Le ministre égyptien aurait des leçons à donner à Bouchard-Taylor et à nos élites bien-pensantes! Le niqab est un accessoire rétrograde et déshumanisant pour la femme. Le ministre dit que la propagation du niqab en Égypte résulte de l’influence de l’islam salafiste/whahhabi saoudien, et il a décidé d’intervenir pour protéger la culture égyptienne de cette horreur.
On ne voit plus de leaders en Occident qui sont prêts à défendre notre culture contre l’invasion de pratiques barbares. Les islamistes, le plus souvent affiliés aux Frères musulmans et financés par la Ligue islamique mondiale basée à La Mecque, savent manipuler le langage de la «tolérance» pour introduire dans notre culture des accommodements qui, selon les termes de Mohamed Pascal Hilout, sont immoraux. Nos élites ont réussi à détourner le sens de «droits humains», devenu un «droit à la déshumanisation», et se font les idiots-utiles des Frères musulmans et des salafistes saoudiens, sur le dos des musulmanes.
Le ministre égyptien a dit qu’il prendra des mesures au niveau des mosquées pour contrer l’idéologie salafiste. Au Québec, une telle déclaration vaudrait à son auteur la foudre des bien-pensants, et des accusations d’islamophobie. Sans compter que La Presse s’acharnerait sans doute à le démoniser sur plusieurs pages, le traitant d’hérouxvillois. Il semble que l’idéologie salafiste misogyne a plus d’avenir au Québec qu’en Égypte… à cause de l’inter/multikulturalisme et de nos élites!
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LE CAIRE – Le ministère égyptien des dotations religieuses est intervenu dans le débat sur l’obligation du port du niqab en écrivant un livre qui fait valoir que cette pratique n’est pas islamique, a rapporté un journal.
Le quotidien indépendant Al-Masry al-Yom a publié des extraits de l’ouvrage, intitulé Le voile est une coutume, pas une obligation religieuse, par le ministre des dotations religieuses Zaqzuq Mahmoud Hamdi, que le ministère distribuera aux mosquées.
«Je ne vais pas permettre la propagation de la culture du niqab en Egypte», a écrit le quotidien, citant le ministre.
Le niqab a toujours été un sujet de débat parmi les écoles sunnites de jurisprudence – et même au sein des écoles – la majorité disant que le niqab n’est pas nécessaire.
Toutefois, toutes les écoles s’entendent que la femme doit couvrir tout son corps sauf son visage et ses mains.
Le livre de Zaqzuq cite des décrets du mufti d’Égypte, le chef de l’Université islamique Al-Azhar et d’autres décrets stipulant que le niqab n’a pas de fondement dans le Coran ou les hadith – les traditions et les paroles de Mahomet.
Dans l’Égypte moderne, le niqab est souvent associé aux adeptes de l’école salafiste, qui est l’interprétation dominante de l’islam en Arabie saoudite.
Le ministère avait précédemment annoncé qu’il publierait des livres pour contrer le salafisme et qu’il les distribuerait aux mosquées.
Voir aussi:
Rapport Bouchard-Taylor ou l’accommodement immoral, par Mohamed P. Hilout
L’islam wahhabite progresse en Égypte – des fillettes portent le niqab
La Ligue Islamique Mondiale propage l’islam wahhabite au Canada