La ministre des Migrations s’interroge sur la création d’un parti islamiste.
S’adressant à une réunion du conseil d’administration du Parti du peuple suédois vendredi, la ministre Thors a noté que ceux qui cherchent à mettre en place le nouveau parti islamiste ont pour objectif l’application de la charia, ce qui, selon elle, viole les principes démocratiques.
Elle a dit que lorsqu’un nouveau parti est enregistré, il devrait y avoir une vérification quant à savoir si l’organisation endosse les principes démocratiques. Toutefois, elle a fait remarquer que la loi actuelle n’exige pas que de tels groupes poursuivent des objectifs démocratiques ou respectent des droits de l’Homme. Selon Thors, la création d’un parti islamiste ne ferait pas progresser le dialogue interculturel au sein de la Finlande.
L’organisation qui cherche à mettre en place le parti – qui est dirigé par des hommes finlandais qui se sont convertis à l’islam – a attiré beaucoup d’attention même si elle reste loin de recueillir les 5000 signatures de sympathisants qui sont nécessaires pour fonder un nouveau parti politique.
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Selon une nouvelle diffusée en septembre 2007:
Création en Finlande d’un parti islamique, Topchretien, le 7 septembre 2007
Un Finlandais converti à l’islam a annoncé jeudi la création du Parti islamique de Finlande, destiné à faire entendre la voix des 55.000 musulmans du pays nordique.
Pour l’instant, la formation ne compte que quelques dizaines de membres mais son fondateur, Abdullah Tammi, a lancé une campagne pour rassembler les 5.000 adhésions requises pour son inscription au registre des partis politiques.
Ancien pompier et militant syndicaliste ancré à gauche, Abdullah Tammi a expliqué lors d’une conférence de presse vouloir défendre les valeurs de l’islam et les droits des musulmans dans un pays protestant à 90%.
Son objectif est «de promouvoir le Bien et éradiquer le Mal», a-t-il dit, cité par l’agence STT.
Il prône l’interdiction de la vente d’alcool dans les supermarchés, la possibilité pour les enfants musulmans de ne pas suivre certains enseignements obligatoires (musique, natation) à l’école, l’aggravation des peines contre les délinquants sexuels ou encore l’abattage des animaux selon le rite musulman.
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