Iran Manif – L’amiral James Stavridis, chef du commandement sud de l’armée américaine vient de déplorer l’existence d’un lien « désastreux » entre des trafiquants de drogue et des islamistes en Amérique latine. Et de dénoncer «Mahmoud Ahmadinejad, président de l’Iran, un Etat qui sponsorise le terrorisme. C’est un homme très dangereux, et il se trouve dans cette partie du monde », poursuit l’amiral, relevant que l’Iran avait déjà ouvert 10 ambassades en Amérique latine.
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Sous le couvert d’activités économiques, le régime des mollahs développe ses activités terroristes en Amérique latine. L’Organisation de la culture et de la communication islamique, organe spécialisé dans l’exportation de l’intégrisme à l’étranger, a envoyé en octobre 2007 son numéro deux, le mollah Hamid Mohammadi outre atlantique, pour renforcer l’influence de la théocratie en Amérique latine.
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Des fuites récentes sur un rapport confidentiel du Conseil suprême de sécurité nationale du régime (le CSSN) montre que le Corps de gardiens de la révolution (le CGR) a mis au point un nouveau plan pour s’établir au Venezuela, au Nicaragua, en Colombie, au Mexique, en Uruguay et en Bolivie. Le travail du CGR, passé maître en l’art d’opérations secrètes, n’est pas aussi facile qu’au Moyen-Orient.
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Pourquoi les mollahs vont-ils aussi loin que l’Amérique du Sud ? La stratégie est double : d’abord pour obtenir un soutien pour leur politique impopulaire de prolifération nucléaire et ensuite pour apporter une bouffée d’oxygène à leurs plans terroriste le plus près possible des côtes américaines.
Une série alarmante d’arrestations par le FBI a donné l’alerte, poussant chacun à se demander jusqu’où pouvait aller le bras du corps des gardiens de la révolution iraniens (CGR) et sa Force Qods.
Après la neutralisation du plan voulant faire sauter la réserve de carburant de l’aéroport JFK du New Jersey, on a trouvé des empreintes digitales des mollahs un peu partout.
Le 3 juin, on annonçait que deux suspects avaient été arrêtés à Trinidad et Tobago. Un homme de 55 ans, Abdul-Qader, se rendait au Venezuela pour y obtenir un visa de l’ambassade d’Iran.
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Abdul-Qader est bien lié au milieu du renseignement du régime iranien. Il s’est rendu en Iran à plusieurs reprises où il a rencontré diverses personnes, notamment :
• Morteza Tavassoli, l’ancien ambassadeur du régime au Venezuela ;
• Ali Salehi, l’ancien ambassadeur général du régime en Amérique Latine ;
• Un agent des mollahs au Canada dont l’identité n’a pas été révélée.
L’affaire de l’aéroport JFK est le haut de l’iceberg que les mollahs ont en tête pour le reste du monde. Un idéal tiré de la vision de Khamenei d’un Empire islamique s’étendant du Moyen-Orient aux portes de l’Australie.