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https://www.thesun.co.uk/news/4214890/rotherham-whistleblower-jayne-senior-newcastle-grooming-gang/ / Archive.Today
Un autre réseau d’exploitation sexuelle des jeunes filles semblable à celui de Rotherham a été découvert à Newcastle en 2017. À ce moment-là, Jayne Senior a prévenu que cette situation a cours dans toute l’Angleterre.
Jayne Senior dirige un centre communautaire dans le nord de l’Angleterre. Depuis 1999, elle est venue en aide à plusieurs jeunes filles de Rotherham exploitées sexuellement par des réseaux d’hommes en majorité d’origine pakistanaise. C’est l’une des premières à avoir dénoncé le silence et l’inaction du conseil de ville, de la police et des services sociaux face à la situation.
En 2016, le conseil de ville de Rotherham a accusé Jayne Senior elle-même d’avoir profité financièrement de ses apparitions dans les médias lorsqu’elle parlait de la situation des jeunes filles et d’avoir transmis des informations sans autorisation. Durant deux ans, Jayne Senior a été sujette à des tracasseries judiciaires de toutes sortes. En 2017, un ancien policier, membre du conseil d’administration du centre dirigé par Jayne Senior, a déclaré à la BBC qu’il lui semblait que les responsables de la ville s’en prenaient à elle comme s’ils voulaient discréditer celle qui avait sonné l’alarme sur le scandale dans la ville (et les avait fait mal paraitre).
Finalement, en avril 2018, l’ombudsman de Rotherham a ordonné au conseil de ville de s’excuser auprès de Jayne Senior de l’avoir induite en erreur au sujet de l’enquête la concernant et de ne pas l’avoir informée des détails.
Un rapport officiel produit par la professeure Alexis Jay en 2014 a évalué à 1 400 le nombre de jeunes victimes d’exploitation sexuelle entre 1997 et 2013 à Rotherham seulement. En 2015, le Daily Mail britannique a indiqué que ce nombre pourrait atteindre 2 000. En 2018, un site officiel de la ville rapporte que la population totale de Rotherham est de 236 438 personnes.
Voici quelques extraits du rapport d’Alexis Jay datant de 2014 sur la situation à Rotherham. Ils sont tirés du résumé (Executive Summary) au début du rapport.
[Traduction] Personne ne connait l’ampleur véritable de l’exploitation sexuelle des jeunes filles qui a eu lieu à Rotherham au fil des ans. Notre estimation prudente est qu’entre 1997 et 2013, environ 1 400 jeunes ont été exploitées sexuellement. […] Il est difficile de décrire la nature répugnante de l’exploitation subie par ces jeunes victimes. Elles ont été violées par plusieurs agresseurs à la fois, victimes de traite d’une ville à l’autre dans le nord de l’Angleterre, enlevées, battues et intimidées. Des jeunes filles ont été arrosées d’essence puis menacées d’être brûlées, elles ont été menacées par des armes à feu, forcées d’assister à des viols d’une rare violence et avisées qu’elles seraient les prochaines si elles racontaient ce qu’elles avaient vu. Des filles aussi jeunes qu’onze ans ont été victimes de viols collectifs. […] Durant les douze années couvertes par cette enquête, les manquements des autorités politiques et policières ont été flagrants. Dès le départ, il y a eu des indications nombreuses que le problème de l’exploitation sexuelle était sérieux à Rotherham. Des informations provenaient de ceux et celles qui travaillent dans les centres jeunesse [residential care] et des travailleurs sociaux qui connaissaient bien ces jeunes.Les cadres des services sociaux ont minimisé l’ampleur et la gravité du problème. Sur le terrain, la police n’a accordé aucune importance à l’exploitation sexuelle des jeunes filles, considérant plusieurs des victimes avec mépris et refusant d’agir une fois que les crimes étaient rapportés. D’autres preuves criantes ont été rendues publiques en 2002, 2003 et 2006 dans trois rapports connus de la police et du conseil de ville. Ces rapports n’auraient pas pu être plus clairs sur la situation à Rotherham. Le premier de ces rapports a été purement et simplement éliminé parce que des membres de l’état-major de la police n’en croyaient pas son contenu. Cela a conduit à des allégations de dissimulation [coverup].
[…] Dans la grande majorité, les agresseurs ont été décrits comme des «Asiatiques» par les victimes. [Note de PdeB : Le terme ‘Asians’ est un euphémisme qui désigne les Pakistanais en Grande-Bretagne.] Pourtant, durant toutes ces années, jamais les conseillers municipaux n’ont contacté la communauté pakistanaise pour discuter de la meilleure façon de régler ce problème. Certains conseillers semblaient penser qu’il s’agissait de cas isolés [one-off problem] et ils espéraient qu’ils finiraient par disparaitre. D’autres employés ont exprimé leur nervosité à l’idée d’identifier l’origine ethnique des agresseurs de crainte d’être qualifiés de racistes; d’autres se sont rappelés les directives explicites de leurs supérieurs de ne pas en parler.
Lectures complémentaires
Point de Bascule : FICHE Charia / Agressions sexuelles par des chauffeurs de taxi
Annabelle Blais (La Presse – 8 septembre 2015) : Série d’agressions sexuelles dans les taxis de Montréal / WebArchive – Archive.Today
La Presse : Depuis 2013, on constate une certaine hausse du nombre de plaintes pour agressions sexuelles dans les taxis. «On n’arrive pas à expliquer pourquoi, dit le sergent Gingras.»