Après cinq ans de guerre, plusieurs jeunes Irakiens, épuisés d’une exposition constante à la violence de l’extrémisme religieux, disent être devenus complètement désillusionnés par les chefs religieux et sceptiques de la foi qu’ils prêchent.
En deux mois d’entrevues avec 40 jeunes Irakiens de cinq villes différentes, un constat de désenchantement émerge dans lequel les jeunes Irakiens, tant de la classe moyenne que plus pauvre, blâment les religieux pour la violence et les restrictions qui resserrent leurs vies.
« Je hais l’Islam et tous les religieux parce qu’ils nous limitent dans notre liberté tous les jours et leurs instructions deviennent lourdes pour nous», soutient Sara, une élève d’une école secondaire de Bassorah. « La plupart des filles à mon école n’aiment pas que les islamistes contrôlent l’autorité parce qu’ils ne méritent pas d’être des dirigeants.»
À lire sur le reportage de Kareem Hilmi, Ahmad Fadam, et Qais Mizher dans le New York Times…