
«Le gouvernement arabe d’El Béchir, soutenu par les théocraties arabes esclavagistes du Moyen Orient, a théorisé le concept d’infériorité des «africains noirs». Les arabes sont convaincus d’être le peuple élu, aryen, comme Hitler pensait des germaniques. En 1987, le Congrès Arabe a décrété la suprématie arabe, attribuant à la minorité arabe la mission de «créer la civilisation dans la région». Puis en 1995, les structures traditionnelles autochtones sont démantelées pour que les leaders des ethnies soient remplacés par des officiels arabes, acquis au génocide qui se préparait».
Le procureur de la cour pénale internationale (CPI), Luis Moreno-Ocampo, a lancé la semaine dernière un mandat d’arrêt contre le président soudanais Omar Hassan al-Bashir pour répondre à des accusations de crimes contre l’humanité au Darfour. Dans un geste qui la déshonore, l’Algérie a appelé les pays arabes à saisir le Conseil de sécurité des Nations Unies pour s’opposer à la CPI.
Nous reproduisons un article affiché sur le site Afrique du Nord.com par le journaliste amazighe Moha Moukhlis (Maroc) qui exprime la solidarité du journal Agraw Amazigh envers le peuple autochtone du Darfour. «Les amazighes ne vivent pas encore un génocide, ils sont l’objet d’un ethnocide perpétré par les pouvoirs arabistes nord africains, qui ont les mêmes références idéologiques que la dictature du Soudan».
Découvrez aussi dans notre section vidéo le FLAM (Force de Libération Africaine de Mauritanie), une association qui lutte contre l’arabisation et l’esclavage des noirs en Mauritanie.
Le régime génocidaire arabo-intégriste sur la sellette
L’on se souvient des «expositions musculaires» du satrape de Bagdad, Saddam, au moment où la coalition internationale allait l’attaquer. L’on se souvient de son arrogance de bédouin arabe arriéré et sous développé au cours de l’attaque américaine. Et l’on garde tous en mémoire cette image historique du potentat de Bagdad déniché par une unité de l’armée américaine et sorti de sa cache où il vivait comme un rat des égouts. Les dictateurs du «monde arabe» tremblèrent et se demandèrent : après Saddam, à qui le tour ? Ce fut, Milosevic, puis Taylor.
Aujourd’hui, c’est au tour du tyran arabe qui fait régner la terreur arabo-intégriste sur la Soudan. La Cour Pénale Internationale, preuves à l’appui, demande le lancement d’un mandat international contre lui. Une mesure à laquelle accèderont probablement les juges de la CPI pour rendre justice aux populations du Darfour, massacrées par milliers par les milices arabes armées par Omar El Béchir et ses sbires. Le dictateur se retrouve face à ses crimes, accusé de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité pour l’holocauste qu’il a perpétré contre les groupes ethniques Fur, Massalit et Zaghawa. Des ethnies autochtones colonisées par la minorité arabes venue d’Orient, sous couvert de diffusion du message divin. Des populations qui ont subi le même sort que les Kurdes en Irak et en Syrie. Leur seul tort est de ne pas être des arabes. Entre 200 000 et 300 000 tués, torturés, violés dans l’impunité totale par le régime arabo-intégriste de Khartoum. Un deuxième génocide à la rwandaise perpétré par un régime nazi, esclavagiste et théocratique.

Le Darfour signifie «maison des Four» (Dar four), habité par des ethnies non arabes, couvrant une surface d’environ 510 000 K2. Sur cette région de l’Ouest du Soudan vivent 6 millions d’habitants, non arabes. Depuis 2003, elle est le théâtre d’un conflit entre les autochtones et l’armée gouvernementale.
Face à la résistance légitime du Darfour, le potentat El Béchir arma les milices Janjaouides arabes, dirigées par Choukratalla et aidé par Moussa Hilal et Ali Kosheib, officiers de l’armée soudanaise qui sont l’objet d’un mandat d’arrêt international : des dizaines de villages du Darfour ont été bombardés, le bétail est massacré, les femmes et les enfants violés. La décision du procureur de la CPI devra être suivi d’actions concrètes de la part de la communauté internationale, particulièrement les nations démocratiques.
Le génocide doit cesser. Il faut mettre fin à l’un des régimes arabes les plus tyranniques de la planète. Un régime islamo-intégriste moyenâgeux, fruit d’un coup d’Etat fomenté en 1989 par le Mouvement des Frères Intégristes pour faire du Soudan le sanctuaire de tous les mouvements terroristes dont Al Qaida de Ben Laden. Le régime d’El Béchir est un régime nazi qui, en 1991, promulgua un nouveau code basé sur la charia et qui légalise l’esclavage des populations noires et fournit à l’Etat les instruments juridiques légitimant l’extermination des tribus animistes Nubas.
C’est le gouvernement arabe d’El Béchir, soutenu par les théocraties arabes esclavagistes et terroristes du Moyen Orient, qui a théorisé le concept d’infériorité des «africains noirs» par rapport aux arabes. Une théorie qui constitue l’essence de la mentalité et de la culture des arabes qui sont convaincus d’être le peuple élu, arien, comme Hitler pensait des germaniques.
Et déjà en 1987, le Congrès Arabe a décrété la suprématie arabe, attribuant au gang de la minorité arabe la mission de «créer la civilisation dans la région». Puis en 1995, les structures traditionnelles autochtones sont démantelées pour que les « leaders» ou représentants des ethnies soient remplacés par des officiels arabes, acquis au génocide qui se préparait.
Aujourd’hui, la situation reste explosive. Les ONG et les organisations humanitaires sont harcelées par les forces et les milices d’un régime prêt au suicide. Le régime, non seulement commet des massacres mais œuvre pour empêcher la survie des survivants. La réaction de la CPI devra mobiliser la société civile mondiale appelée à dénoncer le génocide et agir pour qu’El Béchir soit arrêté et présenté aux juges de la CPI.
Le journal Agraw Amazigh exprime sa satisfaction quant à la décision de la Cour Pénale Internationale et exprime sa solidarité avec les populations autochtones du Darfour. Les amazighes ne vivent pas encore un génocide, ils sont l’objet d’un ethnocide perpétré par les pouvoirs arabistes nord africains, qui ont les mêmes références idéologiques que la dictature du Soudan.
Voir aussi:
L’islam, une idéologie arabe impérialiste, colonialiste et totalitaire
Le FLAM contre l’islamisation de l’Afrique et l’esclavage
Traite orientale, les esclaves de l’Islam
Le génocide voilé, par Tidiane N’Diaye, enquête historique sur la traite musulmane
ONU – Le gouvernement du Soudan impliqué dans des violences sexuelles massives au Darfour
Mon nom est Simon Deng, chrétien, ancien esclave au Soudan, victime du djihad