
Moorthy Muthuswamy, un expert de l’Inde, pays en développement non-chrétien et non-blanc qui est pourtant victime des violences islamiques depuis très longtemps, parle de l’idéologie de conquête de l’islam politique fondée sur ses écritures et propose des moyens de la neutraliser, libérant de l’intérieur des masses de musulmans du carcan d’une idéologie politique déguisée en religion et leur offrant la liberté d’embrasser d’autres modes de vie.
Nous traduisons de larges extraits d’une entrevue accordée par Moorthy Muthuswamy au magazine Frontpage le 29 novembre 2007.
Moorthy Muthuswamy a été élevé en Inde où il a acquis une expérience de première main de l’islam politique et du djihad. Il détient un doctorat en physique nucléaire d’une université new-yorkaise. Il a publié plusieurs ouvrages sur l’islam politique et la terreur qu’il inflige aux infidèles. Il vient de publier The Art of War on Terror : Triumphing over Political Islam and the Axis of Jihad.
Sommaire
Muthuswamy fait un constat accablant: durant les soixante dernières années, dans toutes les régions à majorité musulmane en Asie du sud – sans exception – les non-musulmans ont été massivement chassés vers l’Inde. Ces données démontrent que les musulmans de ces régions ne croient pas en la coexistence.
-*L’étude du djihad en cours en Inde et dans son voisinage fournit la réponse à la question de savoir ce qui va probablement arriver à l’Europe et d’autres nations dont les populations musulmanes augmentent plus rapidement que les infidèles.
-*Notre ennemi est l’islam politique et un mouvement fondé sur lui : le mouvement islamique politique. L’Islam politique considère que l’islam devrait exercer une influence dominante dans la direction des affaires du gouvernement. Il y a de bonnes raisons à cela, qui remontent aux écritures islamiques qui mettent en évidence la domination politique et la conquête par opposition à la spiritualité.
-*Nous sommes maintenant en mesure de mieux identifier l’ennemi: une idéologie politique de conquête qui inspire la terreur, les mosquées qui sont les nœuds qui engendrent le djihad et les pays de l’Axe du djihad (Arabie saoudite, Iran, Pakistan) en tant que principaux bailleurs de fonds de l’idéologie et des mosquées.
-*Parce que le mouvement islamique politique est fondé sur une idéologie médiévale de conquête, il se comporte comme un «germe». Le dialogue ou l’apaisement n’est tout simplement pas possible.
-*Nous devons utiliser une approche fondamentalement différente: en utilisant des arguments fondés sur la science pour aider à libérer les musulmans éduqués afin qu’ils soient habilités à neutraliser le mouvement islamique politique de l’intérieur.
-*En raison de menaces physiques, les textes religieux musulmans n’ont pu être mis sous microscope dans les nations islamiques et la rectitude politique a fait de même dans les pays occidentaux. Mais la menace existentielle découlant de l’Islam politique appelle à porter un regard critique sur ces textes.
Pourquoi avez-vous écrit ce livre?
L’Inde est victime du terrorisme islamique depuis très longtemps. Il s’avérait nécessaire d’aborder cette question du terrorisme de façon globale. C’est aussi un problème humanitaire. Déjà que l’Inde est une nation pauvre, des millions d’enfants indiens souffrent de faim et de malnutrition en raison de l’hémorragie économique imposée au nom de l’Islam.
Vers la seconde moitié des années 1990, j’ai commencé à publier sur cette question surtout dans le contexte sud-asiatique. Depuis les attentats du 11 septembre, mon attention s’est déplacée pour inclure l’Amérique.
Six ans après les attentats du 11 septembre, nous avons toujours du mal à identifier l’ennemi, et encore plus imaginer comment le vaincre. Toutefois, de mon point de vue, on peut se rapprocher de la concrétisation des paramètres d’une victoire sur le terrorisme. Je voulais partager mes conclusions avec le public.
Qui est l’ennemi? Qui le nourrit? Qui le soutient?
Notre ennemi est l’islam politique et un mouvement fondé sur lui : le mouvement islamique politique. L’Islam politique considère que l’islam devrait exercer une influence dominante dans la direction des affaires du gouvernement. Il y a de bonnes raisons à cela, qui remontent aux textes sacrés islamiques.
La « trilogie islamique », qui comprend le Coran, le Hadith et la Sira, est à la base de l’islam politique. Au cours des dernières années, des analyses sophistiquées de la trilogie ont été réalisées. Le « Center for Study of Political Islam » a publié une série allant dans ce sens. Leur analyse met en évidence un caractère politique très dominant dans la trilogie – c’est-à-dire la domination des actions politiques du fondateur de l’Islam, Mahomet – par opposition à la spiritualité. Il est donc très raisonnable de conclure que l’islam politique est presque l’islam.
Dans le contexte de la trilogie, l’islam politique interne empêche les musulmans d’acquérir de nouvelles connaissances afin de créer un meilleur avenir pour eux-mêmes; l’islam politique extérieur leur commande de mener une guerre religieuse (appelé djihad) avec les infidèles jusqu’à ce que l’humanité entière soit convertie à l’islam.
Des preuves basées sur la Trilogie et le début de l’histoire islamique qui suggèrent que l’Islam politique cherche à exercer un contrôle absolu sur les masses musulmanes et à canaliser leurs énergies vers la conquête donnent l’impression d’une idéologie qui a été principalement conçue pour permettre l’expansion, après la mort de Mahomet, des territoires qu’il contrôlait de son vivant, ainsi que ceux de tribus de Saoudiens, de musulmans non-saoudiens et de musulmans non-arabes (dans cet ordre).
Cette forte composante politique signifie aussi que l’islam ne peut être structurellement propice à la réforme ou à la modération. Si l’on enlève cette composante politique, il n’y a pas d’islam.
Les mosquées apportent non seulement la trilogie aux communautés musulmanes, mais elles fonctionnent également comme centres sociaux. En raison de la domination politique de la trilogie, des leaders religieux sont naturellement enclins à l’activisme politique, y compris des fronts djihadistes multiples dirigés contre les incroyants. Mon livre confirme que c’est par l’intermédiaire de son réseau social de nœuds appelés mosquées que l’Islam politique génère les djihadistes, les radicaux, les militants extrémistes et surtout, qu’il amène les populations musulmanes à le soutenir.
Nous devrions voir l’islam politique, et non l’islam radical ou militant, comme notre principal ennemi.
Tout mouvement fondé sur l’idéologie politique exposée dans la trilogie doit disposer de soutiens puissants et ingénieux pour réussir. L’Arabie saoudite, l’Iran et le Pakistan ont de puissants mouvements politiques islamiques qui alimentent les mouvements dans le reste du monde – tant dans les autres pays à majorité musulmane que dans les pays ayant des minorités musulmanes. Ces trois nations sont appelées « Axe du Djihad » dans mon livre.
Le soutien saoudien et iranien des mosquées peut être considéré comme le moyen le plus efficace de faire progresser le djihad, en finançant les nœuds du réseau social dans les communautés musulmanes. Aussi, les nations de l’Axe du djihad ou les mouvements politiques islamiques dans ces pays ont créé de puissants mandataires agissant par procuration – que ce soit Al-Qaida, les Taliban afghans (par l’Arabie saoudite et le Pakistan) ou le Hezbollah (par l’Iran).
Dans ce contexte, nous pouvons maintenant identifier les faiblesses de la stratégie américaine dans la guerre contre la terreur. L’Amérique tente de neutraliser les mandataires agissant par procuration et les radicaux et fait peu d’efforts pour neutraliser l’Axe du djihad et le mouvement politique islamique mondial. Alors que j’étais d’accord avec la première attaque contre le régime de Saddam Hussein et les Talibans – la poursuite de l’occupation de l’Irak et même l’Afghanistan semble être coûteuse, interminable et une mauvaise allocation des ressources.
Nous sommes maintenant en mesure de mieux identifier l’ennemi: une idéologie politique de conquête qui inspire la terreur, les mosquées qui sont les nœuds qui engendrent le djihad et l’Axe du djihad en tant que principal bailleur de fonds de l’idéologie et des nœuds.
Comment résoudre le problème du terrorisme?
Parce que le mouvement islamique politique est fondé sur une idéologie médiévale de conquête, il se comporte comme un «germe». Le dialogue ou l’apaisement n’est tout simplement pas possible. Ensuite, ce mouvement est ancré parmi les populations musulmanes et, plus important, il fonctionne en réseau avec de multiples centres de pouvoir ou noeuds. Cela signifie que l’approche classique fondée sur la prédominance de la diplomatie et/ou de la force militaire accompagnée d’aide, n’est pas efficace. C’est peut-être la raison pour laquelle nos Thinks Tanks traditionnels ont du mal à trouver une réponse politique cohérente sur laquelle nos dirigeants politiques peuvent compter.
Nous combattons cette guerre avec un certain nombre d’idées préconçues. J’ai démoli plusieurs de ces idées critiques dans mon livre. Permettez-moi d’en mentionner quelques-unes (mes répliques sont entre parenthèses):
-*La démocratie est la solution à l’islamisme radical. (Non, pour qu’une démocratie fonctionnelle prenne racine, l’islam politique doit d’abord être neutralisé.);
-*Une religion largement pratiquée doit avoir une forte composante modérée. (Encore une fois, non. L’abondance peut créer les conditions d’une domination complète de l’extrémisme.);
-*La lutte au sein de l’islam est entre les modérés et les extrémistes. (Non, la lutte est entre les différents groupes extrémistes ou écoles de pensée.);
-*Nous devons utiliser les musulmans modérés pour lutter contre les extrémistes. (Nous devons utiliser une approche fondamentalement différente: en utilisant des arguments fondés sur la science pour aider à libérer les musulmans éduqués afin qu’ils soient habilités à neutraliser le mouvement islamique politique de l’intérieur.);
-*L’idéologie est le point fort des musulmans radicaux. (Non, vue à travers le bon sens, appuyé sur la science, l’idéologie est le maillon faible de l’islam politique);
-*Nous pouvons compter sur des leaders modérés dans des pays comme le Pakistan ou l’Arabie saoudite. (Les détenteurs de facto du pouvoir dans ces pays sont des mouvements politiques islamiques, ce qui rend leurs dirigeants inefficaces pour empêcher ces nations d’être des fontaines de terreur);
-*Des doléances conduisent les populations musulmanes à la rage et au terrorisme. (Non, la plupart des griefs sont fabriqués pour canaliser les énergies des musulmans vers le djihad).
La science pour vaincre l’idéologie politique islamique
L’idéologie politique islamique se retrouve dans la trilogie islamique. Contester cette idéologie à l’aide de la science est une solution sans risque et qui a de plus un grand potentiel pour créer un fossé entre l’islam politique et les musulmans instruits. Cela devrait également conduire à la perte du prestige des dignitaires musulmans et à l’affaiblissement des nœuds du réseau qui engendrent le djihad – les mosquées.
Les musulmans éduqués sont l’épine dorsale du mouvement politique islamique. Manifestement, les musulmans qui sont éduqués dans les seules madrasas (écoles coraniques) n’ont pas les connaissances nécessaires pour fonctionner efficacement dans le monde moderne. Ceux qui ont une éducation universitaire les ont.
En raison de menaces physiques, la trilogie n’a pas pu être mise sous microscope dans les nations islamiques et la rectitude politique a fait de même dans les pays occidentaux. Mais la menace existentielle découlant de l’Islam politique appelle à porter un regard critique sur la trilogie.
Bref regard critique sur la Trilogie
Le Coran est le premier livre de la trilogie, et il a été mis en place plusieurs dizaines d’années après la mort de Mahomet. Dans un Hadith il est dit que les versets coraniques ont été collectés à partir de morceaux d’os, de pierre, de parchemin, de feuilles de palmier dattier, et aussi selon la mémoire de ceux qui l’avaient mémorisé.
Manifestement, les feuilles, les pierres, les morceaux d’os, et la mémoire n’étaient pas des supports fiables de la prise de notes ou de stockage de l’information à l’époque où Mahomet a livré ses « révélations ». C’est le bon sens. Pour quelque chose d’aussi profond que les « révélations » de dieu, il ne devrait pas exister un iota de doute quant à leur authenticité. Nous pouvons affirmer avec force que les éléments de preuve disponibles rendent scientifiquement non crédible la revendication de l’association de ces révélations avec dieu.
Deuxième point à noter: Plongés dans une compréhension rudimentaire et souvent erronée de la nature, les tribus auxquelles Mahomet appartenait n’étaient pas bien placées pour identifier les faux messagers de dieu ou le mensonge.
Bien que ce type de guerre idéologique puisse être considéré comme un impératif, il s’agit d’une approche à long terme. Nous avons besoin de mesures à court terme qui rendent le coût du djihad insoutenable pour ses commanditaires.
Parlez-nous du djihad en Inde
L’étude du djihad en cours en Inde et dans son voisinage fournit la réponse à la question de savoir ce qui va probablement arriver à l’Europe et d’autres nations dont les populations musulmanes augmentent plus rapidement que les infidèles.
Durant les soixante dernières années, dans toutes les régions à majorité musulmane en Asie du sud – sans exception – qu’il s’agisse du Pakistan, du Bangladesh ou de la vallée indienne du Cachemire – les non-musulmans ont été massivement chassés vers l’Inde. Cela s’est produit lorsque la population musulmane locale devenue majoritaire a pris le pouvoir politique. Des lois et des conditions ont alors été mises en place pour délibérément marginaliser les non-musulmans. Dans presque tous les cas, les mosquées et les dignitaires religieux ont joué un rôle important dans la facilitation de cette « conquête ». En Inde, le pourcentage de la population musulmane est passé d’environ 10% en 1951 à environ 15% aujourd’hui. Même au sein d’une population indienne à 85% non-musulmane, le phénomène de « conquête » est de plus en plus répété dans certaines villes à majorité musulmane. Ces populations sud-asiatiques partagent une langue, des habitudes alimentaires et une culture mais diffèrent sur la religion. Il est évident que les populations musulmanes sont influencées par l’Islam politique.
En 1971, des ordres écrits ont été émis par le haut commandement militaire pakistanais de tuer les hindous dans ce qui était le Pakistan oriental. Il s’en est suivi le plus grand génocide d’un groupe religieux dans les 50 dernières années. La plupart de ces expulsions et génocides sont survenus bien avant 1972 – bien avant l’infusion massive de pétrodollars et du wahhabisme.
Ceux qui affirment que l’argent du pétrole, les doléances des musulmans ou les « freedom fighters » sont responsables du terrorisme devraient réfléchir à nouveau. Comme on l’a noté plus haut, l’emphase fondamentale que met l’Islam politique sur la conquête se fonde sur ses écritures.
Les données sur l’expulsion des non-musulmans de toute région à majorité musulmane d’Asie du sud démontrent que les musulmans de ces régions ne croient pas en la coexistence. Cela met aussi en évidence l’intolérance chez les musulmans Indiens (aussi confirmée d’autres manières). Mais en raison de leur statut de minorité, ils n’ont pas réussi à imposer complètement leur volonté aux Indiens non-musulmans.
Avec près de la moitié de la population musulmane du monde entier en Asie du Sud, cette accablante conclusion ne pourrait pas être mise de côté comme une anomalie. Les implications de cette analyse pour les régions et les nations dont la population musulmane s’accroît rapidement et se radicalise ne peuvent pas être sous-estimées. Des statistiques plus complètes dans mon livre peuvent être utiles dans la formulation et la justification de mesures politiques ambitieuses.
À l’heure actuelle, le seul État indien à majorité musulmane, le Cachemire, est en proie à une insurrection. Le soutien matériel et d’autres formes de soutien à cette insurrection ne viennent pas seulement du Pakistan, mais aussi de nombreux pays du Moyen-Orient dont l’Arabie saoudite. Bien que ces nations musulmanes trouvent pratique de soutenir les « freedom fighters » musulmans, ils choisissent de ne pas se soucier du nettoyage ethnique de chaque région à majorité musulmane de l’Asie du Sud. Par exemple, la partie du Cachemire sous contrôle pakistanais est pratiquement dépourvue de non-musulmans. Cela s’inscrit dans l’idée d’étendre les frontières de l’Islam au détriment des infidèles.
La terreur n’est qu’un moyen parmi d’autres pour conquérir les terres appartenant à des infidèles. Lorsque les musulmans sont en minorité différents moyens doivent être trouvés. Des quotas spéciaux pour les musulmans dans les emplois et les établissements d’enseignement ont été exigés et obtenus en intimidant les gouvernements en place en Inde. À long terme, ces quotas inéquitables accordent des droits aux musulmans au détriment des personnes appartenant à d’autres confessions, ouvrant la voie à l’accélération de l’annihilation des citoyens non-musulmans en Inde.
Des dignitaires religieux et des responsables communautaires musulmans influents ont « mis en garde » le gouvernement indien contre des attaques violentes par des musulmans « enragés » s’il ne se rendait pas aux demandes de quotas. Après tout, les masses musulmanes se sont fait dire dans les mosquées que leur relative absence de représentation dans les postes exigeant un haut niveau d’éducation n’était pas imputable à une faute de leur part – seuls le gouvernement et la majorité hindoue étaient à blâmer. Cette perception erronée des griefs des musulmans a pris des années à se construire et s’inscrit dans le cadre du djihad financé par le Pakistan et plusieurs pays du Moyen-Orient dont la passion est la conquête des infidèles.
Les données sur le djihad indien (et partout ailleurs) soulignent la nécessité de faire échec au djihad dans ses balbutiements. La structure du pouvoir de l’Islam politique est basée dans les mosquées – les noeuds du réseau social. Avec un pouvoir concentré de manière si restrictive (les masses musulmanes sont par ailleurs désorganisées en-dehors des mosquées), les mosquées sont aussi le maillon le plus faible de l’Islam politique.
L’histoire contemporaine des génocides attribuables à l’islam politique n’a pas de parallèle avec une autre religion. Ainsi, dans un souci de préemption, les nations à majorité non musulmane sont en droit de traiter toute mosquée ou toute institution religieuse musulmane qui conserve ou distribue du matériel dérivé de la trilogie islamique comme une entité ennemie – et de la fermer si nécessaire. Même si une mosquée dans un pays occidental a des apparences extérieures modérées, en prêchant la trilogie dominée par l’Islam politique, elle édifie encore furtivement le djihad dans la communauté musulmane locale! Bien sûr, les mosquées dans les pays à majorité musulmane font ouvertement la promotion du djihad.
Cette façon de s’attaquer aux nœuds qui engendrent le djihad devrait également aider à offrir aux populations musulmanes la liberté d’embrasser d’autres modes de vie ou de foi – c’est-à-dire aider à garantir la liberté religieuse des populations musulmanes opprimées par une idéologie politique déguisée en une religion. Fait important, cette tactique ne viole pas la liberté individuelle des musulmans.
Comment l’Inde peut-elle contrer le djihad?
En termes de population, d’emplacement et de taille, l’Inde correspond au réseau étendu des populations musulmanes dans le monde qui sont influencées par l’Islam politique. Quand une nation en développement non-blanche, non-chrétienne comme l’Inde affirme être victime des nations et mouvements islamiques, ça ne peut que créer des difficultés idéologiques pour les islamistes qui ont fait des doléances musulmanes la pierre angulaire sur laquelle ils ont bâti leur château du djihad.
Si l’Amérique a pu contribuer à livrer un coup fatal à l’ancienne Union soviétique en soutenant les nations musulmanes contre l’occupation soviétique de l’Afghanistan, pourquoi ne soutiendrait-elle pas les Indiens dans leur lutte contre l’Islam politique et les nations qui le parrainent? Contrairement au mouvement islamique résurgent qui s’est retourné contre son ancien bienfaiteur, l’Amérique, une résurgence de l’Inde qui partage déjà un mode de gouvernance laïc et démocratique ne menace en rien la civilisation occidentale.
Une partie intégrante de ce projet pourrait consister à neutraliser l’influence du séminaire islamique Deoband en Inde. Ce séminaire est la principale force derrière les mouvements politiques islamiques dans toute l’Asie du Sud et en Afghanistan. Une Inde qui s’emploie à neutraliser avec succès l’islam politique chez elle peut faire plus. Partageant la langue et la culture du Pakistan et du Bangladesh, une telle Inde pourrait contribuer à libérer ces nations vers des confessions et des modes de vie alternatifs. Bien que ces idées puissent sembler tirées par les cheveux à présent, les décisions politiques devraient être orientées vers le renforcement de l’Inde à court terme afin de créer un nouvel avenir.
Aider l’Inde n’est rien d’autre que renforcer une majorité hindoue sympathique à l’occident pour l’aider à mobiliser et à confronter le mouvement politique islamique, en s’appuyant sur la majorité des musulmans qui souffrent aux mains de l’islam politique. Cela implique également de soutenir les organisations hindoues et les dirigeants qui ont la capacité de s’attaquer à l’islam politique.
Le gouvernement actuel s’est avéré, par le biais de politiques promulguées, un ami involontaire des djihadistes de l’Inde. Cela ne devrait pas être une surprise. D’après le renseignement indien, le parti au pouvoir a été infiltré par des djihadistes. En raison des politiques du gouvernement actuel, l’infiltration des institutions indiennes par les djihadistes, y compris ses forces paramilitaires, s’aggrave. La fenêtre d’opportunité pour mobiliser 850 millions d’indiens assiégés par les musulmans pour une situation gagnant-gagnant se clôt rapidement.
Nassim Taleb observe dans son livre The Black Swan: The Impact of the Highly Improbable (Random House, 2007) que « l’histoire ne rampe pas, elle saute ». Il cite la manière dont certains événements précipités et imprévisibles ont changé le cours de l’histoire ou de sociétés.
En d’autres termes, l’histoire ou les sociétés ne changent pas de manière prévisible et en petites étapes successives. Il y a toujours cette tendance: certains événements imprévisibles touchent un pourcentage important de la population conduisant à l’évolution d’une société dans une nouvelle direction. Mais la réaction des États-Unis aux attentats du 11 septembre peut, au mieux, être considérée comme une approche prévisible, une progression incrémentielle dans le traitement de l’ennemi.
Cette approche, historiquement, comme on l’a noté plus haut, ne fonctionne pas! La sécurité américaine, y compris sa sécurité nucléaire, continue d’être compromise par la présence d’une forte volonté politique des mouvements islamistes dans les nations de l’Axe du djihad.
Utilisant le Cachemire à majorité musulmane comme une base de djihad, un vaste réseau de cellules terroristes a été créé dans toutes les communautés musulmanes de l’Inde. C’est une question de temps avant que l’Inde soit frappée d’une manière majeure, grâce à l’accroissement du réseau indien financé principalement par le Pakistan et l’Arabie saoudite. Des frappes sur les réacteurs nucléaires de l’Inde, ses raffineries de pétrole ou l’infrastructure des centres d’appel, par exemple, auraient un impact dévastateur pour l’économie et réduiraient des centaines de millions d’enfants de plus à la famine et au dénuement. De tels attentats prépareraient le terrain pour la destruction irréversible de l’Inde. Et, à terme, son islamisation. Selon le droit international, tous les États, y compris l’Inde, ont le droit de frapper préemptivement et de manière dévastatrice lorsqu’ils sont confrontés à une histoire flagrante et à long terme de génocide par leur ennemi.
La situation de l’Iran est différente, puisque le clergé exerce directement le pouvoir. L’Amérique peut avoir à exécuter des frappes militaires pour ralentir son programme nucléaire. Cependant, l’Iran a une solide classe politique semi-laïque, à la différence des sunnites de l’Arabie saoudite ou du Pakistan. Avec cette classe et la gouvernance déficiente des mollahs, il y a un potentiel pour discréditer la position des mollahs au pouvoir comme première étape vers la neutralisation de sa terreur et menaces nucléaires.
Source : Jihad in India, par Jamie Glazov, FrontPage magazine.com, le 29 novembre 2007