Commentaire de Point de BASCULE
Le NPD revient à la raison et prend ses distances des mouvements pro-Hezbollah. Espérons que Denis Coderre réfléchira lui aussi. Le NPD a égalementi pris une sage décision d’inviter Haydar Moussa, directeur de campagne de la candidate Samira Laouni dans le comté de Bourassa, à démissionner.
Haydar Moussa est l’auteur d’un poème raciste anti-québécoises publié par le journal pro-Hezbollah Sada Al Mashrek distribué à Montréal et édité par Mme Najat Boughaba. Ce poème traite les québécoises non musulmanes de fornicatrices alcooliques.
Mme Samira Laouni s’est jointe à la délégation du Congrès islamique canadien qui a eu le culot d’aller donner une leçon de tolérance aux gens d’Hérouxville…. Mme Laouni (première photo ci-dessous, prise à Hérouxville) est aussi responsable de projets au Congrès islamique du Canada. Haydar Moussa et Najat Boughaba faisaient partie de la délégation. Sur la 2e photo ci-dessous: Najat Boughaba en mission à Hérouxville.
Rappelons que la journaliste britannique Yvonne Ridley est venue à Montréal en septembre dernier donner une conférence dans le cadre d’un dîner bénéfice organisé par le Congrès islamique du Canada (CIC). Le CIC est l’initiateur de plaintes devant plusieurs commissions des droits de la personne contre le journaliste Mark Steyn et le magazine Maclean pour «propagande haineuse», une démarche que Jack Layton, chef du NPD, appuie.
Durant sa conférence, Yvonne Ridley a fait l’apologie du Hezbollah (qui figure sur la liste canadienne des organisations terroristes) et des Talibans (alors que des troupes canadiennes sont déployées en Afghanistan). Elle a invité les participants au dîner-bénéfice à donner généreusement. Thomas Mulcair, qui était alors candidat du NPD dans les élections partielles du comté d’Outremont (il a été élu) s’est présenté à cette soirée, accompagné d’Alexa McDonough.
Le NPD devrait aller plus loin et retirer tout soutien au Congrès islamique canadien, un lobby d’islamistes pro-charia qui cherchent à saper nos libertés.
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Traduction de: Layton fait marche arrière sur la conférence de l’ONU sur le racisme, par John Ivison, National Post
OTTAWA – Une révolte interne du caucus du NPD a forcé le leader Jack Layton à réviser la position de son parti pour la deuxième fois sur la participation du Canada à la conférence des Nations Unies sur le racisme, qui se tiendra à Genève l’année prochaine.
Une délégation de huit députés en colère a dit à M. Layton que l’appel lancé par le NPD pour que le Canada prenne part à un événement que les critiques craignent voir dégénérer en un festival anti-sémite risque d’aliéner les cols bleus qui forment la base traditionnelle du parti.
Le NPD a initialement soutenu le boycott de l’événement connu sous le nom de Durban 2 par le gouvernement conservateur après son prédécesseur à Durban en Afrique du Sud en 2001. La première conférence s’est terminée dans l’acrimonie après qu’un certain nombre de résolutions critiques d’Israël aient été adoptées.
La position du NPD a changé après que M. Layton ait reçu l’assurance du Commissaire aux droits de l’Homme de l’ONU Louise Arbour qu’il n’y aurait pas de répétition de Durban 1. La nouvelle position a été saluée par les groupes musulmans et sévèrement critiquée par des organisations juives, qui ont suggéré que la révision de la décision était un stratagème cynique pour gagner des votes musulmans.
Toutefois, l’opposition d’un groupe de députés néo-démocrates seniors, dont le sous-chef Thomas Mulcair et le député de Winnipeg Pat Martin, ont forcé M. Layton à faire marche arrière.
«Cela a entraîné un tollé», a déclaré un député.
Le parti va diffuser une troisième position sur Durban 2 dans les prochains jours, dans laquelle il affirme que le Canada ne devrait pas y participer à moins d’avoir reçu des garanties que la conférence ne deviendra pas «haineuse, antisémite ou islamophobe».
«Nous ne pouvons pas rester les bras croisés et tolérer ce qui s’est passé en 2001, ni ne pouvons abandonner la lutte internationales contre le racisme», a déclaré Brad Lavigne, le directeur des communications du NPD. «Jack Layton est toujours à la recherche de solutions quand il y a une impasse. Dans ce cas, il suggère que nous définissions les garanties dont le Canada aurait besoin pour qu’il participe. Nous devons dénoncer l’antisémitisme de la première conférence et établir clairement des conditions pour que cela ne se reproduise plus jamais».
M. Mulcair, dont l’épouse est juive, n’a pas retourné les appels, mais on comprend qu’il a été très fâché par la décision de préconiser que le Canada participe à Durban 2, en faisant valoir qu’il perdrait sa circonscription d’Outremont à la prochaine élection à moins que la situation soit inversée.
On comprend également qu’il y a une gêne au caucus avec la candidature de Samira Laouni, une Marocaine avec un doctorat en économie internationale de la Sorbonne à Paris, qui est candidate NPD dans la circonscription de Montréal-Bourassa.
Mme Laouni est chef de projet au Québec pour le Congrès islamique canadien, un organisme qui juge qu’Israël est un «régime d’apartheid» coupable de crimes de génocide et demande que le Hezbollah et le Hamas soient révoqués par le gouvernement canadien de sa liste des organisations terroristes.
Le président de son association de comté jusqu’à récemment était Haydar Moussa, qui est également vice-président de l’Association des Jeunes Libanais Musulmans de Montréal. Le site web de l’association offre des liens à un certain nombre d’ayatollahs chiites radicaux, y compris le chef spirituel du Hezbollah, Sayed Mohammad Hussein Fadlallah. Le site Web a également présenté l’hymne de guerre du Hezbollah Ya Ashraf An Na (United We Stand), qui appelle les musulmans à lutter contre le tyran, car la victoire est promise par Dieu.
M. Lavigne a déclaré que M. Moussa a été prié de démissionner de son poste au NPD il y a quelques semaines après que le parti ait appris qu’un poème controversé qu’il avait écrit, pour lequel il a été accusé d’étiqueter les non musulmanes comme des fornicatrices alcooliques. Ni Mme Laouni ni M. Moussa ne pouvaient être rejoints pour des commentaires lundi.
M. Martin a déclaré qu’il est convaincu qu’un compromis a été trouvé sur la question de Durban mais il demeure préoccupé que le parti abandonne sa base dans sa recherche de votes.
«Je suis très pro-Israël et je ne peux pas comprendre comment nous nous sommes positionnés sur ce sujet. Nous semblons gagner une certaine crédibilité et puis nous faisons quelque chose de stupide», a-t-il dit.
D’autres députés qui auraient soutenu la demande que M. Layton réfléchisse à nouveau incluent Judy Wasylycia-Leis, Dave Christopherson, Brian Masse, Peter Stoffer, Dawn Black et Penny Priddy.
M. Layton s’est dit enthousiaste à attirer des électeurs musulmans aliénés par le soutien du Parti libéral à l’extension de la mission militaire du Canada en Afghanistan et l’ardente position pro-Israël de Bob Rae, le nouveau critique des affaires étrangères.
Mais il y a des préoccupations croissantes de certains vétérans néo-démocrates que les efforts pour attirer de nouveaux votes ont pour résultat d’importer des vues qui sont antithétiques aux positions traditionnelles du NPD. Un député a déclaré que le parti était en danger d’être «détourné».
Voir aussi:
Venezuela – Le Hezbollah s’implante aux portes de l’Amérique
Le Canada dit non à Durban 2, vu le « cirque » de Durban 1
L’enjeu de Durban II : la liberté d’expression, par Mark Dubowitz, Wall Street Journal
Le Congrès islamique canadien exige la ségrégation dans les hôpitaux canadiens et québécois
Québec – Une nation menacée de “libanisation”