«Samira Laouni et le Congrès islamique du Canada ont considérablement endommagé la réputation de la communauté musulmane au Canada en poursuivant un agenda qui s’apparente à celui des Frères musulmans, du Hamas et du Hezbollah. Laouni devrait être défaite à plate couture et se faire offrir le choix de s’établir en Iran ou en Arabie saoudite où elle trouvera un sol fertile où faire pousser les graines de valeurs moyenâgeuses qu’elle désire planter. Et vous M. Duceppe, ne réalisez-vous pas que Mme Laouni représente l’époque de la grande noirceur de Duplessis ?».
Le Nouveau parti démocrate (NPD) de Jack Layton présente la candidature de Samira Laouni, une islamiste, dans le comté de Montréal-Bourassa. Pour une mise en contexte, lisez notre commentaire dans la brève: Canada – Élections fédérales. Le NPD présente une islamiste dans le comté de Montréal-Bourassa.
La candidature de Mme Laouni, qui a mené plusieurs projets pour le Congrès islamique canadien (CIC) a fait réagir fortement l’écrivain et chroniqueur torontois Tarek Fatah, un musulman réformateur dont nous avons publié plusieurs articles. Nous vous suggérons de lire: Tarek Fatah : “Les islamistes qui ont un problème avec la liberté d’expression devraient quitter le Canada”. Nous avons traduit un commentaire qu’il a affiché sous une chronique de Barbara Kay parue aujourd’hui dans le National Post. Nous afficherons la chronique de Mme Kay demain.
Rappelons d’abord que les musulmans comme Tarek Fatah, qui promeuvent les valeurs occidentales et dénoncent avec courage et acharnement l’infiltration au Canada des islamistes pro-charia aux valeurs obscurantistes, sont une poignée au pays (voir au bas de la page, sous le titre Sondages) et ils vivent sous la menace des radicaux. Nous sommes leur porte-voix au Québec où, malheureusement, ils n’ont pas d’équivalent (hormis la député Fatima Houda-Pépin).
M. Fatah a milité au sein du NPD pendant 17 ans et il a quitté ce parti après qu’il ait ouvert ses portes aux fondamentalistes musulmans. Cliquez ici pour lire l’article où il s’explique.
Les islamistes sont organisés dans de puissants lobbies bien financés. Tarek Fatah a déjà dit que le Muslim Canadian Congress, dont il est le fondateur, est le seul groupe de musulmans au Canada ne recevant pas de financement de l’étranger (Arabie saoudite, Iran). Il a dû démissionner de la présidence de cette organisation il y a quelques années en raison de menaces sérieuses contre lui et sa famille.
Les groupes islamistes au pays sont courtisés par les politiciens parce qu’ils amènent avec eux des blocs de votes, ce que des gens comme Tarek Fatah ne sont évidemment pas en mesure de faire. Ce faisant, nos politiciens bradent les valeurs québécoises et canadiennes fondamentales. Leur horizon est limité à la prochaine échéance électorale, ils ne se soucient pas du genre de pays qu’ils laisseront en héritage aux générations futures.
L’américain Robert Spencer parle du sort des progressistes comme Tarek Fatah et Farzana Hassan au Canada. Minoritaires, ils sont traqués.
Commentaire de Tarek Fatah sous une chronique de Barbara Kay dans le National Post, le 11 septembre 2008.
Honte à vous Jack Layton d’avoir permis à une islamiste de se présenter comme candidate du NPD aux élections.
Samira Laouni et le Congrès islamique du Canada (CIC) ont considérablement endommagé la réputation de la communauté musulmane au Canada en poursuivant un agenda qui s’apparente à celui des Frères musulmans, du Hamas et du Hezbollah.
Le Québec offre deux modèles opposés de femmes musulmanes. La député Fatima Houda-Pépin représente la grande majorité du groupe des musulmans modernes, libéraux, progressistes et éclairés. Samira Laouni, pour sa part, épouse des causes moyenâgeuses, l’establishment des mosquées et les djihadistes radicaux obsédés par la charia dans notre pays. Laouni devrait être défaite à plate couture et se faire offrir le choix de s’établir en Iran ou en Arabie saoudite où elle trouvera le sol fertile nécessaire où faire pousser les graines de valeurs moyenâgeuses qu’elle désire planter.
Ce dont le Canada a besoin, c’est beaucoup plus de Fatima Houda-Pépin et beaucoup moins de Samira Laouni.
En ce qui concerne Gilles Duceppe, ne réalise-t-il pas que Samira Laouni représente l’époque de la grande noirceur de Duplessis? Ou peut-être qu’à l’instar de nombreux partisans de la gauche, il pratique le «racisme de la moindre attente» (« racism of lower expecations »), soit savourer la démocratie laïque pour tous les Québécois et Canadiens, mais pour nous musulmans, nous livrer à la merci de notre clergé. Non M. Duceppe, tout comme vos parents ont mis fin à l’époque de Dupplessis, nous aussi, musulmans, allons nous débarrasser de nos propres théocrates. C’est dommage que nous ne pourrons pas compter sur vous pour aider notre communauté à se débarrasser de ces marchands de haine misogynes et homophobes.
Sondages
Nous vous invitons à consulter les documents de notre section sondage:
– Reason to Fear, par Salim Mansur, Western Standard /2007/05/26/
12 % des musulmans interrogés – un chiffre qui s’élève à 84 000 sur une population de 700 000 musulmans canadiens – se sont identifiés comme des extrémistes qui soutiennent le terrorisme. Même si l’on prend en compte la marge d’erreur de 4,4%, le chiffre arrondi à 7% de la population, le nombre des musulmans qui s’associent idéologiquement aux extrémistes est de 49 000. Pour mettre un peu de perspective, il y a deux fois plus d’extrémistes que de soldats canadiens au pays…
– Glad to be Canadian, Muslims say
Dans ce rapport, on occulte les différences idéologiques entre canadiens musulmans et non musulmans pour faire un portrait à l’eau de rose. Pourtant, il démontre que 53% des canadiens musulmans sont en faveur de l’adoption de tribunaux de la charia pour régler les litiges familiaux, que 27% des musulmans trouvent que les attaques planifiées à Toronto étaient justifiées (ou du moins ne disent pas qu’elles étaient injustifiées).
Voir aussi:
Les islamistes, et nos élites pro-charia, menacent la démocratie, par Salim Mansur
Un Algéro-Québécois islamolucide décode pour nous la langue des suprématistes islamiques