La Syrie interdit maintenant la bourka et le niqab dans les universités alors que la réaction contre le voile islamique prend de l’ampleur.
Mail Online UK
By David Gardner
Dernière mise à jour à 10:54 AM le 20 juillet 2010
Traduction française de PdeB. OV click [ HERE ]
La Syrie a interdit dans les universités du pays le voile islamique couvrant le visage.
Cette décision surprise s’inscrit dans des mouvements similaires en Europe – y compris les appels controversés en Grande-Bretagne à l’interdiction de la bourka – et qui ont suscité des accusations de discrimination contre les musulmans.
La décision a été prise par le gouvernement laïc de Damas devant la crainte de la montée de l’extrémisme islamique parmi les jeunes étudiants musulmans.
La Syrie n’est pas un pays musulman. Un responsable du Ministère dit que l’interdiction concerne les universités publiques et privées et vise à protéger l’identité laïque du pays.
L’interdiction de dimanche concerne les femmes qui portent le niqab, les voiles couvrant la tête et la bouche tout en laissant les yeux exposés, et la bourka de la tête aux pieds, qui couvre également les yeux avec une grille de toile.
Elle ne comprend pas le hidjab, ou voile, que plusieurs femmes syriennes portent.
On rapporte que près de 1,200 enseignantes portant la bourka et le niqab ont été transférées des écoles et des universités syriennes et réaffectées à des bureaux du gouvernement où elles ne seront plus en contact avec les étudiants.
Alors que le projet d’interdire le port de la bourka en Grande-Bretagne a suscité un vif débat, la plupart des Syriens auraient accueilli favorablement cette interdiction.
Beaucoup se sont même dit en faveur d’une interdiction plus large de la bourka et du niqab dans tous les lieux publics.
«Le hidjab et le niqab ont été les symboles de l’oppression et de l’extrémisme religieux au cours des dernières centaines d’années. Ils ont été un outil utilisé par les hommes fondamentalistes pour dominer les femmes,» dit Ahmed, un ingénieur de 32 ans.
Un passant dans une banlieue aisée de Damas a déclaré que la bourka était pour lui comme «un fantôme noir animé».
Source: Mail Online UK
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