La mosquée dont parle cet article est celle qui enseigne qu’on peut marier de force des fillettes de moins de 9 ans, sans informer ses membres que cela est contraire aux lois canadiennes.
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Note: Le conseil d’administration de la mosquée a publié une réponse à l’article du Toronto Star sur son site Internet, mais a refusé d’accorder une interview.
Le conseil d’administration accuse le Toronto Star d’«intimidation» et de «nuire à l’image des musulmans somaliens au Canada»: «Nous nous préparons à l’inévitable backlash de haine et aux menaces qui viendront comme conséquence de la suggestion que nous appuyons l’Islam radical et que nous sommes donc des terroristes. Bien que nous soyions accoutumés à cette forme de racisme, nous ne nous y habituons jamais et c’est très nuisible pour notre communauté. Nous réserverons notre jugement sur votre article jusqu’après sa publication, et nous espérons qu’il sera exact, juste et équilibré. Si tel n’est pas le cas, nous consulterons notre avocat».
«Je vous remercie, puisse Allah vous guider sur le droit chemin».
Bon, c’est le discours habituel de victimologie, de persécution et de menaces de poursuites contre le messager, suivi d’une invitation à se convertir à l’islam. Notez que nulle part dans l’article du Toronto Star, il n’est fait mention de terrorisme…
Le recours abusif aux commissions des droits de la personne par les lobbies islamistes au Canada, qui cherchent à imposer la censure et à bannir toute critique de l’islam, est une arme à double tranchant. Les prêcheurs de haine dans les mosquées doivent s’attendre eux aussi à ce que leurs discours soient scrutés à la loupe, et à devoir rendre des comptes… Pas de deux poids, deux mesures.
En ce qui concerne la crainte d’un backlash contre la communauté musulmane, rappelons que selon les données les plus récentes du Centre canadien de la statistique juridique, les Juifs sont, et de loin, les premières victimes de crimes haineux au Canada. Les victimes musulmanes viennent loin derrière, ce qui enlève toute crédibilité à leur discours victimaire. Les données du FBI aux États-Unis vont dans le même sens. Des enseignements comme ceux diffusés par la mosquée Khalid sont clairement de nature à exposer les Juifs (et autres mécréants) à des crimes haineux.
Souhaitons que les musulmans au Canada seront nombreux à dénoncer les enseignements antisémites, haineux, méprisants et suprématistes diffusés par cette mosquée de Toronto.
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Une mosquée réclame le respect de ses droits, mais propage la haine envers les Juifs et l’Occident
Une mosquée qui demande que les employeurs canadiens accommodent le strict code vestimentaire islamique dissémine par ailleurs des calomnies contre les Juifs et les sociétés occidentales, et recommande à ses membres de ne pas s’intégrer à la société.
La mosquée Khalid Bin Al-Walid près de Kipling Ave. et Rexdale Blvd. sert d’autorité religieuse à huit Somaliennes qui ont déposé des plaintes à la Commission canadienne des droits contre UPS Canada Ltd pour discrimination religieuse dans un centre de tri. La mosquée, fondée en 1990 et desservant jusqu’à 10 000 personnes, prêche le strict respect de la charia, ou loi islamique, sans compromis aucun avec l’Occident.
Les enseignements sur le site Internet de la mosquée, khalidmosque.com, appellent les Occidentaux non musulmans des «pervers», des «corrompus», et «clairement nos ennemis».
Les Juifs sont parfois pris à partie.
«Les femmes peuvent-elles porter des talons hauts?» demande-t-on dans une section Question/Réponses. «Ce n’est pas permis», dit la réponse. «Ce serait ressembler aux mécréantes ou aux perverses. Leur origine est chez les Juives».
Les passe-temps modernes sont condamnés.
«Qu’elle est la règle pour l’abonnement aux chaînes sportives?» se lit une autre question. «Lorsque la caméra se dirige régulièrement sur les spectatrices, cela suscite des penchants pervers», dit la leçon. «Certains des joueurs pourraient ne même pas croire en Allah».
Les leaders de la Mosquée ont refusé les demandes répétées pour une interview.
Une clause de non-responsabilité sur le site Internet dit que les questions et les réponses ne reflètent pas nécessairement les vues de la mosquée. Mais la page À propos dit: «Toutes les questions et réponses sur ce site ont été préparées, approuvées et supervisées par l’imam de la mosquée, Shiil Yusuf Bashir».
La position de la mosquée dans la cause UPS semble également contradictoire.
En septembre, le Tribunal canadien des droits de la personne a tenu une audience de deux semaines au cours de laquelle il a entendu le témoignage de huit membres de la mosquée alléguant « islamophobie » à l’usine de l’entreprise située à Toronto ouest. Les trois derniers jours de témoignages sont prévus pour la semaine prochaine.
Les huit femmes, qui ont perdu leur emploi à UPS, disent que l’islam exige qu’elles portent une longue jupe pour la modestie. L’entreprise de courrier insiste que toute jupe tombe au genou pour des raisons de sécurité, car les travailleuses doivent monter sur des échelles allant jusqu’à 6 mètres de haut.
Les femmes portent des pantalons longs sous leur jupe, mais elles disent qu’elles ne veulent pas que la partie inférieure soit visible au cas où on pourrait discerner la forme de leurs mollets.
La plainte était initialement centrée sur l’emploi de personnel temporaire par l’entreprise, et la mise en application inégale de ses règles de sécurité.
Mais la question essentielle demeure la suivante: est-ce que UPS insiste sur des jupes au genou pour des raisons de sécurité, ou l’entreprise fait-elle preuve de discrimination religieuse en refusant d’accorder un emploi permanent à ces femmes à moins qu’elles ne se conforment aux exigences vestimentaires?
Jusqu’à présent, aucun porte-parole de la mosquée Khalid Bin Al-Walid ne s’est présenté aux auditions, mais les femmes ont nommé la mosquée comme leur lieu de culte et autorité religieuse, et déposé une lettre de ses administrateurs. «La présente certifie que la religion de l’islam exige que toutes les femmes musulmanes couvrent leur corps au complet, y compris les jambes, les bras, la tête, les oreilles et le cou», se lit la lettre. «Par conséquent, les femmes ne sauraient porter des pantalons comme tenue vestimentaire».
D’autre part, les enseignements du site Internet de la mosquée interdisent aux femmes de travailler à l’extérieur. «Il est bien connu que lorsque les femmes vont travailler dans les lieux de travail des hommes, cela conduit à la mixité avec les hommes», se lit l’un des textes affichés.
«Il s’agit d’une question très dangereuse», enseigne-t-on. «Cela est en opposition claire avec les textes de la charia qui commandent aux femmes de rester dans leurs maisons et de se consacrer au type de travail qui leur est destiné» …
«Nous demandons à Allah de protéger notre terre et les terres de tous les musulmans contre les complots et les machinations de leurs ennemis».
Deux femmes qui ont déposé la plainte – Dales Yusuf, 46 ans, et Nadifo Yusuf (aucun lien), 36 ans – ont déclaré dans une interview qu’elles vivent maintenant au Canada, et sont libres de choisir ce qu’elles veulent parmi les éléments de la loi islamique.
«Nous devons travailler», a déclaré Yusuf Dales. «Je suis une monoparentale qui élève ses enfants». Jacquie Chic, une avocate pour le Centre d’action des travailleurs qui représente les femmes à l’audience, a dit que ni elle ni ses clientes n’étaient au courant des enseignements affichés sur le site de la mosquée. «Moi-même, le Centre d’action des travailleurs et ces femmes sommes extrêmement préoccupés par toute expression d’antisémitisme ou de toute autre forme de racisme», a-t-elle dit.
Les questions posées à la mosquée sur ses enseignements ont été accueillies par des tergiversations pendant trois semaines.
Le président de la mosquée, Osman Mohamed, a accepté à trois reprises d’accorder une interview, et à trois reprises il a annulé à la dernière minute. On a dit que l’imam Shiil était en Arabie saoudite, et inaccessible. L’administrateur de la mosquée, Mohamed Abukar, a embrouillé les choses davantage en semblant se montrer d’accord avec UPS. Il a dit: «Le Coran dit que les femmes doivent être couvertes – il ne prescrit pas de vêtements spécifiques. Mais je ne suis pas une autorité religieuse.»
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