Source: Syria’s Solidarity With Islamists Ends at Home par Kareem Fahim, The New York Times
By KAREEM FAHIM
Publié le 3 septembre, 2010
Résumé des points saillants de l’article par Point de Bascule :
Après des années de tolérance vis-à-vis les mouvements conservateurs religieux, la Syrie donne un coup de barre et prend des mesures sérieuses pour réaffirmer son passé et sa tradition de laïcité maintenant menacée par les radicaux religieux.
* Le passé récent de la Syrie est une histoire de batailles contre la mouvance islamiste des Frères Musulmans nous rappelant entre autres les confrontations violentes de 1982.
* Ce pays qui dans un passé récent a soutenu à l’extérieur de ses frontières des groupes tels le Hamas et le Hezbollah, et a permis à l’intérieur à des religieux d’accéder à des postes publics, vient de changer de direction afin de revaloriser sa longue tradition de laïcité quelque peu érodée par la montée du conservatisme religieux.
* La Syrie a récemment pris certaines décisions vigoureuses dans le but évident de limiter l’influence des musulmans conservateurs dans les mosquées, les Universités et les organisations de charité.
* Le Gouvernement a demandé les enregistrements des sermons du vendredi dans les mosquées et a commencé à contrôler les écoles religieuses.
* Cet été plus de 1000 enseignantes portant le niqab (face voilée) ont été reléguées à des fonctions administratives.
* Cet été également, le Gouvernement a interdit aux étudiantes voilées de s’inscrire aux cours universitaires.
* Ce contrôle et cette pression sur les islamistes conservateurs a commencé en 2008 après l’attentat à la bombe meurtrier dans la capitale Damas tuant 17 personnes. Cette tuerie avait été attribuée à un groupe radical Fatah al-Islam
* Le président Bashar al-Assad a décidé de ces mesures pour réaffirmer la longue tradition de laïcité de la Syrie face à la montée des groupes radicaux.
* Lors d’une entrevue en mai 2010 avec Charlie Rose, le renommé journaliste et intervieur de la chaîne américaine PBS, le président al-Assad a ainsi répondu à la question de dire quel était son plus grand défi. «C’est comment faire pour conserver notre société aussi sécuralisée qu’elle l’est aujourd’hui» a-t-il répondu. «Le défi c’est l’extrémisme dans cette région».
Lire l’article sur New York Times en cliquant [ ICI ]