Dans notre série sur le racket des commissions des droits de la personne. Cette histoire a retenu notre attention à cause de la réaction saine de l’immigrant portugais, l’un des rares canadiens à faire preuve de sens commun et à s’indigner d’avoir à payer le gros lot octroyé au dernier gagnant de la loterie des droits humains.
Envoyez-lui un mot de félicitations:
John Pontes
Northwoods Inn and Suites
610 Idywyld Dr. North
Highway 16
Saskatoon, Saskatchewan
S7L 0Z2
CANADA
306-244-2901
1-866-884-0885
Traduction d’extraits:
Un tribunal des droits de la Saskatchewan a ordonné au propriétaire d’un restaurant de Saskatoon de payer 7000 $ à un homme qui prétend avoir été expulsé du restaurant parce qu’il est amérindien. Au cours de l’altercation entre les deux hommes, aucune épithète raciale n’a été prononcée.
Les parties s’entendent que Tataquason [l’indien] a été expulsé du restaurant parce qu’il rendait visite à sa femme pendant qu’elle y travaillait comme serveuse. Pontes [le proprio] a dit que Tataquason dérangeait sa femme pendant qu’elle travaillait, ce que nie Tataquason.
Tataquason a déclaré qu’il avait été « profondément blessé » par les commentaires de Pontes qui ont déclenché des souvenirs pénibles de ses années au pensionnait qu’il tentait de refouler depuis l’enfance. Il a témoigné qu’à cause de ces commentaires, il s’est enfoncé dans une dépression qui l’a rendu incapable de travailler. Il blâme aussi les commentaires de Pontes pour sa rechute dans la consommation de drogues, la rupture de son mariage, son itinérance et les crimes mineurs qu’il a commis.
Sa conjointe d’alors, Roseann Durocher, a témoigné qu’elle est redevenue toxicomane à cause des commentaires de Pontes. Elle a déclaré qu’elle « croit fermement » que Pontes a expulsé Tataquason en raison de sa race.
Pontes a refusé de comparaître à l’audience. Dans une interview, il a déclaré que Tataquason « ne recevra pas un sou de moi ». Pontes a dit qu’en tant qu’immigrant portugais à la peau foncée, il a fait l’objet de nombreux quolibets racistes et subi de la « réelle » discrimination.
«C’est mon restaurant, et Tataquason insistait catégoriquement pour s’asseoir avec sa femme pendant qu’elle travaillait. Je voulais plutôt qu’elle travaille », a déclaré Pontes.
Selon la décision du Tribunal, il incombait à Pontes de prouver qu’il ne faisait pas de discrimination en refusant un service à une personne dans son restaurant.
Pontes a été condamné pour avoir porté atteinte à la dignité de Tataquason et intimé de lui payer 7000$. La maximum pour une telle infraction est de 10.000$.