Un homme de courage et de principes qui se tient debout…. C’est tellement rare en Occident!
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Paul McCartney a rassuré ses fans de l’Etat juif la semaine dernière, disant qu’il donnerait le concert prévu à Tel-Aviv. «Je fais ce que je pense et j’ai beaucoup d’amis qui soutiennent Israël», a dit M. McCartney au quotidien israélien Yedioth Ahronoth.
Si nous vivions en temps normal, la tournée d’une pop star ne serait pas considérée comme une nouvelle en dehors des médias du divertissement. Mais la campagne visant à déligitimer Israël et la pression sur l’ex-Beatle pour qu’il annule son concert peuvent difficilement être qualifiés de normales. M. McCartney mérite des applaudissements pour sa fermeté. «J’ai été approché par différents groupes et organes politiques qui m’ont demandé de ne pas venir ici», a-t-il dit au journal israélien. «J’ai refusé».
Sir Paul a même reçu des menaces de mort. «Paul McCartney est l’ennemi de tous les musulmans», a dit le prêcheur de haine Omar Bakri dans son émission hebdomadaire sur Internet diffusée du Liban, selon le Sunday Express. «S’il tient à la vie, M. McCartney ne viendra pas en Israël», a ajouté M. Bakri, l’avertissant que «des gens prêts au sacrifice l’attendront».
Le concert de l’ex-Beatle a attiré l’ire d’anti-sionistes parce qu’il sera donné durant les célébrations entourant le 60e anniversaire de l’Etat juif. En Europe occidentale, et en particulier dans le pays natal de M. McCartney, l’opinion selon laquelle il n’y a pas matière à célébrer la renaissance d’Israël, était marginale puis elle a gagné l’ensemble des médias importants de gauche et les universités. En mai, le syndicat britannique des professeurs d’université a renouvelé ses pressions pour un boycott universitaire d’Israël.
Heureusement, M. McCartney ne semble pas s’informer auprès de la BBC et du Guardian. «J’ai entendu tant de choses positives à propos de Tel-Aviv et d’Israël, mais les entendre est une chose et en faire l’expérience est autre chose», a-t-il dit dans les commentaires affichés sur son site Web le mois dernier.
Une accusation commune veut qu’Israël soit un État d’apartheid. En vérité, M. McCartney se produira dans le seul pays au Moyen-Orient où des Juifs, des chrétiens et des musulmans, des hommes et des femmes, peuvent se retrouver ensemble en toute liberté pour écouter de la musique.
Voir aussi:
La Nakba des losers, par Sami El Soudi, un palestinien lucide
Joyeux 60e anniversaire Israël, par Amil Imani