Christine Douglass-Williams a été nommée au conseil d’administration de la Fondation canadienne des relations raciales par le gouvernement fédéral en 2012. Par la suite, elle a commencé à collaborer avec le site JihadWatch dirigé par Robert Spencer. Basé aux États-Unis, JihadWatch est l’un des meilleurs sites dans le domaine autant par le grand nombre de nouvelles qu’il publie quotidiennement sur les incessantes manifestations de djihad (violent et non-violent) que par la pertinence de ses analyses. Le 20 août 2017, un article de l’agence Canadian Press reproduit par le National Post rapportait que le gouvernement fédéral envisage démettre madame Douglass-Williams en raison de sa collaboration avec le site anti-islamiste. Le responsable du site, Robert Spencer, a écrit à la ministre Mélanie Joly dont le ministère du Patrimoine est responsable de la fondation.
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TRADUCTION FRANÇAISE DE POINT DE BASCULE
Auteur : Robert Spencer
Référence : JihadWatch, 14 septembre 2017
Titre original : Robert Spencer’s letter to Melanie Joly, Heritage Minister in the Trudeau government / Archive.Today
Madame la ministre,
J’écris pour appuyer Christine Douglass-Williams, un membre de la Fondation canadienne des relations raciales qui, tel que je le comprends, fait l’objet d’une enquête parce qu’elle écrit pour le site que je dirige, JihadWatch.
L’agence Canadian Press a présenté comme contestable un article en particulier écrit par madame Douglass-Williams qui a été publié par JihadWatch (et d’autres) dans lequel elle fait allusion au recours à la tromperie par les suprématistes islamiques. Cependant, ni l’agence Canadian Press, ni personne d’autre n’a fourni la moindre preuve pour démontrer que ce que madame Douglass-Williams a écrit est faux ou haineux.
Dans l’article, elle fait allusion aux musulmans qui se présentent comme des modérés alors qu’en réalité, ils ne le sont pas. Est-ce que de telles personnes existent? Considérez l’imam Fawaz Damra qui, selon des articles publiés par les médias ces dernières années, était présenté dans la région de Cleveland comme «un porte-parole de l’islam le plus officiel [‘mainstream’] et modéré». «On le voyait souvent à des événements publics en compagnie de politiciens et de leaders d’autres communautés religieuses, incluant plusieurs services religieux après les attaques terroristes du 11 septembre.» Pourtant, en même temps, il «dénigrait les juifs en arabe comme ‘des cochons et des singes’ et il recueillait des fonds pour tuer les juifs qui étaient versés à l’organisation palestinienne Jihad islamique.»
NOTE DE POINT DE BASCULE : Fawaz Damra a été condamné pour avoir menti au sujet de ses liens avec des organisations terroristes afin d’obtenir la citoyenneté américaine et déporté des États-Unis en 2007.
Voici seulement un exemple parmi plusieurs qui confirme la véracité des observations de madame Douglass-Williams. Pourtant, malgré la nature raisonnable de son affirmation, l’agence Canadian Press rapporte «qu’il y a des craintes à l’effet que les opinions de madame Douglass-Williams nuisent à son travail avec la fondation et sont incompatibles avec son mandat tel que défini par la loi d’aider à éliminer le racisme et la discrimination raciale au Canada.»
En réalité, il n’y a aucun enjeu de nature raciale dans cette controverse. La terreur djihadiste et la tromperie manifestée par des leaders qui justifient la terreur ne sont pas des enjeux de nature raciale. Les djihadistes islamiques appartiennent à toutes les races. En prenant position contre la terreur djihadiste et l’oppression justifiée par la charia, madame Douglass-Williams ne met aucunement en péril le travail de la Fondation canadienne des relations raciales mais elle le met en valeur en prenant position contre une idéologie ouvertement suprématiste et violente qui menace la survie des principes pluralistes canadiens.
Par ailleurs, je suis profondément préoccupé que madame Douglass-Williams soit victime d’une campagne de salissage en raison de son association avec moi et JihadWatch. J’écris au sujet de la terreur djihadiste et de la négation des droits humains par la charia depuis plusieurs années et j’ai constaté, au fil des ans, qu’une des tactiques utilisées par les alliés de la terreur djihadiste et des groupes suprématistes pro-charia au Canada, aux États-Unis et en Europe occidentale consiste à salir la réputation de ceux qui les critiquent entre les présentant comme des «semeurs de haine», des «racistes» et des «bigots». Mais une fausse accusation ne devient pas vraie du seul fait qu’on la répète. Je vous invite à lire n’importe lequel de mes 17 livres publiés (que je vous ferai parvenir sans frais et avec plaisir), mes milliers d’articles et plus de 45 000 documents sur JihadWatch et je suis confiant que vous n’y trouverez pas la moindre trace de «haine», de «racisme» ou de «bigoterie». Tout mon travail vise à défendre la liberté de parole, la liberté de conscience et l’égalité de tous devant la loi. Je vous invite, en particulier, à lire tous les articles de madame Douglass-Williams publiés sur JihadWatch et vous constaterez qu’il n’y a aucune raison pour quiconque se préoccupe du racisme et de la préservation des sociétés pluralistes d’avoir du souci.
Si je puis répondre à quelque question que ce soit ou vous rendre service sur cette question particulière ou sur d’autres, n’hésitez pas à me contacter.
Mes salutations les plus sincères,
Robert Spencer
Directeur, JihadWatch
Lecture complémentaire
Point de Bascule : FICHE Résistance