Selon des estimations prudentes, 66.000 femmes et jeunes filles vivant en Grande-Bretagne ont été mutilées. Ce chiffre, qui est accepté par la Police londonienne, est tiré d’un rapport réalisé par une organisation de volontaires financée par le Département de la santé et accompagnée par des universitaires de la London School of Tropical Hygiene et de la City University.
Ce chiffre recoupe l’estimation publiée par Unicef en 2004 et selon laquelle la Suisse compterait quelque 7000 femmes et filles excisées.
Naturellement, chacun s’efforce de rappeler que cette pratique n’a rien à voir avec l’Islam:
Certains Musulmans de la ligne dure affirment que les femmes doivent subir l’excision pour rester fidèles au plus purs enseignements de l’Islam. (…).
(…)
Comme je l’écrivais il y a un an pour répondre à la question l’excision est-elle un problème islamique?
Au départ, non. L’excision est antérieure à l’Islam, elle existe dans différents milieux culturels et religieux et elle est motivée par différentes raisons. Mais seule l’une de ces raisons, aujourd’hui, gagne de l’importance. (…)les gens qui excisent parce que le prophète Mahomet l’a (est censé l’avoir) expressément permis sont de plus en plus nombreux à pouvoir se référer aux écritures islamiques à mesure que progresse l’alphabétisation et avec elle la connaissance de ces écritures. Ainsi, les mutilations génitales féminines sont chaque jour davantage un problème spécifiquement islamique.
Il faut confronter l’Islam à sa barbarie. Ou renoncer à regarder ses enfants en face.