ORIGINAL ENGLISH VERSION ON THE REBEL
TRADUCTION FRANÇAISE DE POINT DE BASCULE
Auteur : Ezra Levant
Référence : The Rebel, 15 novembre 2015
Titre original anglais : Parisians have accepted Muslim terrorism as the new normal / WebArchive – Archive.Today
Les Parisiens ont accepté que le terrorisme musulman soit la nouvelle normalité.
Je suis arrivé à Paris ce matin et j’ai passé la journée dans les rues à essayer de comprendre ce que pensent les habitants de cette ville endeuillée.
Je suis immédiatement allé au Bataclan, la salle de concert où 87 personnes ont été assassinées par des terroristes musulmans vendredi soir.
Le président de la France, François Hollande, a qualifié ces attaques «d’acte de guerre» et il a promis d’y répondre «en menant une guerre sans pitié».
Je m’excuse mais je ne le crois pas. Si les observations que j’ai faites aujourd’hui peuvent donner une indication, personne d’autres ne le croit d’ailleurs.
Si ma première impression de Paris est exacte, Hollande ne veut pas mener cette guerre, ni la majorité des Parisiens d’ailleurs. En fait, c’est l’opposé qui se produit : la France a développé une tolérance pour le terrorisme. Ils acceptent le terrorisme comme la nouvelle normalité. Ils s’y sont désensibilisés.
Voici la preuve. En janvier de cette année, des terroristes musulmans ont mené cinq attaques qui ont tué 17 personnes, dont 12 au magazine satirique Charlie Hebdo. Cela mena à une gigantesque marche de solidarité à travers Paris, avec des millions de personnes et plusieurs dirigeants étrangers qui jurèrent que jamais ça ne se reproduirait.
Mais ça c’est répété. En dix fois pire. Vendredi dernier, il y a également eu cinq attaques et le décompte s’élève à 139 morts (jusqu’à maintenant) et 352 blessés.
Il n’y aura pas de grande marche cette fois-ci, pas de défilé de dirigeants étrangers qui viennent offrir leurs sympathies. Même au site du massacre, le climat est réservé. Comme vous pouvez le voir dans une de mes vidéos, quelques centaines de personnes sont présentes mais sans fermeté, sans conviction, sans but. À l’extérieur du Bataclan, un artiste de rue divertit la foule et personne ne semble trouver ça inapproprié.
À la Place de la République, une foule d’environ mille personnes s’est rassemblée. Ils savent que c’est une occasion mémorable mais ils ne savent pas trop ce qu’elle représente, ni quoi faire ou quoi dire. Donc, ils ont fumé de la marijuana, chanté des chansons populaires et pris beaucoup de selfies. Il y a eu quelques soubresauts patriotiques, ils ont chanté l’hymne national français et ils ont même scandé «Liberté» à quelques reprises mais ça donnait plus l’impression d’un festival que d’un appel à passer à l’action et surtout pas d’un appel à changer d’approche.
En toute honnêteté, je dois souligner que plusieurs des personnes présentes étaient des étudiants auxquels on n’a jamais inculqué la moindre notion de patriotisme et qui ont passé toute leur vie à baigner dans la rectitude politique. Mais qu’en est-il du Président Hollande lui-même et de sa promesse de revanche sans pitié? Aujourd’hui, les avions de combat français ont laissé tomber un grand total de vingt bombes sur l’État islamique. Ils ont probablement tué moins de terroristes que les terroristes n’ont tué de personnes simplement au Bataclan.
Après Charlie Hebdo rien n’a changé. L’immigration musulmane a continué sans restriction, sans contrôles de sécurité. En son sein, deux nouveaux «réfugiés» musulmans qui participèrent aux derniers attentats terroristes.
À la Place de la République, ils scandaient «L’amour est plus fort que la haine». La soirée de vendredi dernier a démontré que c’est faux. Et ce ne sera pas plus vrai après la prochaine attaque non plus.
Demain [lundi le 16 novembre], je vais commencer tôt. Je veux demander aux Parisiens quelques simples questions comme : «Croyez-vous que la France soit en guerre? Avec qui? Est-ce que la France doit se défendre? Comment?» Je vais demander aux migrants musulmans «Appuyez-vous la charia? Croyez-vous que le jihad soit légitime?» Je n’ai aucune idée du genre de réponses que je recevrai, si j’en reçois, mais, quoiqu’il advienne, je vous en ferai part par vidéo.
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Chaque image ci-dessous mène à une courte vidéo réalisée par Ezra Levant à Paris le 15 novembre 2015.