Repris de Bivouac-ID
WASHINGTON – Un des théologiens musulmans choisi pour prendre la parole mercredi lors de la prière inaugurale de la cérémonie d’investiture du nouveau Président élu, Barack Obama, n’est autre que le leader d’un groupe dénoncé par les procureurs fédéraux pour ses liens avec des terroristes.
Ingrid Mattson, présidente de la Société islamique d’Amérique du Nord, sera l’un des nombreux chefs religieux [représentant toutes les confessions] qui devront prendre la parole lors de la prière dans la cathédrale nationale de Washington.
Mattson avait également été l’invité d’honneur au dîner du Département d’Etat et avait rencontré de hauts responsables du Pentagone pendant l’administration Bush. Elle a aussi pris la parole pour la prière à la Convention nationale démocratique à Denver.
Mais depuis, en 2007, et récemment, en juillet dernier, les procureurs fédéraux à Dallas ont déposé des documents liant la Société Islamique basée à Plainfield dans l’Indiana avec le groupe Hamas, que les États-Unis considèrent comme une organisation terroriste.
Ni Mattson, ni son organisation n’ont cependant été directement inculpés. Mais les procureurs ont écrit qu’il y avait «un large panel de témoignages et de documents les liant étroitement» avec le groupe Hamas et d’autres groupes radicaux.
Linda Douglass, une porte-parole pour le Comité inaugural d’Obama, ne souhaite pas commenter sur le sujet ni dire si le comité en avaient connaissance.
«Elle a une excellente réputation dans la communauté religieuse», a déclaré samedi soir Linda Douglass.
L’existence de ces documents en possesion du tribunal a été signalée pour la première fois par la revue Politico.
La Société islamique d’Amérique du Nord, qui se décrit comme «l’organisation communautaire musulmane la plus représentative et importante du pays», se bat contre son inscription sur une liste de co-conspirators dans le procès à l’encontre de la Holy Land Foundation. Dans les documents judiciaires, Mattson déclare que son groupe ne soutient pas le terrorisme.
Mattson, qui a été élue présidente de la société en 2006, est professeur d’études islamiques au séminaire de Hartford à Hartford, dans le Connecticut.
Source :Yahoo News traduction d’extraits par Bivouac-id.
Mise à jour : Complément d’information signalé par Caton.
Mattson s’est également faite l’avocate du Wahhabisme, courant islamique extrémiste et violent de l’islam , le qualifiant de «courant réformateur qui est né il y a 200 ans pour débarrasser la société islamique des pratiques culturelles et de l’interprétation rigide qu’elle a acquis au fil des siècles».
Mattson suggère donc que le wahhabisme est une réforme au sein de l’islam, osant même une analogie avec« la Réforme Protestante en Europe» et affirmant que «les théologiens saoudiens qui sont wahhabites ont dénoncé le terrorisme et dénoncent en particulier les attentats du 11 septembre» – mais elle s’est gardée de mentionner que de nombreux éléments prouvent que des hauts représentants Saoudiens ont continué à soutenir et à financer le terrorisme et le Jihad international.
Source: Jihadwatch
Voir aussi:
Pour les femmes, l’Arabie est pire que Guantanamo