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Les responsables palestiniens de la bande de Gaza ont distribué une série de photos soigneusement mises en scène qui selon eux fournissent la preuve que le trafic illicite dans les tunnels à la frontière de la bande de Gaza et de l’Égypte sont pour du lait et d’autres biens de première nécessité, non pas des armes.
Les photos montrent des militants palestiniens masqués lever des bidons de lait et des sacs d’aliments pour nourrissons à l’entrée d’un des tunnels sur le côté palestinien de la frontière.
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Israël insiste que les tunnels (selon ses services de renseignement, il y en aurait des centaines) sont utilisés pour l’importation d’armes légères et d’armes lourdes comme des obus de mortier, des missiles antichars et des missiles antiaériens. Les tunnels serviraient aussi à acheminer aux Palestiniens le matériel utilisé pour construire leurs roquettes Kassam.
Le Hamas a reconnu la position d’Israël en insistant au cours des négociations pour un cessez-le-feu le mois dernier qu’il n’était pas d’accord pour mettre fin à la contrebande dans le cadre de la trêve.
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«Nous ne pouvons pas parler d’arrêt de la contrebande parce que c’est au-delà de notre capacité en tant que gouvernement et nous n’avons pas pris d’engagement à cet égard», a dit le Premier ministre du Hamas Ismail Haniyeh le 25 juin à des fidèles dans une mosquée de la ville de Gaza pendant que le cessez-le-feu négocié par les Égyptiens était en cours de finalisation.
L’Égypte n’a jamais essayé de prétendre que les tunnels servaient à autre chose que la contrebande d’armes, et en a même fait la démonstration pour consommation publique en fermant une poignée de tunnels et confisquant les armes trouvées à l’intérieur.
Des résumés hebdomadaires et parfois quotidiens publiés par le gouvernement israélien sur les quantités d’aide humanitaire entrant dans le territoire contrôlé par le Hamas confirment aussi l’affirmation israélienne que les tunnels de contrebande ne peuvent exister que pour des fins néfastes. Les Palestiniens, dit Israël, n’ont pas besoin de la contrebande de biens de première nécessité dans la bande de Gaza, parce qu’il n’y a pas de pénurie.
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Entre 100 et 150 camions transportant de l’aide humanitaire en provenance d’Israël et d’organisations internationales entrent à Gaza sur une base quotidienne. Sur ce nombre, environ 50 envois quotidiens qui pénètrent dans la bande de Gaza via la centrale Sufa Crossing contiennent du lait et des aliments pour bébés, selon le manifeste.
Les Palestiniens, et en particulier le régime du Hamas à Gaza, ont été accusés de fabriquer une grave crise humanitaire pour susciter la critique internationale d’Israël. Jusqu’à présent, cela a fonctionné, car les principaux médias internationaux réfèrent aujourd’hui systématiquement à la situation dans la bande de Gaza comme une catastrophe aux proportions épiques. Certains sont même allés jusqu’à répéter en perroquet les déclarations des Palestiniens que la situation à Gaza est un «holocauste».
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Hamas et ses partisans ont été brièvement confrontés à leurs mensonges quand en avril ils ont fait valoir que la pénurie de carburant industriel avait entraîné la fermeture de la seule usine d’électricité de Gaza et plongé la région dans l’obscurité. Des responsables israéliens ont immédiatement fait remarquer que Gaza reçoit la plus grande partie de son électricité d’Israël.
Une série de nouvelles photos montrant les dirigeants du Hamas couvrant les fenêtres de leurs bureaux de lourds rideaux et allumant des bougies pour donner l’impression d’une panne au cours des conférences de presse a aussi trahi la tromperie palestinienne.
Israël a imposé un embargo limité contre la partie de Gaza contrôlée par le Hamas, mais a souligné à plusieurs reprises que les sanctions ne limitent que l’importation des biens non essentiels et certains matériaux de construction qui avaient été utilisés pour la fabrication de roquettes. Les exportations à partir de la bande de Gaza ont également été réduites pour lutter contre la pratique des terroristes de cacher des bombes dans des cargaisons de produits agricoles.