On voit ici les dimensions complexes du conflit à Gaza. Qu’importe le résultat obtenu par le Hamas sur le terrain dans la bande de Gaza, il a gagné la guerre sur le terrain qui compte: l’Occident!
Des milliers de manifestants dans toutes les grandes villes ont défilé sous les bannière du Hamas et du Hezbollah, scandant «Mort aux Juifs»… et «À bas Israël.»… La gauche caviar s’est honteusement laissé instrumentaliser par les islamofascistes dans des manifestations dominées par l’agenda politique de l’Iran, assimilant les Palestiniens au Hamas.
Les Ayatollahs sont morts de rire! Tant d’idiots-utiles en Occident! L’Iran et la Syrie ont marqué des points. L’Égypte a pris bonne note.
LE CAIRE (Reuters) – L’Égypte a ventilé ses griefs contre l’Iran, le mouvement islamiste palestinien Hamas et le groupe chiite libanais Hezbollah, les accusant d’avoir collaboré dans les combats à Gaza dans le but de provoquer un conflit au Moyen-Orient.
«(Ils ont essayé) de provoquer une confrontation dans la région dans l’intérêt de l’Iran, qui tente de jouer ses cartes pour échapper à la pression de l’Occident … dans le dossier nucléaire,» a déclaré le ministre des Affaires étrangères Ahmed Aboul Gheit dans une interview diffusée mercredi sur la chaîne par satellite Orbit.
Aboul Gheit a également dit que l’Égypte avait sapé les tentatives du Qatar d’organiser un sommet arabe sur la bande de Gaza au début du mois au motif que cela aurait porté préjudice à « l’action arabe commune ».
«L’Égypte a fait échouer le sommet … S’il avait été tenu en tant que sommet arabe avec le quorum requis, ce sommet aurait porté atteinte à l’action arabe commune. Nous pouvons voir ce que les autres ne voient pas», a-t-il dit.
L’interview a été diffusée mardi soir et mercredi matin, et l’agence de presse officielle MENA en a diffusé des extraits.
Les commentaires sont la première reconnaissance par l’Égypte qu’elle a activement cherché à empêcher la tenue du sommet de Doha le 16 janvier. Ce sommet était au centre d’un âpre bras de fer entre des États arabes rivaux.
Ils démontrent également qu’une réunion de réconciliation au Koweït la semaine dernière entre l’Égypte et l’Arabie saoudite d’une part, et le Qatar et la Syrie, de l’autre, n’a eu qu’un effet à court terme.
Le Qatar n’a pas réussi à recueillir suffisamment d’appui pour la tenue d’un sommet de la Ligue arabe sur la bande de Gaza, mais il est quand même allé de l’avant avec une réunion consultative informelle de dirigeants arabes.
Les querelles reflètent de profondes divisions entre les gouvernements arabes. D’un côté, l’Arabie saoudite et l’Égypte, qui se méfient du mouvement islamiste Hamas dans la bande de Gaza, favorisaient l’option de discuter de Gaza lors d’un sommet économique distinct au Koweït quelques jours plus tard.
Les diplomates disent que l’Égypte n’apprécie pas que le Qatar conteste son rôle traditionnel de médiateur arabe de premier plan et n’aime pas l’influence de la chaîne de télévision par satellite Al-Jazira, basée à Doha, qui appartient au gouvernement qatari.
«Certains ont cru qu’une chaîne de télévision par satellite pourrait faire tomber l’État égyptien, sans se rendre compte que l’Égypte est beaucoup plus forte que cela», a déclaré Aboul Gheit.
«L’Égypte est importante et a une grande influence en dépit des tentatives d’influencer cette prise de position et son rôle, que ce soit à travers la chaîne Al Jazeera ou d’autres chaînes», a-t-il ajouté.
Le ministre égyptien a également critiqué le Hamas pour ce qu’il a appelé son coup d’État contre les forces de l’Autorité palestinienne dans la bande de Gaza en 2007