Dans notre dossier «infiltration»: Des politiciens mettent en péril le bien-être de l’ensemble de la population pour des blocs de votes. Les extrémistes pro-charia sont plus nombreux que les modérés comme Tarek Fatah, et ils font sortir le vote de leurs fidèles. Pour bien des politiciens, c’est ça le plus important.
Tarek Fatah est membre du Parti libéral, et il s’est vu refuser l’admission à un petit déjeuner organisé par Michael Ignatieff:
Tarek Fatah : « Je viens d’avoir un énorme problème avec le Parti libéral et je l’ai soumis au plus haut niveau. Michael Ignatieff a organisé un petit déjeuner avec la communauté musulmane du Canada, et ils se sont assurés que la seule personne qui en soit exclue soit Tarek Fatah. J’ai donc soulevé la question avec (les députés libéraux) Bob Rae et Alfred Apps. Les gens d’Ottawa m’ont appelé et m’ont dit qu’il avait dû y avoir un malentendu. Mais c’est vraiment très inquiétant que le leadership politique n’accorde une légitimité qu’aux membres les plus conservateurs de la communauté. En effet, vous ne pouviez être admis à moins d’être approuvé par (le député défait de Mississauga-Erindale) Omar Alghabra, et Ignatieff répète la même erreur. »
Fatah croit fermement que les politiciens et les médias accordent attention et légitimité aux seules voix extrémistes au sein de la communauté musulmane. Les extrémistes ont capté leur attention en jouant la « carte de la diversité » et ils dénoncent les voix plus libérales comme étant des traîtres culturels.
Source: The Bulletin (traduction d’extraits)
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