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“La Journée de la jupe”: Isabelle Adjani “raciste et islamophobe”

By Point de Bascule | on March 2, 2009 |

La journée de la jupe de Jean-Paul Lilienfeld avec Isabelle Adjani. Sur ARTE le vendredi 20 mars à 20h45. Probablement en salle au Québec sous peu.

Après des années d’absence, Isabelle Adjani revient au cinéma en professeur dans un lycée de banlieue pour “La Journée de la jupe”. Elle incarne un professeur en pleine crise de nerfs face à des élèves pour la plupart d’origine afro-maghrébine qui la traitent avec mépris et utilisent le Coran comme justification de leur attitude.


OFFICIEL – Bande annonce off. du film La journée de la Jupe
par MascaretFilms

Glané sur: fdesouche

On est loin de l’angélisme béat multi-culturel des bisounours Laurent

Cantet et François Bégaudeau qui nous expliquaient dans leur film “Entre

les murs” qu’abandonner toute notion d’autorité et de transmission du

savoir était la solution magique à des problèmes qui n’existaient que dans

l’imagination de quelques méprisables racistes votant Jean-Marie Le Pen.

Isabelle Adjani a choisi, elle, de nous balancer la réalité dans la

gueule, ce qui va ouvrir les yeux à certains, n’en déplaise aux bisounours.

Le film de Jean-Paul Lilienfeld a été présenté durant la Berlinale (du 5

au 15 février), en l’absence d’Isabelle Adjani qui s’était cassé un bras en

chutant juste avant de prendre l’avion. Mais ce n’est pas l’accident

d’Isabelle Adjani et son absence qui expliquent la discrétion des

journalistes au sujet de ce film. La raison c’est surtout qu’aucun ténor de

l’anti-racisme ne puisse taxer l’actrice française d’être elle même

“raciste et islamophobe” pour avoir accepté un rôle qui “renforce les

stéréotypes et stigmatise les français issus de l’immigration” (copyright

HALDE). (ndlr: HALDE est l’équivalent de nos kommissaires des «droits humains»)

“Raciste et islamophobe” c’est par contre ce dont est qualifié son
personnage dans le film.

Traitée en outre de “grosse vache” par les collégiens, Sonia le professeur
saura trouver un moyen radical de répondre aux insultes : découvrant un

revolver dans les affaires d’un élève, elle prend sa classe en otage et

fait son cours arme au poing. Tant qu’a y être, elle exige pour les libérer

que “dans les deux heures le gouvernement instaure un jour de la jupe dans

les collèges. Ce sera un jour où l’état affirme qu’on peut mettre une jupe

sans être une pute ! On n’arrête pas de vous répêter que ca va pêter et

vous ne faites rien !”

“J’étais stupéfaite par l’audace politiquement incorrecte du sujet et la

manière dont il était traité”, dit Isabelle Adjani à propos du film écrit

et réalisé par Jean-Paul Lilienfeld, où jouent aussi Denis Podalydès et

Jacky Berroyer. Doté d’un budget modeste, le film a été à l’origine tourné

pour la télévision. Il passera sur Arte le vendredi 20 mars avant de sortir
sur grand écran le 25 mars.

Un film qui présente une “raciste islamophobe” en butte à des jeunes qui
“utilisent le Coran”, on se demande bien où le scénariste est allé chercher

tout ça… Toujours est-il que le tabou est levé, on attend avec

délectation les couinements de SS-racisme [sos-racisme.org], de la
Gestap-halde [halde.fr], des MRAPistes [mrap.fr] et autres idiots utiles du
racisme-anti.

Site officiel

Voir aussi:

http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=142311.html
http://www.allocine.fr/communaute/forum/forum.html?cforumliste=3&cfilm=142311

***

Ci dessous, reproduction de l’article publié dans “TV grandes chaines”
n°129 pages 20 et 21.

Isabelle Adjani “J’habite les beaux quartiers, mais…

La comédienne revient à l’affiche dans La Journée de la jupe, où elle joue

un rôle à sa démesure: celui d’une prof à bout de nerfs qui prend sa classe

en otage.

Qu’est-ce qui vous a convaincue d’incarner Sonia Bergerac ?

J’ai aimé que le film commence au moment où l’histoire atteint son

paroxysme. Il n’y a pas de présentation de la classe ni de la professeure,

on est au coeur de la crise, quand tout bascule. C’était un pari risqué, un

challenge. Je savais que ce serait un moment de violence d’une heure et

demie.

La tension devait être palpable sur le plateau de tournage…

Oui, mais ce n’était pas de la mauvaise tension. Les élèves avaient répété

deux mois auparavant car, financièrement, nous n’avions pas les moyens de

perdre du temps sur le tournage. Je suis partie du principe que leurs

parents me connaissaient peut-être, mais pas eux. Ils devaient me voir

uniquement comme leur professeure. Je les ai rencontrés le premier jour,

ils m’ont appelé « madame », et ce jusqu’à la fin. Au début, ils me

toisaient, du genre « On va voir ce qu’on va faire de toi ». Ils ont vu que

je faisais mon travail honnêtement, sans chercher à faire copain-copain.

J’ai ainsi gagné leur respect.

Cette prof, vous la comprenez ?

Oui. J’ai rencontré des personnes qui m’ont confié avoir connu pareils

moments d’agression. Ils auraient pu basculer comme Sonia. La mère de mon

compagnon était enseignante et a vécu une situation identique, mais avec un

couteau. Nier l’éventualité d’un tel scénario serait très regrettable. Je

comprends donc Sonia. D’autant plus qu’elle essaie de convaincre ses élèves

de l’importance de l’éducation. C’est sous la menace qu’elle peut enfin

faire son cours.

Ce film a-t-il révélé des réalités que vous ne soupçonniez pas ?

Même si je vis dans les beaux quartiers et que mon fils est dans une école

privée, je n’ignore pas ce qui se passe. Je suis proche de la réalisatrice

Yamina Benguigui, qui m’emmène sur le terrain. Je sais que les filles

mettent des pantalons pour être tranquilles à l’école car leur féminité est

perçue comme provocante. En revanche, j’ai été sidérée par la façon dont le

personnage de Mouss récupère le Coran pour instrumentaliser les autres

alors qu’il n’est pas croyant.

Vous êtes une citoyenne engagée. L’audace politiquement incorrecte du
sujet a dû vous plaire…

Je voulais prendre le pari qu’il donnerait à réfléchir sur la politique de
la ville et sur les problèmes de cette troisième génération en quête

d’identité. Les moyens dont elle dispose mènent à la désintégration plutôt

qu’à l’intégration. On a laissé ces jeunes s’enfoncer dans l’errance. Il y

aurait tellement de choses à faire… Mais je ne suis pas secrétaire d’État

!

Vous qui avez vécu en banlieue, à Gennevilliers, êtes-vous choquée par la
manière dont les choses ont évolué ?

On a mis des gens à part dans l’arrière-cour des grandes villes, on les a
stigmatisés. Ce qui arrive aujourd’hui était donc inévitable. Marseille a

mis en place une politique de la ville assez extraordinaire, avec un

programme de mixité sociale dans les immeubles : un logement social face à

un appartement occupé par un médecin. Ce type de rassemblement peut faire

bouger les choses.

Vous vous faites rare sur le grand comme sur le petit écran. Est-ce par
choix ?

Je ne me soucie pas du tout d’enchaîner film sur film, même si je sais que
ce n’est pas politiquement correct dans cette profession. J’ai toujours

privilégié ma vie privée. Sincèrement, je ne sais pas comment font les

autres mais moi, peut-être parce que j’ai toujours été un peu chef de

famille depuis l’adolescence, j’ai besoin d’être présente pour les miens.

De même, si j’ai une belle histoire d’amour à vivre, j’y vais. Et puis je
retourne travailler pour gagner ma vie.

YANN EBONGÉ, ALIAS MOUSS
Le méchant malgré lui.

Nous avons tous été recrutés lors d’un casting sauvage, puis coachés

pendant un mois afin de travailler la concentration et la sincérité. Être

le méchant de l’histoire m’a quelque peu dérangé au début, j’avais du mal à

me mettre dans un tel état de violence et je n’osais pas frapper assez fort

Isabelle Adjani ou sa doublure. Ce film reflète vraiment notre realité,

j’ai déjà vu un flingue dans l’enceinte de l’école… Moi, je ne suis pas
un caïd, je poursuis mes études et je veux réussir.

SARAH DOUAU, ALIAS FARIDA
Bluffée par la prof Adjani.

Je ne savais pas qui était Isabelle Adjani. Un jour, j’ai eu un problème

avec mon texte pendant la scène du viol sur la vidéo. J’ai craqué, j’en ai

pleuré. Elle est venue me voir, elle m’a parlé pendant une demi-heure, et

j’ai réussi en une seule prise. Elle était tellement sincère en récitant

son texte sur l’école et notre avenir qu’on ne pensait plus aux caméras. Il

n’y avait plus de tournage, c’était juste la prof et les élèves. Même en
cours, je n’écoute pas comme ça!

Voir aussi:

Les émeutes de Montréal-Nord : quelques observations, par Carl Bergeron

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