Une théologienne connue de Toronto qui détient un doctorat de l’Université de Glasgow propage parmi les musulmans canadiens de la classe moyenne un islam fondamentaliste axé sur l’obéissance aveugle au mari (l’homme étant supérieur à la femme),
les bienfaits de la polygamie et le port obligatoire de la burqa. L’établissement d’une mini Arabie saoudite à Toronto serait en bonne voie.
Le Dr Farhat Hashmi enseigne au Canada, selon un article publié dans le Daily Times en 2005
WASHINGTON: La vague de la pensée fondamentaliste parmi les musulmans canadiens de la classe moyenne a reçu un coup de fouet par la fondatrice de Al-Huda, le Dr Farhat Hashmi qui a récemment immigré à Toronto.
Selon Farzana Hassan, rédactrice pigiste de Toronto, « Comme si la poussée conservatrice pour des tribunaux de la charia en Ontario n’avait pas été un coup suffisamment dur, une autre version du fondamentalisme musulman a récemment commencé à se consolider en sol canadien, particulièrement dans la grande région de Toronto. Bien que le Dr Farhat Hashmi soit une théologienne bien connue détenant un doctorat de l’Université de Glasgow, elle incarne l’orthodoxie doctrinaire pure et dure – une vision du monde qui semble gagner en vigueur en raison du financement ambitieux par certaines organisations quasi-gouvernementales de l’Arabie saoudite et du Yémen. »
Selon Mme Hassan, le Dr Hashmi, écrivant depuis la Californie dans « Islam Today » en est venue à exercer une «énorme influence sur le cœur, l’esprit et l’âme des femmes musulmanes d’Asie du Sud, dont certaines viennent de milieux ouvertement laïques. » La plus récente entreprise de Mme Hashmi en sol canadien, la fondation Al-Huda, implique le lancement d’un programme de formation d’une année visant à produire des modèles de rôle féminin musulman comme «parangons de la vertu et de la piété à tous les égards. » Mme Hassan affirme que cela se traduit par « la soumission totale, le fanatisme et l’ignorance », car « celles qui sont piégées à l’intérieur d’une mentalité programmée par un lavage de cerveau refusent pour commencer de reconnaître l’oppression, et si d’aventure elles le font, elles la justifient en citant des exemples des différences «inhérentes» entre les sexes et de la « supériorité masculine. »
Le Dr Hasmi prêche que les femmes musulmanes doivent laisser leurs maris se marier une seconde fois, les «autres sœurs peuvent également bénéficier. » Ces vues, approuvées avec enthousiasme par les diplômées d’Al-Huda, trouvent souvent leur expression sous forme de réprimandes et de sermons « aux sœurs moins éclairées ». Selon Mme Hassan, «ces pieuses femmes assument elles-mêmes, comme une obligation morale, la responsabilité de signaler les différences entre le péché et la piété, la sunna ou bid’aa, haram ou halal». Cette liste de choses à faire ou à ne pas faire est vaste, mais la vision du monde qu’elle génère est aussi étroite que les limites de la burqa ou du tchador qui, selon Dr Hashmi, doit être porté comme un commandement divin parce que les femmes musulmanes sont « obligées de couvrir toute beauté, selon les enseignements de l’islam. »
Mme Hassan, qui a récemment assisté à l’un des sermons du Dr Hashmi sur le rôle des femmes dans l’islam, rapporte que lorsqu’une femme a demandé ce qu’une épouse devait faire si son mari n’était pas disposé à aider ses parents démunis, le Dr Hashmi a promptement cité le verset 4: 34 du Coran, affirmant que la femme doit respecter les voeux de son mari, «quels qu’ils soient, puisqu’il est son imam, divinement désigné pour elle. »
Elle n’a fait aucune référence aux passages du Coran soulignant la responsabilité des enfants envers leurs parents. Mme Hassan écrit: «Il reste encore à voir si la vision myope du monde du Dr Hashmi gagnera une plus large acceptation parmi la communauté musulmane canadienne. Ce qui est inquiétant, cependant, est le fait qu’un nombre croissant de femmes affluent vers cette théologienne bien connue, politiquement financée et bien organisée, car elles ne sont pas en mesure de critiquer son raisonnement à cause de leur manque de connaissances et de compréhension. S’agit-il d’un échec des modérées et des libérales parmi nous? Peut-être. Pendant ce temps, l’établissement d’une mini Arabie saoudite, ici, à Toronto, est en bonne voie.»
Voir aussi sur notre site:
La Ligue Islamique Mondiale propage l’islam wahhabite au Canada
Source: Farhat Hashmi operating in Canada, Daily Times, le 6 mai 2005