On se croirait au Pakistan, en Arabie Saoudite, en Indonésie ou en Chine!
Il s’agit d’un nouveau développement dans la dystopie australienne. Voir: Australie – La dictature du Bien. Projet d’imiter la Chine et de censurer Internet
Les Australiens ont leur Barbara Hall... et c’est un désastre! L’Australie a établi une «liste noire» de sites interdits, et les délinquants risquent de fortes amendes et même la prison.
Non seulement y a-t-il une «liste noire», mais elle est secrète! Le site Wikileaks l’a cependant coulée. Ce site a été temporairement hors ligne, et selon le blog britannique mediawatchwatch, c’est parce qu’il a attiré un déluge de visiteurs!
La liste des sites interdits par la Australian Communications and Media Authority (ACMA) qui était censée être un grand secret, ne l’est plus. ACMA a répondu en mettant sur la liste noire le site Internet des délateurs. Tout site Internet australien qui contient un lien vers Wikileaks risque une amende de 11.000 $ australiens par jour.
Plus tôt cette semaine, ACMA a interdit un site Internet anti-avortement légal mais explicite. Avec ce dernier fiasco, qui était prévisible, c’est tout le régime de censure qui, de jour en jour, a l’air de plus en plus stupide.
Une liste bâclée de « sites interdits » n’est pas officielle, a dit la ministre des Communications – mais la question pourrait être renvoyée à la police fédérale australienne.
«ACMA étudie cette question et envisage une série d’actions possibles, dont le renvoi à la police fédérale australienne», a dit le sénateur Stephen Conroy.
Un cabinet de dentiste, une pâtisserie et une pension pour chiens dans le Queensland ont tous été inclus à tort sur la liste des sites Internet censurés.
Les propriétaires de sites Internet sont furieux que leurs petites entreprises aient été mises sur la liste, qui comprend des sites de pornographie impliquant des enfants, le viol, l’inceste et la bestialité.
ACMA réitère que les Australiens qui offrent des liens vers la liste «secrète» ou qui la distribuent s’exposent à des accusations criminelles et jusqu’à dix ans de prison.
Voir aussi:
Australie – La dictature du Bien. Projet d’imiter la Chine et de censurer Internet