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F.I.R.E. est un groupe américain qui surveille le respect du droit constitutionnel des étudiants à la liberté d’expression sur les campus. On aurait pensé que les universités seraient à l’avant-garde de la promotion des libertés et que tous les campus auraient été des espaces de liberté d’expression et d’opinion. Mais c’est sans compter sur les ravages du politiquement correct qui amène les universités à bannir la liberté d’expression sauf dans les «zones désignées».
L’Université de Cincinnati mérite d’être honorée ce mois-ci pour avoir annoncé une politique qui ne permet la liberté d’expression que dans une zone désignée du campus.
La liberté d’expression est permise dans cette zone, mais seulement après avoir été autorisée et cédulée par le Bureau de planification du campus.
Ceux qui ne se conforment pas à la politique s’exposent à des accusations criminelles d’intrusion. Selon F.I.R.E. :
Un rapide coup d’oeil à une carte du campus Ouest de
l’université montre que la “section nord-ouest de McMicken
Commons” est une très petite zone du campus, et qu’il y
a de nombreux autres espaces verts, des aires communes,
des pelouses et des trottoirs où les étudiants devraient
être en mesure d’exercer leur droit à la liberté d’expression.
C’est vraiment honteux que cette université publique, qui
est légalement tenue de respecter les droits de ses étudiants
en vertu du 1er amendement, non seulement maintient cette
politique répressive d’une Zone de liberté d’expression, mais
menace en outre les étudiants d’engager des poursuites
criminelles s’ils exercent leurs droits constitutionnels en dehors
de la misérable zone désignée à cette fin.
À noter que de précédentes tentatives semblables de réprimer la liberté d’expression dans d’autres collèges ont échoué lorsqu’elles ont été contestées.