Samir Abou Hamza de Melbourne, Australie, donne une conférence intitulée: «Les clés de la réussite d’un mariage…»
En France, l’association Regards de femmes a obtenu de la Cour de cassation (l’équivalent de notre cour suprême), en 2005, qu’elle confirme la condamnation de l’imam salafiste Abdelkader Bouziane à 6 mois de prison avec sursis et à une amende de 2 000 euros parce qu’il prétendait légitimes des violences envers les femmes en s’appuyant sur le coran.
Pour des propos d’une misogynie à couper le souffle, diffusés avec la bénédiction de la Commission canadienne des droits de la personne, lisez un court résumé du livre de l’imparable imam salafiste Al-Hayiti de Montréal en cliquant ici. Ce dernier confirme d’ailleurs que ses enseignements sont «en accord avec ce que le consensus de tous les savants de l’Islam de toutes les époques disent au sujet de l’Islam». Là-dessus, on doit lui donner raison! Qu’ils soient en France, à Montréal ou en Australie, les salafistes enseignent tous la même chose.
It’s OK to hit your wife, says Melbourne Islamic cleric, Herald Sun, le 22 janvier 2009. Traduction d’extraits par Bivouac-ID
MELBOURNE Australie : Un religieux musulman choque l’Australie dans une vidéo sur laquelle il dit à ses disciples de sexe masculin, qu’ils peuvent obliger leurs épouses à avoir des rapports sexuels et les frapper si elles désobéissent.
Dans le sermon qui date de 2003, mais qui n’a commencé à faire surface sur internet que l’an dernier, l’imam commence paradoxalement par ces mots: «Ne frappez pas vos femmes».
Mais ensuite, l’imam de Coburg, Samir Abou Hamza explique qu’en dépit de la loi australienne sur le viol, il était impossible d’accuser un homme de violer son épouse, même s’il la force à avoir des relations sexuelles avec lui.
Verset 223 de la sourate II : «Vos femmes sont pour vous un
champ de labour: allez à votre champ, comme vous le voudrez».
Quelle délicatesse !
Dans ce prêche enregistré intitulé «Les clés de la réussite d’un mariage», livré à ses fidèles de sexe masculin, mais maintenant diffusé sur Internet et vu par plusieurs milliers de personnes, M. Hamza déclare également que la loi islamique permet aux hommes de frapper leurs épouses comme un dernier recours, mais sans les faire saigner ou laisser des marques.
Du point de vue islamique il n’y a rien à redire, cet imam a raison.
Comme le stipule le verset 34 de la sourate IV : « Admonestez
[les femmes] dont vous craignez l’infidélité ; reléguez-les dans
des chambres à part et frappez-les. Mais ne leur cherchez plus
querelle si elles vous obéissent. »
Il a déclaré qu’en vertu de la loi islamique, comme indiqué dans un verset coranique, l’homme a le droit d’éxiger une relation sexuelle de sa femme chaque fois qu’il a envie d’elle.
«Si le mari vient lui demander une relation sexuelle et qu’elle est occupée au fourneau en train de préparer le pain, elle doit le quitter et venir obéir à son mari, elle doit obéir» a-t-il dit.
Un peu plus loin dans l’enregistrement il se moque des lois pénales en Australie, qui exigent le consentement pour que le rapport sexuel soit licite.
«Dans ce pays, si le mari veut coucher avec sa femme et qu’elle ne veut pas et qu’elle n’est pas malade ou quoi que ce soit, que tout va bien chez elle, mais qu’elle n’a tout simplement pas envie, il finit par coucher par force avec elle… c’est considéré comme un viol», a dit M. Hamza. «C’est drôle, comment une personne peut violer sa femme?»
Malgré les inquiétudes exprimées par des femmes membres de la communauté musulmane au sujet du sermon, M. Hamza a blâmé la controverse et l’a mise sur le compte d’un ordre du jour sioniste caché mené par les médias.