Original English version on ChristianPost.com via PamelaGeller.com
Auteur : Samuel Smith
Date : 16 avril 2015
Traduction française de Point de Bascule
Une cloche d’église est accrochée à un arbre à côté d’une église catholique et d’une école dans le village d’Odek au nord de Kampala, la capitale de l’Ouganda.
Titre original anglais : Daughter of Ugandan Pastor Gang-Raped by 5 Muslim Men After Father Refused to Close Down Church
La fille de 17 ans d’un pasteur chrétien ougandais a apparemment été violée par cinq hommes musulmans après que son père ait ignoré les menaces des hommes qui voulaient le forcer à fermer son église dans le quartier à majorité musulmane de Boudaka [Budaka].
Morning Star News rapporte qu’un pasteur non identifié, qui prêche à l’église New Hope de Kadurena, a reçu plusieurs messages menaçants et plusieurs textos lui disant de fermer son église parce qu’il contribuait à convertir des musulmans de la région au christianisme.
«Un des messages sur mon téléphone disait : ‘Soyez avisé que nous ne voulons pas de votre église dans cette région. Si vous persistez à organiser des activités religieuses par ici, vous allez le regretter’», a rapporté le pasteur au Morning Star News.
Sa fille dont le nom demeure inconnu marchait vers l’église autour de 19h30 le 28 mars lorsque cinq hommes l’abordèrent, puis l’entraînèrent de force dans les buissons et la violèrent, a rapporté un porte-parole de l’église à l’agence de nouvelles.
«Les cinq hommes musulmans la saisirent et la violèrent là-bas». Selon le porte-parole de l’église, la fille a ainsi décrit ce qui lui arriva : «J’ai essayé de crier mais ils ont menacé de me tuer. Un des gars m’a dit ‘Ton père devrait arrêter d’organiser ses rencontres de prières pour tenter de convaincre les musulmans de devenir chrétiens et fermer son église. On l’a averti plusieurs fois’.»
Les agresseurs ont fui la scène juste avant que les autres membres de cette église n’arrivent pour une rencontre de prière qui devait durer toute la nuit. La fille a été conduite à un hôpital de la région.
Le pasteur a expliqué que sa fille avait été traumatisée par l’attaque.
«Ma fille a maintenant des problèmes à s’exprimer», rapporte le pasteur. Elle dit quelques mots puis sombre dans le silence. Elle a besoin de consulter pour son traumatisme.»
Bien que la population de l’Ouganda soit chrétienne à 85% et musulmane à 11,5%, le secteur de de Boudaka est musulman est 65% et il est bien connu pour les attaques organisées contre les chrétiens.
La région est particulièrement hostile aux musulmans qui se convertissent au christianisme.
Les écoles musulmanes de la région ont pris l’habitude de ne pas fournir aux étudiants qui se sont convertis au christianisme les documents officiels qui sont requis pour l’inscription aux autres écoles.
En avril 2014, des extrémistes musulmans ont également tenté d’empoisonner un ancien cheik musulman qui s’était converti au christianisme en 2003, a également rapporté le Morning Star News. Les extrémistes tentèrent d’empoisonner Hassan Muwanguzi avec du pesticide. N’ayant pas réussi à le tuer, ils s’en sont pris à sa fille de douze ans et l’ont étranglé en juin.
Muwanguzi a déclaré que les agresseurs étaient venus alors que lui et sa fille étaient à la maison et que son épouse et leurs autres enfants étaient sortis. Il se souvient d’avoir entendu sa fille crier et demander de l’aide mais quand il était arrivé, les extrémistes l’avaient capturé.
«Ils m’ont assommé avec un objet contondant et je suis tombé», a-t-il dit. «Quand je suis revenu à moi, des voisins étaient là. Ils gémissaient et ils m’ont dit que ma fille était dans une condition critique.»
Après que les voisins aient amené sa fille à l’hôpital, elle a été déclarée morte.
«Je regrette d’avoir survécu à l’empoisonnement», a déclaré Muwanguzi. «Dieu aurait pu me permettre de mourir. Ma fille est morte. Je pleure sa mort et mon corps me fait souffrir de partout.»
Références supplémentaires
Fiche : Persécution des non-musulmans / Persecution of non-Muslims
Philippe Ridet (Le Monde – 17 avril 2015) : Des musulmans accusés d’avoir jeté des migrants chrétiens à la mer au large des côtes de l’Italie