Glané sur le site français Observatoire de l’islamisation
Ce titre n’est pas une technique de racolage d’un site islamophobe jouant sur la peur des musulmans. C’est une réalité, filmée par les caméras de France 3 Alsace le 25 août dernier lors d’un reportage couvrant la mise sur chantier de la Grande mosquée de Mulhouse. Outre sa salle de prière d’une capacité de 2000 fidèles, la mosquée aura sa “medina” qui regroupera une gallerie commerciale (dont une supérette), 10 salles de classes de charia, une bibliothèque, une salle informatique, une salle de sport, une salle polyvalente de 600m2, un salon de thé ainsi que des salles de réception. Budget total: 3,6 millions d’euros. La mosquée sera surmontée d’un minaret. Le tout sur 4,5 hectares.
Le drapeau, très facilement identifiable, flottant déjà sur les locaux provisoires, fait froid dans le dos lorsqu’on sait que le Hamas est classé dans la liste des organisations terroristes du Conseil de l’Union européenne, rendu coupable du massacre de milliers de civils israeliens ayant pour seul tort d’habiter sur leur terre, conquise de force en 638 par l’armée islamique.
Les députés du Hamas annoncent eux clairement la couleur « conquérir Rome », leurs prétentions sur Jerusalem n’étant qu’une étape dans leur plan de domination mondiale.
Dans mon livre, L’islamisation de la France (de Bouillon) je m’étais arrêté sur la nature totalitaire du mouvement palestinien:
« Dans un document interne transmis aux mosquées de Gaza apparu en 2005, le Hamas recommande la formation d’une force maitrisant les arts martiaux. Pour combattre le sionisme ? Non. Pour « suivre et contrôler à domicile les familles afin d’établir des rapports sur leur comportement » explique la note. Comment ne pas faire le rapprochement avec une jeune mariée tuée par 5 miliciens du Hamas en avril 2005, punie car elle se promenait main dans la main avec son époux !
Le Hamas veut imposer aux non-musulmans vivant sous son autorité le statut discriminatoire de la dhimma, avec paiement de la jiziya. Le chef du groupe Hamas au Conseil municipal de Bethléem confirma dans une interview accordée au quotidien américain Wall Street Journal : « Nous, militants du Hamas, nous avons effectivement l’intention de rétablir le paiement de cette taxe à un moment ou à un autre. Nous accueillons tout le monde en Palestine, mais à condition de se soumettre à nos lois ». Lors du ramadan 2006, une fois installés au pouvoir, les partisans du Hamas contraignirent les commercants (même chrétiens) à fermer boutique la journée, chose que le Fatah laicisé n’avait jamais fait auparavant. A sa fondation, le Hamas rédigea une constitution le 18 août 1988. Elle a l’avantage d’énoncer les réelles motivations du mouvement sans ambiguités. Dans l’article 13, la notion de paix est purement bannie : « Les initiatives et ce que l’on appelle les solutions pacifiques et les conférences internationales, sont contraires aux principes du Mouvement de résistance islamique [ …] Il n’y a pas de solution à la question palestinienne si ce n’est à travers le Djihad. »
L’appartenance au mouvement des Frères Musulmans est inscrit dans le deuxième article de leur constitution : « Le Mouvement Islamique de Résistance est une des branches des Frères Musulmans en Palestine. L’Organisation des Frères Musulmans est une organisation universelle qui constitue le mouvement Islamique le plus important des temps modernes »
Les chrétiens formaient au début du XXe siècle la moitié de la population arabe dans la région de Jérusalem et un quart de la population palestinienne arabe. Un siècle plus tard, les intimidations et pressions successives ont résigné à l’exil les autochtones, les chrétiens ne formant plus que 2% de la population palestinienne.
Cité in Joachim Véliocas, L’islamisation de la France, éditions de Bouillon, page 135
Voir aussi:
Bethléem hier et aujourd’hui, par Tom McLaughlin
Djihadistes salafistes à Gaza : “Comparé à nous, le Hamas c’est de l’islamisme léger”
Gaza : chrétiennes forcées de porter le voile ou la burqa
Nettoyage ethnique en terre d’islam– Aujourd’hui l’orient, demain l’Europe et l’Amérique