Les britanniques quittent le pays en nombre record, à cause de la flambée des niveaux de l’immigration, du crime et des impôts.
Les chiffres du gouvernement dus pour être publiés plus tard cette année montreront le nombre étonnant de 250000 personnes ayant fui la Grande-Bretagne en 2007.
C’est 684 par jour, ou une personne à toutes les deux minutes.
Et c’est une énorme augmentation de 21% sur les 207 000 qui ont quitté le pays en 2006, et de près de 70% sur les 149 000 qui ont quitté en 1997.
Les experts s’attendent à un total encore plus élevé pour cette année, les familles durement éprouvées cherchant une nouvelle vie au soleil. Les principales destinations sont l’Australie, la Nouvelle-Zélande, la France et l’Espagne.
Pendant ce temps, un grand nombre d’étrangers affluent en Grande-Bretagne, 591 000 s’y étant installés en 2006.
Il y a eu 90% d’augmentation de l’immigration au cours des dix dernières années, de 327 000 en 1997 à un total estimatif de 620 000 l’année dernière. L’expert en émigration Paul Arthur croit que le nombre de ceux qui quittent le pays va continuer d’augmenter.
Il a dit: «Nous avons eu un nombre record de demandes de renseignements concernant l’émigration cet hiver, et pas seulement par des gens qui veulent échapper au morne climat, mais à la recherche d’un changement complet de mode de vie».
«Beaucoup ne sont pas satisfaits avec les niveaux de criminalité, les impôts et le mode de vie en général. Il y a plus de possibilités de carrière outremer, notamment en Australie et en Nouvelle-Zélande, des pays qui ont d’énormes déficits de main-d’œuvre qualifiée.»
Injuste
Le plâtrier Damian Barrett et sa femme Alison sont typiques de ceux qui quittent le pays.
Le couple, âgé de 37 ans, émigre de Bolton-le-Sands, Lancs, avec leurs enfants Holly, huit ans, et Joseph, six ans, à Auckland en Nouvelle-Zélande.
Alison a déclaré: «Nous sommes fatigués de la Grande-Bretagne, avec son système fiscal injuste, la criminalité, et l’éthique de vie consistant à vivre pour le travail. Il y a aussi beaucoup trop d’étrangers qui arrivent et utilisent toutes nos ressources. Nous voulons une vie meilleure».
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