Glané sur le blog d’Yvan Daoudal
Le parti socialiste (PSOE) au pouvoir, réuni en congrès à Madrid, demande que la Loi organique de liberté religieuse soit amendée afin de renforcer la « laïcité constitutionnelle » en Espagne, notamment par une « disparition progressive des symboles et liturgies religieux dans les espaces publics et dans les actes officiels de l’Etat » (depuis les crucifix dans les écoles ou les tribunaux, jusqu’aux prestations de serment des ministres).
Demandant la fin du « confessionnalisme » qui persiste, le texte citait dans sa première mouture le cas des « funérailles d’Etat ». Mais cette mention a été écartée cet après-midi : elle a été jugée « malencontreuse », dans la mesure où « la laïcité ne dispose pas d’une liturgie alternative ». Sic.
Le texte ne réclame pas une révision des accords entre l’Etat et l’Eglise catholique, mais demande un rééquilibrage en faveur de religions minoritaires en Espagne, avec un « traitement égalitaire ». En fait de « religions minoritaires », chacun comprend qu’il s’agit de l’islam, dont El Païs souligne qu’il ne reçoit que 3 millions d’euros de l’Etat quand l’Eglise catholique en reçoit plus de 4 milliards.
Les socialistes veulent donc clairement et ouvertement chasser le Christ du domaine public et accélérer dans le même temps l’islamisation.
Voir aussi:
Espagne – Si les conservateurs sont élus, le hijab pourrait être banni des écoles
Espagne – La ministre de l’Égalité critique le port du voile
L’Europe va mal – elle se suicide lentement