A la suite du meurtre d’Aqsa Parvez, tuée à 16 ans par son père pour avoir refusé de porter le voile, les lobbies musulmans et la presse bien-pensante se sont empressés de mettre l’emphase sur la violence contre les femmes canadiennes en général, et de mitiger les facteurs culturels et religieux en cause.
Comparez cette attitude avec celle des Sikhs. A la suite de deux crimes d’honneur en Colombie-Britannique, le ministre de la justice de la province, le Sikh Wally Oppal, a convoqué des états généraux de la communauté indo-canadienne pour discuter du problème, «…un premier pas vers la reconnaissance de notre responsabilité de résoudre ce problème difficile et durable ». Voir: Crimes d’honneur – Depuis 2006 les Sikhs Canadiens prennent leurs responsabilités.
Il a gagné le respect des Canadiens et de sa communauté. Les musulmans, quant à eux, se déresponsabilisent complètement et cherchent plutôt à blâmer tout un chacun… avec la complicité de nos bien-pensants. La peur d’être accusé de racisme l’emporte sur le souci de protéger les musulmanes. Ce faisant, on empêche le développement de stratégies efficaces de lutte contre l’honoricide, exposant d’autres femmes à cette forme particulièrement horrible de crime haineux.
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Canada: Un musulman plaide coupable d’avoir harcelé sa fille qui a quitté l’islam (ndlr: apostasie) et de l’avoir menacée de meurtre d’honneur
Le patron du syndicat des taxis d’Ottawa a plaidé coupable à une accusation de harcèlement criminel après avoir admis qu’il avait fait une série de menaces par téléphone et envoyé des e-mails à sa fille après qu’elle eut quitté la maison familiale.
Yusef Al Mezel Salem, président du Syndicat canadien de l’automobile, local 1688, a plaidé coupable lundi d’avoir harcelé sa fille de 23 ans, Eman Al Mezel, entre le 9 et le 28 juillet de l’année dernière. Il a appelé sa fille à maintes reprises, il lui a écrit, il l’a suivie et visité ses lieux de résidence dans une tentative de la convaincre de revenir à la maison après qu’elle ait abandonné l’islam.
Dans un résumé de la cause, le procureur adjoint de la Couronne Kevin Phillips a lu des extraits de sept e-mails de M. Al Mezel à sa fille. Me Phillips a fait valoir que les e-mails impliquaient que Eman Al Mezel était en danger pour avoir bafoué les croyances religieuses de la famille.
Dans l’un des e-mails, M. Al Mezel dit à sa fille, qui vivait avec son petit ami et sa famille, qu’il ne pouvait plus «cacher le problème» à ses oncles et cousins et qu’il ne pouvait garantir «la sécurité de quiconque» si elle ne rentrait pas à la maison.
«Eman, tu sais que lorsque tout le monde en aura entendu parler, ils vont réagir avec folie et personne ne s’occupera de la police ou autre chose, tu connais ta famille», dit le e-mail. «Eman s’il te plaît, aide à le résoudre sans préjudice pour quiconque. Tu devrais te soucier de la famille avec laquelle tu vis, tu ne veux pas que tes oncles et tes cousins se pointent à la porte de l’appartement, s’il te plaît nous n’avons pas besoin de plus de problèmes».
Dans le message, il a écrit sur les «Sharaf de la famille». Ms Al Mezel a expliqué à la police que c’est la croyance que parce qu’elle s’était enfuie de chez elle, rejeté son voile et ses croyances musulmanes, elle avait apporté «la honte et le déshonneur sur sa famille».
La seule façon de rétablir la l’honneur de la famille, selon Ms Al Mezel, aurait été de la tuer, un acte généralement perpétré par le père ou les oncles.
Voir aussi:
Bien des musulmanes ne craignent pas tant l’islamophobie… que leur famille !
L’apostasie en islam : Le point de non retour, par Abdullah Al Araby