Note:
Avant de lire cette brève, je vous invite à relire l’article de James Bisset, ancien ambassadeur canadien ayant aussi dirigé le Service d’immigration du Canada de 1985 à 1990.
Bisset ne mâche pas ses mots lorsqu’il est question de désinformation reliée à la catastrophe qu’est le système d’immigration ou le système d’accueil des réfugiés canadien (et du Québec).
« Notre politique de réfugiés déficiente a entraîné la militarisation de notre frontière. Elle a nui à nos relations avec des pays amis, porté un coup à notre commerce international et à notre industrie touristique. Elle a, en outre, remis en question notre capacité de sécuriser nos frontières et d’agir en une nation souveraine. »
Bisset rajoute ceci:
« En tant que nation, nous ne sommes plus capables de décider qui devrait entrer dans notre pays ou d’expulser ceux que nous considérons comme des indésirables.– notamment les individus coupables d’actes terroristes. »
« Nous sommes l’un des rares pays qui accueillent des personnes de tous pays simplement parce qu’elles prétendent être persécutées. Par exemple, en 2002, des citoyens de 152 pays ont réclamé le statut de réfugié – notamment des Américains, des Suédois, des Suisses et des citoyens d’autres pays démocratiques. Pourquoi cette situation absurde persiste-t-elle? »
Et que dire de cette étude du ministère de l’immigration du Québec publiée dans La Presse sous le titre: L’aide sociale, une mesure de transition pour les immigrantsle 8 octobre 2009 dont le résumé indique sans détour que «le recours à l’aide sociale des immigrants récents constitue un objet de préoccupation» pour Québec, surtout quand on constate qu’il s’agit de travailleurs qualifiés, les plus susceptibles de trouver un emploi…
L’étude du minsitère révèle que le nombre des entrées a augmenté de 276% – dans une très courte période de temps et que. le nombre des immigrés qui ont eu recours à l’aide sociale a lui aussi augmenté de 186%
Parmi les immigrés de 2004, environ 16 000 personnes – le quart, environ – ont recouru à l’aide sociale cette année-là. L”étude révèle aussi des faits fort troublant:
« Les probabilités de se retrouver à l’aide sociale dans les 12 mois qui suivent l’arrivée au Québec varie énormément selon l’origine. Ainsi 78% des Algériens, 60% des Marocains (…) Les ressortissants français sont environ 5% à le faire, et les Chinois encore moins.
Yasmine Alloul nous a donné des pistes pour nous aider à comprendre pourquoi autant d’immigrants d’origine maghrébine sont au chômage et vivent de l’aide sociale. Voir l’article que nous avons publié en novembre 2008 intitulé: Yasmine Alloul: « Les Maghrébins refusent de travailler au Québec. Ils ne sont pas victimes de racisme. ».
Alloul, ancienne candidate du parti Libéral du Québec et présidente de l’Association des jeunes professionnels maghrébins (AJPM) avait, selon le journal médiamosaique.com, jeté un pavé dans la mare en affirmant que ce sont «les Maghrébins (qui) refusent de travailler» au Québec. Elle écarte d’emblée la thèse du racisme qu’invoquent bien des Maghrébins pour expliquer ce taux de chômage inacceptable dans une société aussi riche que le Québec. Voici quelques extraits des affirmations et questions qu’elle se pose sur le sujet: :
«Les Maghrébins viennent-ils au Québec pour chercher de l’expérience et des diplômes (principalement) pour avoir un meilleur emploi dans leurs pays d’origine par la suite?»
Et elle ajoute:
« Ce que je comprends, c’est que les Maghrébins cherchent à avoir tout facilement. Allez voir sur les forums post-immigration, vous allez rire…», a confié Yasmine Alloul. «La majorité des questions sont du genre, après combien de temps après mon immigration, vais-je toucher l’aide sociale?, Est-ce que c’est facile de travailler au noir pour ne pas payer d’impôts? »
Combien de temps faudra-t-il attendre avant d’examiner voire réviser l’industrie de l’immigration, notre sélection des immigrants et la situation du statut de réfugié et des indésirables (par exemple: de potentiels terroristes, des prêcheurs de haine, des partisans et promoteurs de la sédition par les armes).
Certains de nos collaborateurs et lecteurs, en particulier Algériens, se sont déjà scandalisés du laxisme du Canada et du Québec dans l’admission d’islamistes radicaux notoires au pays. Nous avons traduit et publié la chronique de John Ivison démontrant comment nos politiciens, en quête du vote « ethnique », sont prêts à compromettre la sécurité du reste de la population et nos libertés pour laisser entrer n’importe qui.
Le cas de Khaled Mouanmar est d’autant plus frappant qu’il démontre la faillite de nos élites politiques à vouloir repenser le système immigration et le statut de réfugié. Voici l’extrait de l’article de John Ivison du National Post sur l’affaire Khaled Mouanmar, ce partisan du terrorisme qui a siégé pendant 11 ans au sein de la Commission de l’immigration et du statut de réfugié,…
« Qu’un extrémiste comme Khaled Mouammar, le président de la Fédération canado-arabe qui soutient ouvertement des groupes terroristes, ait pu siéger à la Commission de l’immigration et du statut de réfugié, est incroyable. C’est le renard en charge du poulailler. Ce ne serait pas une mauvaise idée de dépoussiérer ses vieux dossiers pour voir qui il a fait entrer au pays. »
Ni le Bloc, ni le NPD, ni les Libéraux ou les Conservateurs n’ont fait un suivi ou proposé une enquête publique sur cette affaire…
Marc Lebuis
Les réfugiés gonflent le taux, dit le ministre Sam Hamad
Par Michel Hébert
Publié dans Le journal de Québec le 6 janvier 2010
Montréal accueille chaque année des milliers de réfugiés qui, évidemment, ne trouvent pas un emploi en criant ciseau..
Au dernier décompte, le Québec aura offert de l’aide sociale à 13 629 demandeurs du statut de réfugiés, en 2009, alors qu’il l’avait fait pour 11 905 personnes, l’année précédente.
C’est ce qui gonfle le taux d’assistance de Montréal estime le ministre de l’Emploi et de la Solidarité sociale, Sam Hamad.
«Ça fausse un peu nos données. Sans les demandeurs d’asile, on aurait une baisse du nombre d’assistés sociaux. Mais on doit respecter la Convention de Genève et s’en occuper», dit-il.
Sans ce dernier groupe, soutient M. Hamad, le Québec continuerait de faire beaucoup mieux qu’ailleurs en matière de pauvreté comme en toute autre chose. L’Organisation mondiale du travail le citerait en exemple.
Quand on lui fait remarquer que les cohortes restent importantes, le ministre réplique que ça va nettement plus mal en Alberta, où le nombre d’assistés sociaux aurait bondi de 21 % tandis qu’en Ontario, on en compterait maintenant au moins un million. Deux fois plus qu’au Québec. «Dans le temps du PQ, il y en avait 800 000», rappelle le ministre.
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