La Grande-Bretagne (et l’Occident) a vécu un autre réveil brutal : deux attentats ratés dans un quartier très fréquenté de Londres, et une attaque terroriste à l’aéroport de Glasgow. Cette fois, le « calibre » des candidats a encore monté d’un cran. Ce ne sont pas des ingénieurs saoudiens comme ceux du 11 septembre 2001, ni de jeunes étudiants d’une banlieue cossue de Toronto, comme en juin 2006, ni ces musulmans nés britanniques, comme en juillet 2005 à Londres. Cette fois-ci, il s’agit carrément de médecins, de gens qui ont prêté le serment de sauver des vies, même en temps de guerre. C’est le summum! Des médecins sont prêts à tuer de simples citoyens britanniques sans aucune intention belliqueuse. Des médecins orchestre au nom d’Allah des attaques terroristes. N’est-il pas temps de se poser de sérieuses questions? Il faut oser remettre en question le modèle d’intégration des immigrants.
Sont en cause les problèmes d’intégration des musulmans à leurs sociétés d’accueils ainsi qu’une censure institutionnalisée réfutant tout lien idéologique entre terrorisme et un islamisme fondé sur le djihad.
Fini le temps où l’éducation permettait de faire la part des choses, de s’éloigner de la barbarie. Fini le temps où des études supérieures facilitaient une intégration sociale rapide et prometteuse des nouveaux arrivants. Fini le temps où l’éducation s’arrimait à raison, humanisme et progressisme. Fini le temps où l’immigrant très éduqué enrichissait la société d’accueil par sa volonté d’innovation. Mais surtout, fini le temps où l’ont tirait des leçons des dérives totalitaires issues de la deuxième guerre mondiale. Nazisme, Fascisme, Franquisme, Stalinisme ont sombré dans l’oubli. L’éducation laisse la porte ouverte à l’islamisme.
On les entend, nos pseudo spécialistes québécois et canadiens, nous répéter d’une voix pénétrante: « Non, non, l’Islam n’a rien à voir dans tout cela ». D’autres sortent la bonne vieille rengaine qui veut que le Djihad ne soit pas en cause. Tout pour maintenir une explication désuète du terrorisme fondée sur la misère, les injustices, et la pauvreté subie par le terroriste. Cette définition, qu’on se le dise une fois pour toute, ne s’applique pas à la dizaine de docteurs djihadistes des attentats ratés du mois dernier. Elle ne s’applique plus à personne depuis les attaques du 11 septembre 2001. Le terrorisme mondial actuel s’explique principalement, voire uniquement, par la dérive idéologique qu’est l’islamisme. Il n’est pas motivé par des revendications ethnique, raciale ou sociale. Un seul lien unit les sympathisants des docteurs terroristes: Le Djihad. C’est ce devoir fondamental enseigné à l’ensemble des musulmans pratiquants qui nourrit aujourd’hui le terrorisme et ce à l’intérieur même des sociétés d’accueils. [a]
Comme Diana West l’indique si bien dans son éditoriale du Washington Post [[ www.washingtontimes.com/article/20070706/EDITORIAL04/107060011/101
]],lorsqu’un djiadiste pilote sa voiture en flamme dans l’aéroport de Glasgow en criant « Allah Allah », il est absurde de faire croire que les motivations fondamentales sont autres que religieuses. Il est carrément ridicule d’affirmer que l’Islam n’est pas en cause. Ces fous de Dieu, victimes ou non d’un lavage de cerveau en règle, sont l’instrument d’une guerre bien orchestrée contre l’Occident.
On ne cesse d’attribuer les faits et gestes des terroristes musulmans qu’à un groupuscule insignifiant qui aurait pris en otage le véritable message islamique. Le mot minorité est invoqué pour éviter de faire le lien entre islam et terrorisme. Pourtant, c’est carrément l’islam qui a formé la pensée de ces individus. Ces terroristes lisent le Coran, se revendiquent du Coran. C’est le seul point en commun de tous les djihadistes indépendamment de leur classe sociale ou appartenance ethnique. Il faut exposer et dénoncer le cœur du discours islamique qui forme des terroristes.
[b]
Les sondages démontrent que l’Islamisme prospère et fait des petits partout dans le monde [c]. Ces sondages révèlent que de 25 à 50 pourcent des musulmans occidentaux supportent la charia, la ségrégation et le principe du djihad. Bref, les appuis à des valeurs contraires à celles du Québec et du Canada ne constituent pas un phénomène marginal dans la communauté musulmane. Cette tendance alarmante devrait réveiller sur le champ nos leaders politiques mais les signes de cet éveil se font encore attendre.
L’Amérique du nord se ventait d’avoir une communauté musulmane moins susceptible au recrutement des djihadistes de par le fait qu’elle était plus instruite, plus intégrée, avec des revenus supérieures à la moyenne nationale. Ce portrait angélique de l’intégration à l’américaine et tout ce qui détermine ici le succès d’une intégration est complètement remis en cause par cette dizaine de docteurs britanniques. Ils avaient tout pour associer le succès à l’intégration : ils avaient atteint un niveau d’éducation supérieure, ils avaient un statut sociale enviable, certains étaient mariés, avaient fondé des familles, ils étaient employés, donc bien intégrés au système de santé britannique. Bref une feuille de route impeccable, des modèles d’intégration et résultat…
Les gens s’étonnent toujours et tentent de comprendre le pourquoi du terrorisme islamique. Il y a des réponses, que l’on s’interdit de dire et des pistes qu’on refuse d’explorer. Le vocabulaire qui permettrait de comprendre la source du terrorisme islamique est littéralement censuré. Des institutions officielles gouvernementales et internationales font tout pour éviter les liens entre musulmans et terrorisme. Des lexiques qui censurent officiellement certains mots sont imposés à des leaders d’organes politiques internationaux.
Ces mots nous permettraient de cibler la cause, ou du moins, de faire les liens nécessaires pour comprendre la construction idéologique derrière le terrorisme islamique. Les leaders de l’Union Européenne, par exemple,
[[www.associatedcontent.com/article/196953/politically_correct_european_union.htm
]] doivent suivre un lexique épuré de tous les mots associés au terrorisme islamique parce qu’ils s’attaquent aux « sensibilités » religieuses de certains groupes (pour ne pas les nommer).
Il est tout à fait légitime que les citoyens saisissent le rôle que joue l’islam dans l’échec du modèle d’intégration. Comme jadis il n’était pas nécessaire d’être communiste ou fasciste pour saisir les impacts des politiques totalitaires sur une population soumise et captive, il n’est pas plus nécessaire d’être musulman pour comprendre les ravages de l’islamisme sur les communautés musulmanes, elles aussi captives et soumises à l’idéologie. Les terroristes musulmans ont tous un point en commun : La doctrine du djihad et l’islam. Cet enseignement s’est concrétisé à l’intérieur même des frontières britanniques [[
Londres – Prêcher la haine dans les mosquées, Point de BASCULE
]]
- [Incitation à la guerre sur les ondes de la télévision canadienne, Point de BASCULE->breve46]
- [www.ledevoir.com/2006/06/08/111125.html->http://www.ledevoir.com/2006/06/08/111125.html]
- voir la rubrique [Sondage->49] de notre site