Le salafisme équivaut au wahhabisme pratiqué en Arabie saoudite. Au Canada et au Québec, la Ligue islamique mondiale propage cette version de l’islam à travers un réseau de mosquées et de centres culturels. A Toronto, l’institut Farhat Hashmi enseigne aux femmes qu’elles doivent obligatoirement porter la burqa.
Cette version de l’islam s’oppose aux valeurs de l’occident que sont la démocratie, la liberté et l’égalité. Bienvenue dans «Le monde selon Orwell» où les chartes des droits reconnaissent aux salafistes le droit fondamental de prôner l’abolition des droits fondamentaux de tous les autres citoyens.
On doit se féliciter de l’intiative du gouvernement du Québec qui annonçait il y a quelques mois qu’il exigera que les «nouveaux» arrivants s’engagent par écrit à accepter les valeurs de la société québécoise. Le problème, c’est que l’idéologie salafiste est enseignée par des «anciens» arrivants et même par des personnes nées ici.
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Une Marocaine salafiste s’est vu refuser sa demande au motif que son «comportement en société est incompatible avec les valeurs essentielles» de la France.
Pour avoir «adopté, au nom d’une pratique radicale de sa religion, un comportement en société incompatible avec les valeurs essentielles de la communauté française, et notamment avec le principe d’égalité des sexes», une Marocaine s’est vu refuser la nationalité française. En clair, le Conseil d’Etat, dont l’arrêt a été rendu le 27 juin dernier et publié par Le Monde vendredi, motive son refus par le niveau de pratique religieuse, et l’absence de capacité d’intégration de cette femme. C’est une première.
Le quotidien affirme que Mme M. s’est présenté en burqa à plusieurs entretiens avec les services sociaux et la police, pour sa demande de nationalité. Le couple a admis «spontanément» son appartenance au salafisme, un courant rigoriste de l’Islam fondé sur une interprétation stricte et littérale du Coran, et Mme M., voilée «à la demande de son mari», ne conteste pas cette «soumission», précise Le Monde. «Elle mène une vie presque recluse et retranchée de la société française. Elle n’a aucune idée sur la laïcité ou le droit de vote» poursuit le journal.
La décision du Conseil d’Etat met fin à plusieurs années de saga judiciaire. Un décret du 16 mai 2005 avait refusé l’acquisition de la nationalité à cette habitante des Yvelines «pour défaut d’assimilation». Ce que l’intéressée avait décidé de contester devant la plus haute juridiction administrative. Le Conseil d’Etat a estimé que Mme M. n’était pas fondée à demander son annulation, précisant notamment que le décret «ne méconnai(ssai)t pas le principe constitutionnel de la liberté d’expression religieuse».
Voir aussi:
Pays-Bas – Un imam salafiste oeuvre à la radicalisation de jeunes enfants
Comment on devient djihadiste – le combat existentiel contre l’Occident
La Ligue Islamique Mondiale propage l’islam wahhabite au Canada
Farhat Hashmi enseigne l’islam fondamentaliste au Canada
Dans son sermon sur « Les grands péchés », Tariq Ramadan prône la ségrégation dans les piscines
Québec – Les immigrants devront s’engager par écrit à accepter les valeurs du Québec