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La Fédération canado-arabe (FCA), dont le président Khaled Mouammar s’est récemment fait connaître pour avoir traité plusieurs ministres de « putes professionnelles », coordonnera demain une journée de lobbying auprès des parlementaires à Ottawa.
Hier, nous avons transmis le message reproduit plus bas à tous les députés fédéraux pour les inviter à faire preuve de diligence dans l’affectation des deniers publics. La FCA vit essentiellement de nos impôts, ayant reçu plus de deux million $ en subventions au cours des deux dernières années seulement.
Pour les raisons suivantes, nous croyons que la FCA ne mérite pas de recevoir notre argent, ni même d’être un interlocuteur crédible du gouvernement dans ses relations avec les communautés que la FCA prétend représenter :
-*la FCA offre des cours aux nouveaux arrivants pour faciliter leur insertion dans la société. Selon le témoignage d’une musulmane qui a assisté à ces cours, et citée par Margaret Wente, les immigrants se font dire que le Canada est un pays «horrible» et «profondément raciste et injuste». C’est de la diffamation, pour ne pas dire de la propagande haineuse envers la société qui les accueille, ce qui n’est certainement pas de nature à favoriser le «vivre-ensemble», bien au contraire.
-*la FCA a célébré son 40e anniversaire en 2007. Pour marquer cet événement, la FCA a organisé un gala où elle a rendu hommage à Zafar Bangash, alors éditeur d’une newsletter islamiste radicale et suprématiste. Bangash qualifie son pays d’accueil de «mafia», il appelle ses concitoyens non musulmans des koufars (mécréants) qu’il faut combattre au risque (ô horreur!) de leur ressembler, et il prône la théocratie à l’iranienne comme modèle de société pour le monde entier. Serait-ce là le modèle de société non « horrible » et non « profondément raciste et injuste » que cherche à édifier la FCA?
-*Du côté politique, les activités de la FCA sont presque entièrement centrées sur le conflit israélo-palestinien. Leur site Internet, monté grâce à une subvention de 60 mille dollars de Patrimoine Canada, en témoigne. Jonathan Kay écrivait ceci dans une récente chronique du National Post (notre traduction): «L’année dernière, l’équipe éditoriale du National Post a reçu Mouammar et un de ses collègues de la FCA. Nous avons tous été choqués qu’ils imputent à peu près tous les problèmes de l’humanité à Israël, y compris la marginalisation des enfants d’origine arabe dans les écoles publiques canadiennes. L’un d’eux a dit qu’il avait envoyé sa fille étudier à l’étranger parce que la seule mention d’Israël dans les manuels scolaires s’avérait un traumatisme excessif pour elle».
Nous vous invitons à écrire aux députés fédéraux pour leur faire part de vos préoccupations quant au soin avec lequel ils choisissent les groupes avec qui ils dialoguent et auxquels ils distribuent notre argent. La liste des courriels des parlementaires est ici: Adresses des parlementaires . Envoyez aussi le présent article au plus grand nombre possible de citoyens.
Des islamistes au Parlement ce mercredi
Le mercredi 4 mars, des représentants de la Fédération canado-arabe (FCA) seront à Ottawa, au Parlement, pour une journée officielle de lobbying. Depuis de nombreuses années, sous couvert d’un groupe de défense des droits des Arabes et, plus récemment, d’un groupe subventionné qui œuvre à l’intégration des immigrants à la société canadienne, la FCA s’active à défendre un agenda islamiste radical. Lourdement financée par des gouvernements non vigilants, la FCA a été souvent critiquée par ceux-là mêmes qu’elle prétend faussement représenter.
Examinons sa feuille de route. En 2007, la FCA a rendu hommage à Zafar Bangash, alors éditeur d’une revue islamiste radicale qui prône l’établissement partout dans le monde de régimes théocratiques inspirés du modèle iranien, qui célèbre le 11 septembre, et qui a déjà décrit son pays d’adoption comme «un membre en règle de la mafia anglo-saxonne». En 2006, Ali Mallah, vice-président de la FCA pour l’Ontario, déplorait quant à lui le renversement du régime taliban. En janvier 2009, la FCA a publié un bulletin contenant des liens à des vidéos glorifiant des organisations terroristes comme le Hamas et le Jihad islamique ainsi que les actions de «martyr» contre des civils. Récemment, le président de la FCA, Khaled Mouammar, a sidéré Ottawa en traitant de « putes professionnelles » plusieurs politiciens libéraux et conservateurs. Et la liste est longue…
La FCA est une organisation hypocrite. Elle œuvre jour et nuit à radicaliser les Canadiens d’origine arabe et musulmane et à les marginaliser du reste des citoyens et des valeurs dominantes de la société. Pourtant, cette organisation dépend des deniers publics, ayant reçu plus de deux millions de dollars du gouvernement fédéral juste pour les deux dernières années. Les gouvernements ontarien et québécois l’ont eux aussi financée, et rien n’indique, aux dernières nouvelles, qu’ils ne récidiveront pas.
Nos politiciens ont le devoir de faire preuve de diligence et d’enquêter sur la nature réelle des groupes avec qui ils dialoguent. La FCA, une organisation qui soutient ouvertement le Hamas, un mouvement terroriste interdit, fait de l’agitation au sein de la communauté musulmane et se consacre activement à imprégner la population musulmane québécoise et canadienne d’une mentalité victimaire, et ce, aux frais des contribuables. Le Congrès musulman canadien, une organisation aux valeurs progressistes, a d’ailleurs, il y a deux semaines, réclamé que tous les futurs octrois à la FCA soient subordonnés à une garantie que l’organisation arabe ne se comportera pas comme un porte-parole du Hamas et du Hezbollah au Canada, et qu’elle épousera les valeurs canadiennes plutôt que celles de l’Iran.
En 2007, dans le cadre de la Commission Bouchard-Taylor sur les accommodements raisonnables, des Québécois originaires de pays arabes ont déposé des mémoires dans lesquels ils se dissocient des organisations islamistes haineuses qui prétendent les représenter. Ainsi, la Communauté copte orthodoxe du Grand Montréal écrivait ceci à propos des organisations islamistes : « C’est un cancer qui est en train de se répandre dans la communauté. Ils agissent non pas comme groupes islamistes, ce qu’ils sont vraiment, mais comme observateurs canadiens des droits humains! On ne peut qu’être estomaqués par la sophistication atteinte par ces groupes. »
En octobre dernier, Point de Bascule a été l’hôte à Montréal d’une conférence nationale où trois musulmans canadiens courageux ont dénoncé les efforts croissants des islamistes pour influencer et manipuler les politiciens canadiens et nos institutions politiques. Au nom d’une démocratie pluraliste éclairée, Point de Bascule en appelle aux citoyens et aux politiciens à faire preuve de diligence, à exposer la FCA pour ce qu’elle est vraiment, et à reconnaître que le fait de s’engager envers de tels groupes radicaux et de les financer constitue une trahison de l’intérêt national et de la confiance de la population.