Chassez le clergé, et vous vous retrouvez avec une Commission pour la Promotion de la Vertu et la Répression du Vice… un nouveau clergé muni du pouvoir bien temporel de sévir contre le blasphème.
Fais ton auto-critique, camarade… et la Vertu triomphera!
On peut penser que ce programme évitera d’espionner les conversations des membres du Muslim Students Association, où pourtant on risquerait d’entendre des choses comme «koufar», «sale mécréant», «sales Juifs», «tuez les apostats», … et qu’il s’attaquera plutôt à ceux qui critiquent ce langage, vus comme des islamophobes.
Le nouveau chapeau fuchsia de votre ami pourrait être hideux. Mais ne l’appelez pas «gai», sinon vous risquez de recevoir une leçon de langage de la police des conversations.
Les étudiants de l’Université Queen’s qui saupoudrent leurs conversations d’un assortiment de «homo» ou «débile» pourraient apprendre de la manière forte que tous ne trouvent pas leurs commentaires acceptables.
L’Université de Kingston a recruté des étudiants pour intervenir lorsqu’ils surprennent des insultes homophobes, des remarques qui dénigrent les femmes ou qui sont teintées de racisme, ainsi qu’une gamme d’autres écarts de langage qui pourraient être considérés comme offensants.
Cela signifie que les tête-à-tête dans les corridors des résidences pourraient ne pas être seulement entre amis.
Cette initiative, qui serait la première du genre au Canada, fait partie d’un vaste programme mis en place dans l’institution cet automne afin de favoriser la diversité et d’encourager les étudiants à réfléchir sur leurs croyances.
Mais ce programme suscite un débat sur la ligne de démarcation entre le comportement politiquement correct et la liberté d’expression. Certains étudiants craignent que le programme de l’Université ne frôle l’oppression.
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Voir aussi:
Le Muslim Students Association propage l’islam radical sur les campus en Amérique du Nord