Des femmes ont réussi à obtenir la permission de leur mari, de leur père, de leur frère ou de leur fils pour se baigner dans la même piscine que les koufars (mécréants, impurs), aux heures réservées aux femmes. C’est déjà ça. Ces féministes radicales demandent maintenant des accommodements structurels qui coûteront des milliers de dollars, soit des stores électriques qui couvriront l’importante fenestration prévue dans les plans d’un nouveau centre aquatique à Halifax. Les fonctionnaires de Halifax acceptent avec enthousiasme de se plier à la charia et planchent sur un systême de burqas électriques. C’est le multiculturalisme en action, le progrès, la modernité, une grande victoire contre l’islamophobie rampante en Occident… le tout devant être financé par les mécréants, bien sûr!
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Les fenêtres d’un centre aquatique posent problème aux femmes musulmanes
Un groupe qui a loué Northcliffe pendant des années a besoin d’intimité en raison de ses croyances religieuses
Les fenêtres
Selon votre point de vue, elles peuvent être fonctionnelles, belles ou problématiques.
Le nouveau centre aquatique au Mainland Common Centre à Halifax, un projet de $ 40,5-millions comprendra deux piscines de 25 mètres et beaucoup de grandes fenêtres conçues pour la lumière naturelle et artificielle.
Pour un groupe d’utilisateurs – les femmes musulmanes qui aiment la natation – la configuration des fenêtres est une préoccupation, ont dit vendredi les fonctionnaires municipaux familiers avec le projet.
C’est que la modestie et la vie privée sont primordiales pour ces femmes pieuses.
« Nous tiendrons certainement compte de leurs préoccupations pour être en mesure d’accommoder ce segment de la communauté musulmane » a déclaré l’employé municipal John Henry.
La plupart des utilisateurs des piscines publiques n’ont pas de contraintes religieuses les obligeant à préserver leur modestie tout en faisant de l’exercice en privé.
Mais dans le secteur Clayton Park de Halifax, un quartier multiculturel avec une importante population musulmane, les femmes musulmanes qui souhaitent garder la forme requièrent une préparation plus complexe de la piscine que les non musulmanes.
Les fenêtres jouent un rôle crucial pour les femmes musulmanes qui veulent avoir la possibilité de plonger dans l’eau tout en se conformant à leur religion.
«Nous avons été mis au courant de ce problème dès le début du projet Mainland Common et nous en tiendrons compte dans notre design détaillé, a dit l’architecte David Rickard au Chronicle Herald dans un e-mail».
«Il y aura beaucoup de verre afin de promouvoir le centre aquatique comme un espace dynamique et actif, ce qui de toute évidence contrevient aux exigences des femmes musulmanes». Les femmes musulmanes qui se sont baigné à la piscine municipale du Northcliffe Centre ont pris des mesures afin de ne pas avoir à compromettre leurs principes.
Les vêtements de bain qui couvrent tout le corps respectent les principes de l’islam, et durant les sessions privées, les nageuses paient un frais de location et les fenêtres de la piscine sont temporairement couvertes pour préserver leur intimité.
Les parents d’élèves des cours de natation et les autres visiteurs de Northcliffe peuvent regarder à travers trois fenêtres de grandeur moyenne dans une petite zone à droite de l’entrée principale du bâtiment. Des bâches sont utilisées pour bloquer temporairement cette vue.
M. Henry, le coordonnateur des services aquatiques de la municipalité, a déclaré que les femmes musulmanes – environ 50 – ont réservé la piscine pour des séances hebdomadaires de natation pendant des années. Il a dit qu’elles réservent une heure de piscine, à un coût d’environ 55 $, et on leur fournit des femmes sauveteurs.
Il y a aussi un groupe d’hommes musulmans qui se baigne à Northcliffe, dit M. Henry, mais ils n’exigent pas d’accommodements particuliers de la direction ou du personnel de la piscine.
Le blocage des fenêtres de la piscine pourrait se révéler un peu plus difficile lorsque Northcliffe sera fermé et que les utilisateurs se déplaceront vers les piscines du Mainland Common Centre projeté.
Une solution proposée – l’utilisation de grands stores mécanisés – ne sera pas bon marché, ont déclaré les conseillers municipaux qui représentent la région. «Couvrir les fenêtres de la piscine de ce type de stores automatiques coûtera probablement des milliers de dollars», a dit la conseillère Mary Wile (Clayton Park West) par e-mail.
«J’ai demandé une estimation et j’espère que nous pourrons trouver un commanditaire qui acceptera de financer ces stores, comme reconnaissance de leur contribution».
La baigneuse de Northcliffe Dayga Shariff a déclaré samedi que le programme pour femmes à la piscine est ouvert à des participantes d’autres origines, pas seulement les musulmanes.
Mais le programme pour les piscines intérieures est un élément crucial pour les femmes pieuses parce que leur religion exige qu’elles se couvrent dans les lieux publics comme les plages et les lacs.
«Je pense que la natation est très importante», a déclaré Mme Shariff dans une interview. «Dans l’enseignement islamique traditionnel, c’est l’un des sports les plus importants que nous devrions apprendre et enseigner à nos enfants».
Mme Shariff dit qu’elle se baigne à Northcliffe avec ses deux filles de 15 et 10 ans, et qu’elles ont l’intention de continuer cette activité au site projeté Mainland Common. Elle dit que des femmes musulmanes provenant d’autres parties de la ville participent également au programme.
«Nous sommes des contribuables, et nous devrions avoir des services comme tout le monde. Je pense que la nouvelle installation devrait être inclusive… Que ce soit pour les femmes, ou les musulmanes, ou des personnes handicapées», a déclaré Mme Shariff.
En Amérique du Nord, l’idée que des municipalités et d’autres organisations accommodent les besoins religieux de groupes d’utilisateurs n’est pas nouvelle. Le Seattle Times a écrit en 2005 sur les horaires spéciaux que les femmes musulmanes réservent à la piscine communautaire. Un samedi par mois, les fenêtres sont temporairement couvertes et seules des femmes sauveteurs sont en service, a indiqué le journal.
L’Université Harvard à Cambridge au Massachusetts a mis en place un projet pilote au début de l’année où l’un de ses gymnases est interdit aux hommes pendant six heures par semaine. La politique a été mise en place pour accommoder les femmes musulmanes qui voulaient s’exercer en privé.
À Halifax, la construction du Mainland Common Centre de 176.000-pieds carrés doit commencer cet automne. La municipalité régionale de Halifax fermera Northcliffe au moment où le nouveau complexe de loisirs et de sports ouvrira.
M. Henry a dit que les musulmanes qui se baignaient le samedi soir à Northcliffe exigeaient que les fenêtres soient couvertes durant leur baignade.
«Nous avons bloqué les fenêtres avec du papier ou des sacs ou autre… pour empêcher le public fréquentant nos installations de voir à travers», a-t-il dit.
Ms Wile et M. Rickard, l’architecte, ont déclaré que le Mainland Common Centre tiendra compte des besoins de la communauté musulmane locale.
«Nous avons déjà parlé à Ms Wile de besoins spécifiques de financement car cela signifiera probablement une large utilisation de stores électriques pour couvrir le verre à l’intérieur et à l’extérieur du centre aquatique projeté», a dit M. Rickard dans son e-mail .
Mme Shariff a dit qu’elle a confiance que la sensibilisation du public aux besoins des nageuses musulmanes encouragera les fonctionnaires municipaux à prendre en compte ces besoins dans la construction du centre aquatique.
Mais s’il s’avérait impossible pour les femmes musulmanes d’utiliser les piscines projetées, dit-elle, elles auront très peu d’options.
«Elles ne se baigneront tout simplement pas», dit Mme Shariff
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