L’Iran menace de priver le Canada de relations positives…
Washington, 18 Novembre (IranVNC) – Une résolution présentée à l’ONU par le Canada pour dénoncer la situation des droits humains en Iran pourrait priver ce pays de chances d’établir des liens équitables avec la République islamique, a déclaré une source du Ministère des Affaires étrangères de l’Iran à l’agence de presse officielle IRNA dans une interview aujourd’hui.
Le troisième comité de l’Assemblée générale des Nations unies doit voter le 21 novembre sur la résolution présentée par le Canada. La résolution décrit les violations des droits humains en Iran et demande à l’Iran d’y mettre fin.
Si elle est approuvée, la résolution sera soumise à un vote final par l’Assemblée générale réunie en séance plénière.
«En rédigeant et présentant cette résolution anti-Iran, le Canada démontre une fois de plus son hostilité envers la nation iranienne», selon l’agence de presse, citant une « source informée ».
La source a poursuivi: «L’approche actuelle du gouvernement canadien aura pour conséquence de priver ce pays de la chance de profiter de relations égales et équitables avec la République islamique d’Iran».
«Le geste hostile du Canada envers la République islamique d’Iran mérite une réponse appropriée», a ajouté la source.
La résolution appelle à ce que l’Iran mette fin à la torture et aux « châtiments dégradants », aux exécutions publiques, à l’exécution de contrevenants mineurs, à la discrimination contre les femmes et les minorités. La résolution demande en outre l’«émancipation» de la communauté baha’ie et la libération des prisonniers politiques, selon le site Web du député canadien David Kilgour.
Le texte demande également à l’Iran de respecter la règle de droit et le droit à un procès équitable, et demande une mise à jour sur la situation des droits de l’homme dans ce pays au Secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon.
Le Canada a présenté une résolution sur la situation des droits de l’homme en Iran à chaque année depuis la mort de la photo-journaliste montréalaise Zahra Kazemi à la prison Evin de Téhéran en juillet 2003.
Les avocats de la famille Kazemi ont dit qu’elle avait été battue à mort en prison. L’Iran a accusé Reza Ahmadi, un agent du renseignement, de son assassinat, mais il a été acquitté.
L’Iran n’a autorisé aucune équipe internationale de médecins légistes à examiner le corps de Kazemi, qui a été enterrée avant que sa famille ne puisse la voir.
Voir aussi:
Canada vs Iran : L’Iran dénonce les violations des droits de l’Homme au Canada