Canon Michael Ainsworth, un prêtre et un de mes collègues à quelques milles de mon presbytère dans la City de Londres, a récemment été attaqué dans son église par trois jeunes gens. Michael a subi deux yeux au beurre noir, des coupures et des ecchymoses. Il a été emmené à l’hôpital et sa femme Janina, également prêtre, a déclaré: «Il est évident que l’attaque sur Michael contient un élément religieux. C’est certainement évident: ses agresseurs criaient: Toi f

prêtre! pendant qu’ils le frappaient».

C’est la deuxième fois que l’église de Michael est attaquée. Après le service du Vendredi saint l’an dernier, des voyous ont jeté des briques à travers les fenêtres. Un paroissien, Susan Crocker, a déclaré: «Ça ne tombe pas du ciel – c’est un problème récurrent».

Eh bien, il est clair que les yobs qui ont attaqué Michael étaient musulmans. À leur crédit, les dirigeants musulmans locaux l’ont tacitement admis en déplorant publiquement le crime. Alors, pourquoi est-ce que la police, et une grande partie des médias, ont été aussi vagues en appelant ces voyous des «Asiatiques»? Si je lançais des briques dans les vitres d’une maison de curry de Brick Lane et infligeais deux yeux au beurre noir au gérant, vous pouvez être sûrs que la police et les journaux ne me décriraient pas comme un «européen».

Bien sûr, les autorités excusent leurs tergiversations en disant que c’est pour préserver de bonnes relations raciales et communautaires, en oubliant que ce sont les assaillants de Michael qui, les premiers, ont endommagé ces relations et qu’à long terme, l’apaisement encourage toujours les pires violences.

Cette attaque est un petit exemple des persécutions endurées par l’Église dans le monde entier. Sur quatre continents, les militants islamistes attaquent et parfois assassinent des chrétiens et brûlent des églises. Pourquoi est-ce que les archevêques et les évêques ne mènent pas des manifestations de masse de chrétiens contre ces atrocités?

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Au lieu de cela, nous devons observer l’archevêque de Canterbury dont l’intelligence fonctionne sur le mode de la relation précise entre le droit anglais et l’inévitable introduction de la charia. Lui, et l’ensemble de la hiérarchie, s’évertuent sur des moucherons et avalent des chameaux.

Pendant ce temps, un archevêque nigérian a déclaré que les paroles du Dr Williams n’améliorent guère les choses pour les chrétiens persécutés en vertu de la charia dans son pays. «Leur vie», dit-il, «est insupportable». Si le Dr Williams est tellement intelligent, ne devrait-il pas avoir su à l’avance que ses remarques ne feraient que donner des encouragements aux fanatiques? Si j’essayais de déambuler dans la rue principale de Riyad en portant mon collet clérical, la police religieuse me jetterait en prison. En Grande-Bretagne, nous permettons à des musulmans de construire des mosquées dans des lieux importants tels que Regent’s Park. Qu’est-ce que cela dit de la relation entre le christianisme et l’islam dans le monde?

La menace d’un djihad meurtrier n’est pas la pire à laquelle nous devons faire face à Pâques 2008. Toute civilisation a un espoir de se défendre contre les plus implacables ennemis tant qu’elle préserve l’intégrité de sa propre culture et de ses traditions. Mais depuis 40 ans en Grande-Bretagne, nos gouvernements n’ont fait que miner la qualité essentielle de notre mode de vie. Ceux qui ont été élus pour défendre le royaume l’ont détruit. Les bergers sont des salariés.

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Nous nous imaginons que nous pouvons rejeter le christianisme et que les bonnes choses que nous avons héritées dans notre mode de vie vont se poursuivre. Ce n’est pas vrai. Le christianisme a formé la civilisation occidentale et il est tellement consubstantiel à notre civilisation que si le christianisme s’en va, tout le reste partira avec.

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par le Rev Dr Peter Mullen, recteur de St Michael’s, Cornhill et aumônier de la Bourse

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