Avis aux voyageuses québécoises.
Dubaï, pays moderne et modéré™, applique la charia. Derrière une architecture éblouissante, se cache le 7e siècle.
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Une britannique mère de deux enfants est incarcérée après avoir été reconnue coupable d’adultère pour avoir pris le thé avec un ami.
Marnie Pearce, 40 ans, s’est séparée de son mari égyptien Ihab El-Labban quand il a fait irruption à son domicile de Dubaï et l’a trouvée en train de prendrre le thé avec un autre homme.
M. El-Labban a maintenant la garde de leurs deux enfants – Ziad, 4 ans, et Laith, 7 ans. Mme Pearce, une ancienne assistante scolaire, craint de ne jamais les revoir car elle sera expulsée après sa libération.
Pour Amnesty International, Mme Pearce, qui vit à Dubaï depuis 15 ans, est une «prisonnière de conscience».
M. El-Labban a allégué que sa femme avait commis l’adultère, un acte criminel dans ce pays musulman strict, durant une bataille sur la garde des enfants.
Mme Pearce, qui nie avoir eu des relations physiques avec l’homme, s’est enfuie avec les garçons, mais elle s’est finalement rendue et a remis les enfants en pleurs avant l’audition de sa cause, et elle a été condamnée.
« Elle devrait être libérée immédiatement et sans condition», a déclaré Tim Hancock, un représentant d’Amnesty.
« Les droits des deux jeunes enfants risquent d’être sérieusement compromis dans le conflit qui oppose leurs parents. Les garçons doivent être autorisés à exprimer leur propre opinion sur ce qui devrait leur arriver. »
Un appel a été rejeté, mais le tribunal a accepté de réduire la peine de six mois à trois mois.
Un verdict sur son plus récent appel est attendu d’ici le 16 mars.