La raison reprend le dessus! On ne peut pas analyser le marxisme sans lire Karl Marx, ni comprendre le nazisme sans étudier Mein Kampf. Que les termes reliés à l’islam aient été bannis dans l’étude de l’islam radical et du djihad mondial démontre la puissance des lobbies islamistes qui cherchent par tous les moyens à censurer le discours critique sur l’islam, et l’effet dévastateur de la rectitude politique mal placée sur la sécurité de la population.
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Un équipe militaire américaine appelée «Red Team» chargée de remettre en cause la pensée conventionnelle, indique que des mots comme «djihad» et «islamiste» sont nécessaires pour examiner le terrorisme du 21e siècle, et que les organismes fédéraux qui évitent ces mots minimisent le lien entre l’extrémisme religieux et les actes de violence.
«Nous devons rejeter l’idée que «Islam» et «Arabe» forment une catégorie à part qu’on ne peut ni étudier ni critiquer ou discuter pour comprendre nos ennemis dans ce conflit», déclare le rapport interne, dont une copie a été obtenue par le Washington Times.
Le rapport intitulé «La liberté d’expression dans l’analyse du djihad: Démystifier le mythe des mots offensants», a été écrit par des analystes civils non identifiés et des entrepreneurs pour le US Central Command responsable pour le Moyen-Orient et l’Asie du Sud. Ce serait le premier document officiel contestant ceux qui, au gouvernement, cherchent à minimiser le rôle de l’islam comme source d’inspiration pour les actes de violence perpétrés par certains terroristes.
«Le fait est que nos ennemis citent les sources de l’islam comme fondement de leur djihad mondial», selon le rapport. «Nous avons la responsabilité de représenter nos ennemis d’une manière honnête et exacte».
Le rapport contribue à un débat en cours au sein du gouvernement et de l’armée des États-Unis sur les causes profondes du terrorisme, sa relation à l’islam et la meilleure façon de lutter contre l’idéologie extrémiste.
Le rapport cite deux documents de l’administration Bush qui semblaient minimiser tout lien entre l’islam radical et le terrorisme.
Un mémorandum de janvier 2008 du Bureau du Département de la sécurité intérieure pour les droits civils et les libertés civiles déclarait que des musulmans américains non identifiés avaient recommandé que le gouvernement américain évite d’utiliser les termes «djihadiste», «terroristes islamiques», «islamiste» ou «guerre sainte», affirmant que c’était susceptible de créer un «climat négatif» et d’engendrer des actes de harcèlement et de discrimination.
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Voir aussi:
États-Unis – McCain continuera de parler de “terroristes islamiques”