Il convient maintenant de parler de l’Affaire [Hérouxville]. Le geste de protestation des citoyens de cette municipalité contre l’intégrisme potentiel de certains immigrants a suscité beaucoup d’émoi au Québec.
Nous vous invitons à lire les normes de vie proposées par les citoyens d’Hérouxville dans le document ci-joint: http://municipalite.herouxville.qc.ca/normes.pdf
Faites vous-même votre opinion.
Une délégation de femmes musulmanes s’est rendue sur place pour faire pression auprès du maire pour abroger le code de vie. Parmi les hommes qui accompagnaient ces femmes, il y avait Haydar Moussa, l’auteur d’un poème diffamant la femme québécoise. Vous pouvez lire le poème dans son intégralité ainsi que notre réponse, voir «Un poème!».
Plusieurs intellectuels québécois ont vilipendé les gens d’Hérouxville. Dans leur discours, il y avait un certain mépris pour ces fermiers qui ne savent pas de quoi ils parlent. L’affaire a fait des vagues jusqu’en France, où le journal Libération n’a pas hésité à taxer de xénophobes les gens d’Hérouxville.
Notons que les régions du Québec ne sont pas nécessairement aussi xénophobes que l’on veut bien le croire. À titre d’exemple, la municipalité bien rurale d’Amos en Abitibi a élu comme maire Ulrick Chérubin, un homme d’origine haïtienne, pour deux mandats consécutifs.
Il reste certaines voix discordantes chez les intellectuels: Michel Venne, fondateur de l’Institut du Nouveau Monde, soutient la démarche des gens d’Hérouxville comme étant saine et démocratique.
Les gens d’Hérouxville ont suscité une très grande sympathie populaire comme l’ont démontré les lignes ouvertes, les forums, les blogues et l’élection massive de députés adéquistes…
La plus grande retombée politique d’Hérouxville est sans contredit la création par le gouvernement provincial de Jean Charest de la Commission Bouchard-Taylor sur les accommodements raisonnables.