La résistance palestinienne a le droit d’augmenter et de diversifier ses moyens et ses outils de résistance; il s’agit d’une résistance légitime qui défend un peuple sans défense qui subit une occupation oppressive appuyée par les forces internationales du mal. Personne n’a le droit de condamner la résistance et les méthodes qu’elle adopte parce qu’elle sait, mieux que quiconque, ce qui est bon pour elle et ses nobles objectifs.

La résistance palestinienne demande au peuple palestinien de rester uni sous la bannière de la résistance et elle (la résistance) a le droit de frapper d’une main de fer ceux qui cherchent à déchirer l’unité du peuple (palestinien) et (l’amener) à abandonner ses droits. Elle doit traquer les agents de l’occupation, où qu’ils soient, même hors de Palestine parce que les laisser en paix nuit à la cause palestinienne et place le peuple palestinien, son leadership et sa résistance dans un grave danger.

La résistance pourrait se retrouver forcée d’attaquer les intérêts de l’ennemi et ses leaders haut placés à l’extérieur du territoire occupé. Il incombe aux pays qui ont de l’honneur d’épauler le peuple palestinien occupé et de l’aider à éliminer les obstacles qui sont devant lui. Ce faisant, ils (agiront) en conformité avec le principe du droit des peuples à l’auto-détermination et en conformité avec les décisions internationales qui condamnent l’occupation et encouragent la résistance par tous les moyens.

C’est le droit de la résistance palestinienne (de demander que) les peuples et les gouvernements amis arabes et musulmans ouvrent des bureaux de liaison sur leurs territoires afin de recruter du personnel et d’obtenir de l’assistance matérielle et morale. Quiconque déclare appuyer le peuple palestinien tout en niant ce droit à la résistance est malhonnête.

La résistance pourrait déterminer à une étape donnée que les opérations menées par des martyrs (Note de PdeB : attentats-suicide) sont les plus efficaces et elle ne doit pas écarter le recours à aucune méthode qui puisse accabler l’ennemi de douleur et le dissuader. Les nations et les pays amis doivent appuyer les actions de la résistance et condamner l’occupation. La résistance pourrait se retrouver forcée à un moment donné d’attaquer les intérêts des alliés de l’occupant (israélien) et de ceux qui l’approvisionnent en argent, en armes et en couverture médiatique favorable. C’est la résistance qui va déterminer quand, comment et où cette approche sera mise en application.

C’est le droit de la résistance palestinienne d’amener la bataille contre l’occupation dans n’importe quelle région où se trouve l’occupant puisque le principe (que nous suivons) c’est que les pays du monde n’ont pas d’accords de réciprocité avec l’occupation et qu’ils ne lui accordent pas de légitimité, donc les ambassades de l’ennemi sont des cibles partout sur la planète. Le principe c’est que ces pays ne devraient pas permettre à l’occupant de maintenir des ambassades (chez eux) particulièrement quand la résistance (elle-même) n’y a pas d’ambassade. Ce déséquilibre doit être corrigé.

C’est le droit de la résistance d’obtenir des armes et de l’argent partout dans le monde arabe et à l’étranger. Si les décisions des Nations-Unies permettent au peuple palestinien occupé (de mener) la lutte armée, comment cette lutte peut-elle être armée si les pays du monde, et particulièrement les pays arabes, ne se conforment pas à ces décisions et refusent de permettre le transfert d’armes et d’argent à la résistance palestinienne?

Ce que nous qualifions de résistance, notre occupant ennemi et ses alliés l’appellent terrorisme. Est-ce que la résistance va continuer de rester les bras croisés alors qu’elle est faussement accusée de terrorisme? Les Nations-Unies n’ont pas encore fourni une définition internationale du terrorisme bien qu’elles aient présenté plusieurs décisions qui permettent différentes sortes de résistance, incluant la résistance armée. Quoiqu’il en soit, les alliés de l’occupant, avec les États-Unis en tête, ont inscrit les mouvements de résistance palestiniens, avec le Hamas en tête, sur une liste d’organisations terroristes, bien qu’ils n’aient eu recours à aucun des moyens légitimes de résistance mentionnés plus haut. Comme le dit la maxime : ‘Si je suis en train de me noyer, je ne crains pas d’être mouillé’.