Ce que veulent les islamistes, c’est le renversement des démocraties et l’abolition de la liberté pour les remplacer par une dictature fasciste régie par la charia. Ils sont prêts à encastrer des avions dans des immeubles et à déclencher des attaques nucléaires sur des civils pour arriver à leurs fins. La ministre britannique Jacqui Smith appelle cela un «défi civil», pendant que son homologue américaine parle de «sinistre d’origine humaine».
Vocabulaire inepte, pour des stratégies ineptes, par des politiciens ineptes, pour qui le désir de ne pas offenser les adeptes d’une certaine religion de paix™, et de préserver les blocs de votes qu’ils représentent, passe avant la protection du reste de la population.
Au lieu de nommer le problème et de l’affronter résolument et avec courage, les autorités préparent la population à subir le pire.
Heureusement, la majorité silencieuse commence à s’organiser:
Nouvelle stratégie britannique face au risque accru de «bombe sale»
LONDRES, 24 mars – La Grande-Bretagne a publié mardi une nouvelle stratégie antiterroriste mettant en exergue le risque accru d’attaque à l’aide d’une arme biologique ou nucléaire et la menace constituée par les extrémistes venus de pays comme le Pakistan ou la Somalie.
La probabilité d’un attentat à la «bombe sale» nucléaire, biologique ou chimique, est aujourd’hui «plus réaliste que dans un passé récent», conclut le document divulgué mardi.
Le rapport intitulé « Contest Two » est le premier document public à contenir des évaluations détaillées les causes sous-jacentes de la menace terroriste.
«Il y a le potentiel (pour une telle attaque) compte tenu de la situation internationale et ce que nous pensons être les aspirations de certains terroristes internationaux», a admis la ministre de l’Intérieur Jacqui Smith, en le présentant à la presse.
Le livret de 174 pages est le premier document non classifié comportant une estimation de la menace terroriste à laquelle est confrontée la Grande-Bretagne.
Le pays est placé en état d’alerte élevé depuis les attentats du 7 juillet 2005 à Londres, qui avaient causé la mort de 56 personnes, dont les quatre kamikazes.
Un haut responsable britannique, s’exprimant sous couvert de l’anonymat, a également mis l’accent mardi sur la menace représentée par le Pakistan. «Le Pakistan apparaît à peu près partout dans cette stratégie», a-t-il déclaré.
Depuis la précédente publication en 2006 d’un document exposant la stratégie antiterroriste britannique, plusieurs Etats ont été ajoutés à la liste des pays à surveiller de près, en particulier la Somalie, le Yémen, le Mali et le Niger.
«Je ne pense pas que nous ayons fini de nous inquiéter avec l’Irak, et ce n’est certainement pas le cas non plus avec l’Afghanistan», a cependant remarqué ce responsable.
Le document indique qu’Al-Qaïda pourrait se fragmenter sous la pression internationale, et pourrait ne pas survivre sous sa forme actuelle.
Mais son idéologie survivra aux changements de structure, menant probablement à de plus grandes menaces pour la Grande- Bretagne en provenance des organisations « indépendantes ».
La stratégie de lutte est divisée en quatre : la Prévention, la Poursuite, la Protection et la Préparation.
Ces quatre aspects empêchent la radicalisation des recrutements terroristes potentiels, perturbent les opérations terroristes, réduisent la vulnérabilité de la Grande-Bretagne et s’assurent que le pays est prêt à faire face aux conséquences de toute attaque.
Mme Smith a préconisé l’emploi du « défi civil » pour ceux qui ont des points de vue extrémistes.
Elle a cité comme exemple les activistes musulmans qui ont récemment manifesté à Luton pour que les forces britanniques rentrent d’Irak.
« Le défi civil signifie que, si les gens pensent qu’il est approprié de manifester pour que nos troupes quittent ce pays qu’elles défendent là-bas, nous en tant que gouvernement et autre dirons à notre tour que nous pensons que ce n’est pas bon », a-t- elle expliqué.