Mon Dieu, qui aurait jamais cru ça? L’apologiste de l’islamo-fascisme Mohamed Elmasry, un nouveau Martin Luther King?
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Mohamed Elmasry, président du Congrès islamique canadien et calife auto-proclamé du Canada a la manière avec les mots. Quand il ne louange pas le dictateur du Zimbabwe, il fait valoir que l’Égypte a plus de liberté de la presse que le Canada ou il justifie de cibler les civils israéliens comme des combattants légitimes.
Hier, dans une opinion distribuée à son mail list, Elmasry a accusé le Premier ministre Stephen Harper d’être un raciste, affirmant que le PM reste indifférent à la situation de Omar Khadr parce que le jeune homme a la « peau brune ».
Et comme si jouer la carte raciale n’était pas suffisant, Elmasry a comparé l’emprisonnement de Omar Khadr à celui de William Sampson qui a été condamné à mort en Arabie saoudite en 2003. Elmasry a demandé: «Pourquoi Stephen Harper est-il si cyniquement indifférent au cas de Omar Khadr? C’est douloureusement évident: William Sampson est un blanc occidental alors que son concitoyen canadien, Omar Khadr, a la peau brune et est musulman».
Est-il venu à l’esprit de Elmasry que William Sampson n’était pas allé en Arabie saoudite mener une croisade contre l’islam alors que Khadr était une recrue du djihad de Oussama ben Laden contre le Canada et ses partenaires de la coalition dans l’OTAN?
Chaque fois que Elmasry ouvre la bouche, il se tire dans le pied. Et pour ce qui est de classer Omar Khadr comme un homme à la peau brune, on devrait demander à Elmasry que connaissez-vous du fait d’être une personne à la peau brune?
S’il cherche vraiment à connaître le racisme auquel sont confrontées les personnes à la peau brune, je le mets au défi de vivre une journée la vie d’un musulman à la peau brune dans le monde arabe – le Liban ou l’Arabie Saoudite ou Dubaï – et ensuite seulement de parler de la discrimination contre les sud asiatiques. Comme c’est pratique d’être un homme à la peau brune lorsqu’il s’agit d’invoquer le racisme pour ensuite devenir un « blanc » quand on s’y met à son tour. Elmasry pourrait partager avec nous où il était au milieu des années 1970, lorsque le «Paki-bashing» était généralisé à Toronto?
Ou peut-être peut-il nous éclairer sur la réaction qu’il a eue quand des noirs du Darfour ont été aspergés d’eau et abattus dans le centre-ville du Caire en Égypte, son pays natal, l’année dernière?
Maintenant, il projette Omar Khadr comme un homme à la peau brune. Gimme a break! On devrait dire à Elmasry de s’en tenir au génie électrique et de ne pas s’aventurer dans l’ingénierie sociale.
Alors que Omar Khadr mérite notre compassion et notre pardon, ceux qui prônent son rapatriement au Canada semblent moins intéressés par le bien-être du jeune homme que par le désir d’utiliser son incarcération pour embarrasser le Canada et les États-Unis
Et maintenant, l’ultime ruse dans la sale politique a été utilisée – la carte raciale. Au lieu de générer de la sympathie pour Omar Khadr, les tactiques de ses défenseurs se traduiront par une hostilité accrue.
Au lieu d’utiliser Omar Khadr pour critiquer les conservateurs, ne serait-ce pas mieux si Mohamed Elmasry et les avocats de Khadr obtenaient une déclaration du jeune détenu où il condamne Al-Qaïda, prend ses distances du djihad international lancé par Ben Laden et promet de ne pas devenir l’emblème des islamistes canadiens?
Omar Khadr a besoin d’être rapatrié et qu’on lui donne une chance de se réhabiliter. Mais d’abord il devrait s’engager à ne pas devenir un apologiste des Frères musulmans et d’autres djihadistes islamistes extrémistes.
Tarek Fatah est le fondateur du Muslim Canadian Congress
Voir aussi:
Omar Khadr rêve d’une vengeance, son frère rêve de 72 vierges (anglais)
La censure au nom des « droits humains » par l’apologiste de l’islamo-fascisme Mohamed Elmasry