Traduction d’un commentaire de Mark Steyn:
Maintenant que nous avons des crimes «d’honneur» non seulement au Pakistan et au Yémen, mais en Allemagne, en Scandinavie, en Grande-Bretagne, en Ontario et au Texas, nous devons nous mettre à jour sur les formalités appropriées. Aqsa Parvez a été assassinée à Brampton (près de Toronto), il y a un an aujourd’hui. Joe Warmington du Toronto Sun s’est rendu sur sa tombe:
![](resizer.php?imgfile=img/jpg/aqsaparvezgrave2.jpg&max_width=476)
Numéro 774. Un an jour pour jour après qu’Aqsa Parvez
ait été enlevée de ce monde, présumément par deux
membres de sa famille, c’est tout ce qu’il y a sur sa tombe
pour rappeler qu’elle a même existé.
Section 17, lot numéro 774, dans le cimetière de Meadowvale,
à Brampton, pour être précis. Pas de nom, pas de date de
sa naissance, pas de date de sa mort. Rien…
Son père et son frère comparaîtront la semaine prochaine
pour répondre à des accusations de meurtre au premier degré.
Sur la tombe d’Aqsa, personne ne saura que l’étudiante de
16 ans en 11e année à l’École secondaire Applewood Heights
est enterrée ici. On ne devinerait jamais que quelqu’un a été
enterré ici.
«Si ce n’était de quelques copines qui y ont déposé quelques
fleurs, il n’y aurait rien», dit un Tarek Fatah dégoûté, fondateur
du Congrès musulman canadien et auteur de Chasing a Mirage,
the tragic illusion of an islamic state. «C’est honteux»…
Parlant de manière générale, Fatah a déclaré que «les victimes
de crimes d’honneur ont toujours des tombes anonymes».
Par contre, la dépouille d’un commando-suicide du Minnesota a été rapatriée de la Somalie aux frais des contribuables pour ce qui ressemble ici à des funérailles très respectueuses en présence d’une foule nombreuse. Une mort honorable, sans doute.
Voir aussi:
Nous soulignons la Journée internationale de la femme à la mémoire d’Aqsa Parvez
Canada – Crime d’honneur : après le père, le frère d’Aqsa Parvez accusé de meurtre au 1er degré
Bien des musulmanes ne craignent pas tant l’islamophobie… que leur famille !
Turquie – 288 crimes d’honneur depuis 2001. Les familles poussent les femmes à se suicider