Original English version on the New York Observer / WebArchive – Archive.Today
http://video.foxnews.com/v/3976604807001/preventing-future-terror-attacks/?#sp=show-clips
Après l’attaque contre Charlie Hebdo, l’ancien maire de New York, Rudolph Giuliani, a accordé plusieurs interviews pour demander que la police reprenne la surveillance des mosquées de la métropole américaine.Titre original anglais : Giuliani to de Blasio: Put Cops Back in Mosques After Charlie Hebdo Massacre
Auteur : Will Bredderman
Référence : New York Observer, 9 janvier 2015
Adresse originale : http://observer.com/2015/01/giuliani-to-de-blasio-put-cops-back-in-mosques-after-charlie-hebdo-massacre/#ixzz3OcbVqmwG
Traduction française de Point de Bascule
L’ancien maire de New York Giuliani demande à l’actuel maire de Blasio de reprendre la surveillance des mosquées après le massacre de Charlie Hebdo
Interviewé par Fox News, l’ancien maire de New York, Rudolph Giuliani, a critiqué son successeur pour avoir mis fin à la politique appliquée durant une vingtaine d’années de recourir à des informateurs de police dans les mosquées. Il a enjoint le maire de Blasio de demander à la police de reprendre la surveillance de ce qui se passe dans les institutions islamiques. Alors qu’il était maire dans les années ’90, Giuliani avait introduit la pratique parce que ceux qui conspirèrent pour attaquer le World Trade Center en 1993 se rencontraient dans des mosquées. Des enquêtes subséquentes menèrent à l’arrestation du cheik militant Omar Abdel-Rahman qui espérait lancer des attaques dans le transport en commun de la métropole américaine.
Rudolph Giuliani le rappela récemment à Greta Van Susteren de Fox News :
Une des premières choses faites par l’actuel maire de New York a été de retirer la police des mosquées. Vous savez qui les y avait envoyés? C’est moi. Vous savez qui avait augmenté la présence policière dans les mosquées? Ce sont Kelly [l’ancien commissaire du NYPD] et Bloomberg [maire après Giuliani et avant de Blasio]. Et pourquoi j’ai fait ça? Parce que la première attaque contre le World Trade Center en 1993 avait été organisée dans une mosquée. C’est dans une mosquée que le cheik aveugle [Omar Abdel-Rahman] qui a été condamné à cent ans de prison, planifiait des explosions dans le métro de New York.
Giuliani a fait valoir que la menace terroriste est plus grande aujourd’hui qu’elle ne l’a jamais été, comme en atteste le massacre perpétré en France.
«Je pense que ça devient de plus en plus difficile pour nous», a-t-il déclaré. «Je pense qu’on doit s’attendre à ce que ça arrive aux États-Unis. Je déteste d’avoir à dire ça.»
Ceux qui critiquent cette politique de surveillance font valoir depuis longtemps qu’elle viole les droits civils des musulmans et ils soutiennent qu’elle n’a pas mené à la découverte de preuves concluantes de complots terroristes. Mais M. Giuliani réplique que les innocents n’ont rien à craindre et il indique que, dans le passé, c’est l’Église catholique elle-même qui a demandé la présence de la police.
«Quel rabbin, quel prêtre s’en ferait si la police était présente à l’une de leurs célébrations? Qu’est-ce qu’ils disent qui devrait nous préoccuper?» a-t-il demandé.
Giuliani a également critiqué le président Obama pour ne pas avoir directement évoqué les croyances religieuses des assassins de Paris.
«C’est mauvais que le président n’évoque pas ouvertement le ‘terrorisme islamique’. Ça envoie le mauvais message», a-t-il dit. «C’est comme si Roosevelt avait refusé d’utiliser le terme ‘nazi’ durant la Deuxième guerre mondiale ou que Reagan n’avait pas employé le mot ‘communisme’ durant la Guerre froide.»
De Blasio n’a pas répondu à nos demandes d’interview. Peter King, le représentant de Long Island au Congrès, a également demandé une surveillance des institutions islamiques.
Référence supplémentaire
– Michael Peirce (Débats du Parlement canadien – 27 octobre 2014) : « Lorsque nous [au SCRS] faisons enquête, nous faisons enquête sur des individus et leurs activités… . Par exemple, nous [au SCRS] ne faisons pas d’enquête sur des mosquées. » (Michael Pierce est le directeur adjoint au renseignement du SCRS.)