Ce cas illustre les abus qui peuvent survenir quand les autorités ont été endoctrinées par la propagande de lobbies islamistes, comme CAIR, qui donnent des cours de «sensibilité culturelle».
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Ann Arbor, le 13 nov. 2008 / 06:56 h (CNA) – Le vétéran de la marine dont les vignettes anti-terroristes et anti-islam sur son véhicule l’ont empêché de se rendre sur la tombe de son fils mort au combat au cimetière national d’Arlington a déposé une poursuite contestant l’ordre militaire lui reprochant l’affichage de ces vignettes.
Jesse Nieto, un vétéran de 25 ans de la Marine, a servi deux tours de combat au Vietnam. Son plus jeune fils, Marc, a été l’un des 17 Marines tués dans l’attentat terroriste contre le USS Cole en octobre 2000.
Depuis 1994, Nieto travaille comme employé civil à la Marine Corps Base Camp Lejeune en Caroline du Nord. En 2001, il a commencé à afficher différents autocollants sur son véhicule exprimant des sentiments tels que «Souvenez-vous du USS Cole, le 12 octobre 2000», «Islam = terrorisme» et «Nous mourions, ils se réjouissaient».
Le 31 juillet 2008, deux agents de la police militaire ont donné des contraventions à Nieto pour « matériel offensant ».
Après que Nieto ait refusé d’enlever toutes les vignettes supposément offensantes de son véhicule, le magistrat militaire de la base a émis une ordonnance écrite exigeant qu’il sorte son véhicule de la base jusqu’à ce que tous les autocollants aient été enlevés. L’ordonnance a interdit son véhicule de toutes les autres installations fédérales, et l’aurait empêché de conduite dans le cimetière national d’Arlington.
Le Thomas More Law Center basé à Ann Arbor a déposé une poursuite cette semaine au nom de Nieto contre le commandant du Camp Lejeune et le magistrat de la base devant la US District Court de Caroline du Nord. La poursuite allègue que l’interdiction faite à Nieto de garder les vignettes sur son véhicule viole ses droits constitutionnels à la liberté d’expression et à l’égale protection de la loi.
«L’interdiction de ces vignettes est un excès de politiquement correct dans l’armée», dit Richard Thompson, président et avocat en chef du Thomas More Law Center. «Nos troupes se font tuer par des terroristes islamiques, le 11/9 a été causé par des terroristes islamiques, ces terroristes veulent détruire l’Amérique, les pays islamiques persécutent les chrétiens, et maintenant les militaires s’en prennent à un père dont le fils a été tué par des terroristes islamiques alors qu’il servait notre pays». (…)
La poursuite allègue que des responsables militaires font de la discrimination sur la base de l’opinion, contrairement au 1er amendement, et portent atteinte à l’égale protection de la loi garantie par le 5e amendement, en permettant que certains messages soient affichés, et interdisant d’autres messages.
La poursuite allègue en outre que l’interdiction par les militaires des messages jugés « offensants » est inacceptable car il n’existe pas de normes objectives guidant les décisions des fonctionnaires, ce qui leur donne une «discrétion incontrôlée» pour déterminer l’acceptabilité ou le caractère inacceptable d’un message, a déclaré le Thomas More Law Center.
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