas autant de problèmes avec la criminalité si la charia, la loi islamique, y était appliquée.

«Selon notre loi, si quelqu’un vole, on lui coupe la main, dit-il. Ça donne un exemple aux voleurs et ça permet aux gens honnêtes de vivre sans peur.»

Que l’imam Fawaz ait pu obtenir du gouvernement la permission de célébrer des mariages, et donc d’avoir peut-être un rôle à jouer dans des procédures de divorce, est loin de rassurer tout le monde au sein de la communauté musulmane.

«Je trouve scandaleuse l’insouciance du gouvernement», commente un membre important de la communauté.

Plusieurs musulmans de Montréal, dont les opinions trouveront leur écho dans La Presse de demain, insistent pour dire qu’ils ne se reconnaissent aucunement dans la pensée et l’action des islamistes d’ici et d’ailleurs. Mais il n’en reste pas moins que ces derniers ont tendance à jouer un rôle beaucoup plus militant qu’eux.

En 1985, ils ont ouvert une école musulmane à Notre-Dame-de-Grâce et veulent en ouvrir d’autres, sur la Rive-Sud et dans le West-Island. Ils ont des bulletins d’information, où ils fustigent les ennemis locaux et internationaux de l’Islam. Ils ont créé une coopérative d’habitation, une compagnie d’investissement et un holding.

À Brossard, ils veulent ouvrir une garderie islamique, où l’arabe et le Coran seraient enseignés. Et ils rêvent de bâtir un «village islamique» à Pierrefonds.

Ils ne voient dans leur désir de créer un «environnement islamique» aucun obstacle à leur intégration dans la société québécoise.

«Même nos règles vestimentaires n’empêchent pas une musulmane d’être active dans la société si on lui en donne la possibilité», déclare le docteur Ridwan Yusef, directeur de l’école musulmane de Notre-Dame-de-Grâce, qui accueille 270 élèves, dont deux de ses enfants. «Si une femme s’habille selon l’islam, qu’est-ce qui l’empêche de conduire un autobus?»

Share this story:
  • tweet

Don / Donation

Faites un don via Paypal. // Donate via Paypal

Infolettre / Newsletter

Recevez les derniers articles et des nouvelles exclusives par courriel.
Cl

Articles

  • La relation privilégiée de la Commission Bouchard-Taylor avec l’organisation islamiste Présence Musulmane de Tariq Ramadan

    La relation privilégiée de la Commission Bouchard-Taylor avec l’organisation islamiste Présence Musulmane de Tariq Ramadan

    February 22, 2020
  • Charles Taylor (2007) : «L’excision n’est pas dans le Coran. Ce n’est pas dans la religion musulmane.»

    Charles Taylor (2007) : «L’excision n’est pas dans le Coran. Ce n’est pas dans la religion musulmane.»

    February 22, 2020
  • De la motion anti-charia adoptée par l’Assemblée nationale du Québec en 2005 à la Commission Bouchard-Taylor

    De la motion anti-charia adoptée par l’Assemblée nationale du Québec en 2005 à la Commission Bouchard-Taylor

    February 22, 2020
  • L’affaire Khashoggi, selon Rex Murphy, le journalisme contemporain a abandonné toute tentative d’objectivité

    L’affaire Khashoggi, selon Rex Murphy, le journalisme contemporain a abandonné toute tentative d’objectivité

    December 31, 2018
  • Ce que les médias ne vous disent toujours pas sur Jamal Khashoggi

    Ce que les médias ne vous disent toujours pas sur Jamal Khashoggi

    October 29, 2018

Actualités / Latest News

  • Commission Bouchard-Taylor

    Commission Bouchard-Taylor

    February 22, 2020
  • Request identifying flags of group of about 8 marching, face-veiled, on Bank street in Ottawa

    Request identifying flags of group of about 8 marching, face-veiled, on Bank street in Ottawa

    October 29, 2018
  • Sen. Rand Paul: Repenser la relation entre les États-Unis et le royaume de l’Arabie saoudite

    Sen. Rand Paul: Repenser la relation entre les États-Unis et le royaume de l’Arabie saoudite

    October 26, 2018
  • Rioux : ‘Les Français juifs ont 25 fois plus de risques d’être agressés que leurs concitoyens musulmans’

    Rioux : ‘Les Français juifs ont 25 fois plus de risques d’être agressés que leurs concitoyens musulmans’

    April 30, 2018
  • + de 250 personnalités signent un «manifeste contre le nouvel antisémitisme» en France, marqué par la «radicalisation islamiste» et dénonçant un  «silence médiatique »

    + de 250 personnalités signent un «manifeste contre le nouvel antisémitisme» en France, marqué par la «radicalisation islamiste» et dénonçant un «silence médiatique »

    April 27, 2018
© 2014. Point de Bascule Canada