Les universités nord-américaines sont des foyers de militantisme «pro-diversité». Des carrières peuvent se défaire pour un commentaire anodin qui aurait heurté les sensibilités d’un étudiant. Mais voilà que tous ces beaux principes sont jetés par les fenêtres quand se présente une occasion en or «noir»: un lucratif partenariat avec une université en Arabie saoudite. «Women (maybe Jews also) need not apply»…
The Chronicle of Higher Education rapporte que deux universités de Californie s’apprêtent à signer des ententes avec l’Université du roi Abdallah qui doit ouvrir l’année prochaine en Arabie saoudite. Seuls des hommes pourraient s’y inscrire et y enseigner. On excluerait aussi certains «autres», sans plus de détails. On peut penser que les professeurs juifs ne seront pas les bienvenus sur ce campus.
Les universités occidentales sont aussi des foyers de militantisme islamique ségrégationniste et suprématiste, sous l’impulsion du Muslim Students’ Association (MSA), une organisation internationale présente au Canada. Partout, le MSA prône la ségrégation sur les campus, tant dans les salles de prières que dans les aires récréatives et sportives (avec burka recouvrant les fenêtres durant les heures réservées aux femmes). On a aussi demandé que l’alcool et la musique profane soient bannis d’une cantine située sur un campus de l’Université de Toronto. En Australie, le MSA a récemment demandé que l’horaire des cours soit réaménagé en fonction des heures de prières, et la ségrégation des sexes dans les cantines et les aires récréatives. Il semble que le mouvement naturel du multiculturalisme concocté dans les laboratoires des institutions de haut savoir mène tout droit vers l’exaltation de la ségrégation «politiquement correcte», la promotion de la vertu et l’éradication du vice.
Le bon côté de l’initiative du roi Abdallah d’Arabie saoudite est qu’elle pourrait connaître un vif succès et attirer éventuellement les étudiants musulmans du monde entier – sans compter les nombreux universitaires qui éprouvent une haine morbide pour la culture occidentale – leur offrant un débouché plus conforme à leurs penchants intellectuels et moraux (grand bien leur en fasse et que la paix soit sur eux) …laissant le champ libre aux impies et mécréants en Occident.
L’Université de Californie à Berkeley travaille sur un partenariat avec l’université des sciences et technologies King Abdallah de l’Arabie saoudite, rapporte aujourd’hui le Contra Costa Times.
En vertu de l’arrangement, qui selon le Times pourrait être finalisé dès mardi, les membres du corps professoral de Berkeley collaboreraient à la recherche et aideraient l’université saoudienne à embaucher des professeurs.
Certains membres du corps professoral à Berkeley sont inquiets au sujet de l’entente, étant préoccupés par le fait que l’université de 10 milliards de dollars pratiquerait la discrimination envers les femmes et d’autres personnes, et limiterait la liberté académique.
Leurs inquiétudes ont trouvé écho auprès des critiques d’une autre entente en négociation, entre l’Université polytechnique de l’État de Californie à San Luis Obisco et l’Arabie saoudite pour démarrer un programme de génie à l’University College de Jubail. Selon un rapport (abonnement requis) publié dans le Los Angeles Times, Cal Poly recevrait 5,9 millions de dollars sur cinq ans pour créer un programme d’études d’ingénierie, construire des laboratoires et former des professeurs, mais seuls les hommes seraient admissibles à s’inscrire aux cours d’ingénierie ou à enseigner à l’école.
À Berkeley, selon ce que rapporte le Contra Costa Times, un comité du Sénat académique a voté en faveur de l’accord avec l’Université King Abdallah.
L’ouverture de l’université, appelée KAUST, est prévue pour septembre 2009. En janvier, l’Université a annoncé la nomination de son premier président, Choon Fong Shih, qui a déclaré au journal The Chronicle que «KAUST fonctionnera selon les normes mondiales, et il y aura une marge suffisante sur notre campus pour développer des politiques et des règles et réglementations compatibles avec une institution mondiale de recherche universitaire».
Il a également exprimé sa confiance que l’argent pourrait aider à attirer des chercheurs qui ne peuvent pas trouver de financement ailleurs.
Voir aussi:
Islamisation des campus canadiens
Ontario – Accommodements déraisonnables : Plus on en demande, plus on en veut…
Réaction au mémoire suprématiste du Muslim Students’ Association de l’Université McGill
Front Djihadiste – Les chaires d’études islamiques en Occident
Multiculturalisme islamique contre multiculturalisme kafir
Des fonds publics financent des islamistes radicaux sur les campus américains
Ayaan Hirsi Ali commente « The Suicide of Reason » par Lee Harris
Lien externe:
Islamism’s Campus Club: The Muslim Students’ Association